La course à la mairie de Saint-Louis risque d'être préjudiciable au parti présidentiel. Après la candidature annoncée de Mansour Faye, beau-frère du Président Macky Sall, par le «Benno bokk yakaar», c’est au tour de Me Alioune Badara Cissé, du même parti, de déclarer sa candidature.
Les élections locales de 2014 aiguisent bien des appétits dans la Commune de Saint-Louis. Et il faudra compter avec Me Alioune Badara Cissé qui a décidé de briguer la mairie, malgré la candidature de son camarade de parti, Mansour Faye, portée par le «Benno bokk yakaar» local. Pour le premier ministre des Affaires étrangères du régime de Macky Sall, ces élections sont tellement importantes que personne ne peut l’empêcher de déposer sa candidature. «Je ne me vois pas avoir un engagement national, sans régler les questions locales», déclare, d'emblée, le responsable républicain à Saint-Louis.
Ce dernier - qui s'exprimait, hier, lors du lancement du mouvement de soutien dénommé «Jeunesse à l’image de Me Alioune Badara Cissé» (Abcjaime) - d'indiquer : «Si l’Apr, dont je me réclame encore membre, ne me sentait pas digne de conduire sa liste, à partir de ce moment, je présente la mienne». Se voulant plus explicite, Me Cissé souligne : «Cela veut dire que personne, rien, sauf le bon Dieu, ne peut m’empêcher de déposer ma candidature pour la mairie de Saint-Louis».
«Courte queue se paye par courte queue»
Sur l’investiture du beau-frère du chef de l’Etat, Mansour Faye, le responsable de l'Apr déclare : «Je me demande qui est 'Bby' pour nous trouver un candidat. A quel moment, avez vous lu un communiqué officiel de l’Apr dire que 'Mansour Faye était le candidat de l’Apr', pour que 'Bby' le désigne transitivement comme étant le tien». «Des négociations sont en cours. J’ai dit au chargé des négociations (…) qu’il y a une seule chose qui soit acceptable, c’est que pour l’Apr, que j’en sois son candidat. A défaut, je serai celui de ma propre liste, de ma propre formation, de mon propre programme», soutient-il.
Enfonçant le clou, Me Alioune Badara Cissé se veut on ne peut plus clair : «On ne pourra jamais nous imposer un maire. Et ça, il faut que cela soit su, accepté, admis de la plupart de ceux-là qui nous dirigent, et compris par tous. Notre détermination d’il y a 25 ans est la même aujourd’hui».
«Perdre les élections ne me fera pas suicider, aucunement»
«Ce que nous refusions, lorsque le président de la République, alors Premier ministre, alors président de l’Assemblée nationale, subissait, nous le refusons encore, aujourd’hui, rien n'a changé. Que tous se le tiennent pour dit. Et quand ils auront essayé d’autres techniques pour nous en empêcher, ils auront compris que nous aurons les mêmes techniques pour les en empêcher. Courte queue se paye par courte queue», assène-t-il.
Par rapport à ce qui adviendra, Me Cissé de dire : «Je ne me fais aucun souci. Je ne suis pas Oumar Sarr. Perdre les élections ne me fera pas suicider, aucunement. Les Locales ont des enjeux plus importants, que les élections peuvent être biaisées, que l’on peut perdre de toutes les manières, sous certaines formes, mais nous appelons à une vigilance de toutes les instances». Réagissant aux actes d’allégeance posés par certains leaders de «Bby» à l'endroit de Macky Sall, Me Alioune Badara Cissé fulmine : «Quand il s’agira de travailler, on va les subjuguer.
Des septuagénaires ou des octogénaires qui, pour la plupart, dorment dans des fauteuils moelleux et se réveillent à tout moment, pour dire qu’ils renoncent à toute ambition politique. Le Sénégal qui a des populations extrêmement jeunes ne va pas reposer son avenir sur des personnes qui ont 85 ans».
"Le Populaire"
Les élections locales de 2014 aiguisent bien des appétits dans la Commune de Saint-Louis. Et il faudra compter avec Me Alioune Badara Cissé qui a décidé de briguer la mairie, malgré la candidature de son camarade de parti, Mansour Faye, portée par le «Benno bokk yakaar» local. Pour le premier ministre des Affaires étrangères du régime de Macky Sall, ces élections sont tellement importantes que personne ne peut l’empêcher de déposer sa candidature. «Je ne me vois pas avoir un engagement national, sans régler les questions locales», déclare, d'emblée, le responsable républicain à Saint-Louis.
Ce dernier - qui s'exprimait, hier, lors du lancement du mouvement de soutien dénommé «Jeunesse à l’image de Me Alioune Badara Cissé» (Abcjaime) - d'indiquer : «Si l’Apr, dont je me réclame encore membre, ne me sentait pas digne de conduire sa liste, à partir de ce moment, je présente la mienne». Se voulant plus explicite, Me Cissé souligne : «Cela veut dire que personne, rien, sauf le bon Dieu, ne peut m’empêcher de déposer ma candidature pour la mairie de Saint-Louis».
«Courte queue se paye par courte queue»
Sur l’investiture du beau-frère du chef de l’Etat, Mansour Faye, le responsable de l'Apr déclare : «Je me demande qui est 'Bby' pour nous trouver un candidat. A quel moment, avez vous lu un communiqué officiel de l’Apr dire que 'Mansour Faye était le candidat de l’Apr', pour que 'Bby' le désigne transitivement comme étant le tien». «Des négociations sont en cours. J’ai dit au chargé des négociations (…) qu’il y a une seule chose qui soit acceptable, c’est que pour l’Apr, que j’en sois son candidat. A défaut, je serai celui de ma propre liste, de ma propre formation, de mon propre programme», soutient-il.
Enfonçant le clou, Me Alioune Badara Cissé se veut on ne peut plus clair : «On ne pourra jamais nous imposer un maire. Et ça, il faut que cela soit su, accepté, admis de la plupart de ceux-là qui nous dirigent, et compris par tous. Notre détermination d’il y a 25 ans est la même aujourd’hui».
«Perdre les élections ne me fera pas suicider, aucunement»
«Ce que nous refusions, lorsque le président de la République, alors Premier ministre, alors président de l’Assemblée nationale, subissait, nous le refusons encore, aujourd’hui, rien n'a changé. Que tous se le tiennent pour dit. Et quand ils auront essayé d’autres techniques pour nous en empêcher, ils auront compris que nous aurons les mêmes techniques pour les en empêcher. Courte queue se paye par courte queue», assène-t-il.
Par rapport à ce qui adviendra, Me Cissé de dire : «Je ne me fais aucun souci. Je ne suis pas Oumar Sarr. Perdre les élections ne me fera pas suicider, aucunement. Les Locales ont des enjeux plus importants, que les élections peuvent être biaisées, que l’on peut perdre de toutes les manières, sous certaines formes, mais nous appelons à une vigilance de toutes les instances». Réagissant aux actes d’allégeance posés par certains leaders de «Bby» à l'endroit de Macky Sall, Me Alioune Badara Cissé fulmine : «Quand il s’agira de travailler, on va les subjuguer.
Des septuagénaires ou des octogénaires qui, pour la plupart, dorment dans des fauteuils moelleux et se réveillent à tout moment, pour dire qu’ils renoncent à toute ambition politique. Le Sénégal qui a des populations extrêmement jeunes ne va pas reposer son avenir sur des personnes qui ont 85 ans».
"Le Populaire"
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