Ce mardi, à Nord-foire, le jour avait fini de s’installer quand Fatima se présentait devant le boutiquier. Le panier coincé entre la taille et le bras, elle est à la quête d’une denrée rare que même son boutiquier attitré ne parviendra pas à lui offrir. «La dosette d’huile de 350 francs Cfa, on n’en trouve plus. Nous qui avons une dépense quotidienne limitée, nous ne pouvons pas nous offrir une bouteille de 1 litre. Il ne nous resterait rien alors pour faire le reste des achats pour le repas de midi», balança la dame, peinée.
En effet, depuis quelques jours, les consommateurs font face à une absence des sachets d’huile et de la dosette vendue à 350 francs Cfa. Et Amadou le jeune boutiquier, dont l’échoppe est nichée dans les profondeurs de Sacré-Cœur 3, a pour le moment du mal à donner une explication sur l’origine d’une telle situation: «Moi je vais m’approvisionner parfois à Grand-Yoff, en ville ou à Castor. Mais, ce qui est clair, c’est qu’on n’en trouve plus. Les sachets et la dosette de 350 c’est fini, on en voit plus», regrette-t-il. Le boutiquier renseigne même, que l’huile est aujourd’hui difficile à avoir. Et les coûts ont monté d’un cran: «Globalement les prix de l’huile ont haussé. Par exemple le carton qui contient 12 bouteilles de 1 litre, qui coûtait 13 000 francs Cfa est aujourd’hui vendu entre 16000 et 17 000. Il compte 12 bouteilles. Le litre coûte 1500. Avant c’était à 1200 francs Cfa», dit-il.
L’industriel a arrêté la production
Le Directeur Du Commerce Intérieur, Ousmane Mbaye, joint par nos soins, a expliqué les raisons véritables de l’absence, sur le marché, de ces formats d’huile. «C’est vrai que ce format est aujourd’hui en manque depuis pratiquement plus d’un mois. Et c’est parce que la production est à l’arrêt», justifie-t-il. Si l’industriel a décidé d’arrêter la production de ces formats, c’est que sur le marché mondial, les prix des intrants de l’huile ont cru, faisant hausser les prix de la denrée. Puisqu’au Sénégal, les prix de ces dosettes sont homologués, l’entreprise n’a pas la latitude d’augmenter leurs prix. Elle a décidé d’arrêter leur production : «L’industriel ne peut pas augmenter le prix comme il le souhaite, car c’est un prix qui est homologué. Donc de deux choses l’une: soit on corrige l’arrêté d’homologation pour autoriser une augmentation des prix, ou que l’Etat lui demande de maintenir le prix et de lui payer le différentiel».
L’Etat veut subventionner le prix
Le Directeur du Commerce intérieur assure que l’Etat du Sénégal est en train de travailler avec l’industriel sur une subvention afin que ce dernier reprenne la production des dosettes sans hausse des prix aucune: «L’Etat a opté pour cette deuxième option là. On est en train de travailler sur les modalités de prise en charge de cette subvention. Et l’entreprise attend qu’on lui notifie tout cela. Donc, ce sur quoi le gouvernement travaille, en rapport avec l’industriel concerné, c’est de maintenir les prix en l’état et de subventionner le gap. Nous avons tenu une réunion afin de déterminer la moins-value pour l’entreprise. Car le gouvernement ne voudrait pas que ce format social connaisse une augmentation du prix. L’Etat souhaite que l’industriel maintienne ses prix et qu’il le soutienne en termes de subvention. C’est sur quoi nous travaillons avec les services du ministère des Finances et nous pensons que d’ici peu, le dossier sera décanté et la production va reprendre », a indiqué M. Mbaye.
Il renseigne que pour l’huile de soja et l’huile de tournesol, les autres formats existent bien sur le marché. Mais quand même, du fait de la hausse sur le marché international, ils ont aussi vu leurs prix «varier légèrement». Les formats de 20 litres, quant à eux, sont aujourd’hui présents sur le marché. Et leur coût commence à amorcer une tendance baissière, se réjouit-il.
En effet, depuis quelques jours, les consommateurs font face à une absence des sachets d’huile et de la dosette vendue à 350 francs Cfa. Et Amadou le jeune boutiquier, dont l’échoppe est nichée dans les profondeurs de Sacré-Cœur 3, a pour le moment du mal à donner une explication sur l’origine d’une telle situation: «Moi je vais m’approvisionner parfois à Grand-Yoff, en ville ou à Castor. Mais, ce qui est clair, c’est qu’on n’en trouve plus. Les sachets et la dosette de 350 c’est fini, on en voit plus», regrette-t-il. Le boutiquier renseigne même, que l’huile est aujourd’hui difficile à avoir. Et les coûts ont monté d’un cran: «Globalement les prix de l’huile ont haussé. Par exemple le carton qui contient 12 bouteilles de 1 litre, qui coûtait 13 000 francs Cfa est aujourd’hui vendu entre 16000 et 17 000. Il compte 12 bouteilles. Le litre coûte 1500. Avant c’était à 1200 francs Cfa», dit-il.
L’industriel a arrêté la production
Le Directeur Du Commerce Intérieur, Ousmane Mbaye, joint par nos soins, a expliqué les raisons véritables de l’absence, sur le marché, de ces formats d’huile. «C’est vrai que ce format est aujourd’hui en manque depuis pratiquement plus d’un mois. Et c’est parce que la production est à l’arrêt», justifie-t-il. Si l’industriel a décidé d’arrêter la production de ces formats, c’est que sur le marché mondial, les prix des intrants de l’huile ont cru, faisant hausser les prix de la denrée. Puisqu’au Sénégal, les prix de ces dosettes sont homologués, l’entreprise n’a pas la latitude d’augmenter leurs prix. Elle a décidé d’arrêter leur production : «L’industriel ne peut pas augmenter le prix comme il le souhaite, car c’est un prix qui est homologué. Donc de deux choses l’une: soit on corrige l’arrêté d’homologation pour autoriser une augmentation des prix, ou que l’Etat lui demande de maintenir le prix et de lui payer le différentiel».
L’Etat veut subventionner le prix
Le Directeur du Commerce intérieur assure que l’Etat du Sénégal est en train de travailler avec l’industriel sur une subvention afin que ce dernier reprenne la production des dosettes sans hausse des prix aucune: «L’Etat a opté pour cette deuxième option là. On est en train de travailler sur les modalités de prise en charge de cette subvention. Et l’entreprise attend qu’on lui notifie tout cela. Donc, ce sur quoi le gouvernement travaille, en rapport avec l’industriel concerné, c’est de maintenir les prix en l’état et de subventionner le gap. Nous avons tenu une réunion afin de déterminer la moins-value pour l’entreprise. Car le gouvernement ne voudrait pas que ce format social connaisse une augmentation du prix. L’Etat souhaite que l’industriel maintienne ses prix et qu’il le soutienne en termes de subvention. C’est sur quoi nous travaillons avec les services du ministère des Finances et nous pensons que d’ici peu, le dossier sera décanté et la production va reprendre », a indiqué M. Mbaye.
Il renseigne que pour l’huile de soja et l’huile de tournesol, les autres formats existent bien sur le marché. Mais quand même, du fait de la hausse sur le marché international, ils ont aussi vu leurs prix «varier légèrement». Les formats de 20 litres, quant à eux, sont aujourd’hui présents sur le marché. Et leur coût commence à amorcer une tendance baissière, se réjouit-il.