Pour lutter contre l’immigration clandestine, les autorités saoudiennes ont pris des mesures draconiennes. C’est ainsi que pour les dames de moins de 45 ans, elles doivent être accompagnées de leurs maris pour effectuer le « Hajj ». Une dame explique son calvaire. « J’ai fait des économies pendant deux ans pour venir à la Mecque. Je suis seconde épouse. Mon mari est resté à Dakar avec la première et à ma grande surprise, quand je suis arrivée à l’aéroport, on m’a demandé le passeport de mon mari. Je n’en revenais pas. J’étais bloquée à Dakar pendant deux jours. Face à cette difficulté, mon voyagiste était obligé de me trouver un mari fictif. Cela n’a pas réglé le problème. Il fallait envoyer des emails aux aéroports, à l’agence Emirates et cela est trop coûteux et contraignant. Je vous dis que j’en ai souffert pendant des jours et perdu beaucoup d’argent pour être aujourd’hui à la Mecque », a fulminé Khady Ndiaye cadre d’entreprise dans L’Observateur.
Cependant du côté des voyagistes on confirme cette thèse. M Ndiaye convoyeur s’explique. « Nous avons 5 femmes âgées de moins de 45ans, mais comme elles partent au pèlerinage sans leur mari, il fallait les gérer. Nous avons vu qu’il y avait des hommes et on a utilisé leur passeport comme s’ils étaient leurs maris. C’est le seul moyen pour contourner la loi saoudienne. Mais ces mariages ne durent que le temps du « hajj ». C’est très difficile avec les multiples contrôles de police. A chaque aéroport, il faut présenter des papiers ou son mari physiquement. Certains pèlerins refusent cette procédure » , a servi M Ndiaye voyagiste.
Cependant du côté des voyagistes on confirme cette thèse. M Ndiaye convoyeur s’explique. « Nous avons 5 femmes âgées de moins de 45ans, mais comme elles partent au pèlerinage sans leur mari, il fallait les gérer. Nous avons vu qu’il y avait des hommes et on a utilisé leur passeport comme s’ils étaient leurs maris. C’est le seul moyen pour contourner la loi saoudienne. Mais ces mariages ne durent que le temps du « hajj ». C’est très difficile avec les multiples contrôles de police. A chaque aéroport, il faut présenter des papiers ou son mari physiquement. Certains pèlerins refusent cette procédure » , a servi M Ndiaye voyagiste.