Le Sénégal connaît depuis 2000 "une perte croissante d'efficience de la dépense publique", indique un rapport de la Banque mondiale sur la revue des dépenses publiques. Le document pointe "une inefficience générale au sens" de l'Indice de développement humain des Nations Unies. Il a été rendu public à l'occasion de l'atelier sur la revue des dépenses publiques de la Banque mondiale, ouvert mercredi à Dakar. Selon cette source, dans ce domaine, "les performances du Sénégal sont largement en dessous de la moyenne".
Le rapport situe l'écart, par rapport à la moyenne, à 19 pour cent sur la période 1995-2007 et indique que "l'écart de la position du Sénégal s'agrandit". D'après la Banque mondiale, cette situation révèle "un faible niveau d'amélioration de productivité de la dépense publique par rapport à la moyenne".
"En effet, constate l'institution financière internationale, l'écart de la position du Sénégal par rapport à la moyenne est de 24 pour cent en moyenne en 2006 et 2007, contre 11 pour cent en 2000".
Le rapport signale en outre que la trajectoire du Sénégal, sur la période 1995-2007, "fait ressortir clairement une rupture entre la période 1995-2005 et les années 2006 et 2007".
Selon la Banque mondiale, "dans la première période, la croissance de la dépense publique par tête s'était accompagnée d'une hausse significative de l'indice du développement humain, tandis qu'en 2006 et 2007, un tassement de l'indice a été observé malgré l'augmentation de la dépense publique".
Cette situation a été reconnue par le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Kane, selon qui, "le niveau d'atteinte des objectifs de développement semble ne pas être en phase avec les performances que l'on pourrait attendre de ce niveau d'engagement financier de l'Etat".
Selon lui, "une analyse liant l'Indice du développement humain des Nations Unies avec le niveau des dépenses publiques par habitant en termes de parité des pouvoirs d'achat (PPP), a montré que la performance du Sénégal est de loin en deçà de la moyenne des pays qui ont le même niveau de dépenses publiques par tête et que le gap se creuse au fil du temps".
Miria A. Pigato, Directrice du département gestion économique et réduction de la pauvreté pour l'Afrique de l'Ouest, à la Banque mondiale, relève elle aussi ''un décalage entre l'engagement financier de l'Etat et le niveau des objectifs atteints''.
Mais, selon elle, ''l'inefficience dans la dépense publique est surtout importante au sein des secteurs, notamment dans l'éducation avec la gestion des enseignants et des universités, dans la santé avec la gestion des hôpitaux, mais aussi l'administration de la santé et dans le secteur du transport avec le sous-financement de l'entretien routier''.
Tout cela pousse les auteurs du rapport à s'interroger en ces termes : "Pourquoi la productivité de la dépense publique semble être aussi faible au Sénégal ?".
Le rapport situe l'écart, par rapport à la moyenne, à 19 pour cent sur la période 1995-2007 et indique que "l'écart de la position du Sénégal s'agrandit". D'après la Banque mondiale, cette situation révèle "un faible niveau d'amélioration de productivité de la dépense publique par rapport à la moyenne".
"En effet, constate l'institution financière internationale, l'écart de la position du Sénégal par rapport à la moyenne est de 24 pour cent en moyenne en 2006 et 2007, contre 11 pour cent en 2000".
Le rapport signale en outre que la trajectoire du Sénégal, sur la période 1995-2007, "fait ressortir clairement une rupture entre la période 1995-2005 et les années 2006 et 2007".
Selon la Banque mondiale, "dans la première période, la croissance de la dépense publique par tête s'était accompagnée d'une hausse significative de l'indice du développement humain, tandis qu'en 2006 et 2007, un tassement de l'indice a été observé malgré l'augmentation de la dépense publique".
Cette situation a été reconnue par le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Kane, selon qui, "le niveau d'atteinte des objectifs de développement semble ne pas être en phase avec les performances que l'on pourrait attendre de ce niveau d'engagement financier de l'Etat".
Selon lui, "une analyse liant l'Indice du développement humain des Nations Unies avec le niveau des dépenses publiques par habitant en termes de parité des pouvoirs d'achat (PPP), a montré que la performance du Sénégal est de loin en deçà de la moyenne des pays qui ont le même niveau de dépenses publiques par tête et que le gap se creuse au fil du temps".
Miria A. Pigato, Directrice du département gestion économique et réduction de la pauvreté pour l'Afrique de l'Ouest, à la Banque mondiale, relève elle aussi ''un décalage entre l'engagement financier de l'Etat et le niveau des objectifs atteints''.
Mais, selon elle, ''l'inefficience dans la dépense publique est surtout importante au sein des secteurs, notamment dans l'éducation avec la gestion des enseignants et des universités, dans la santé avec la gestion des hôpitaux, mais aussi l'administration de la santé et dans le secteur du transport avec le sous-financement de l'entretien routier''.
Tout cela pousse les auteurs du rapport à s'interroger en ces termes : "Pourquoi la productivité de la dépense publique semble être aussi faible au Sénégal ?".