Ironie du sort. C'est maintenant la nouvelle opposition qui veut renverser la table. Après le rassemblement de l'Obélisque prévu le jeudi 6 décembre prochain, à un jet de pierres de la Gendarmerie de Colobane, elle passera inévitablement à la vitesse supérieure. En effet, le coordinateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) Oumar Sarr, le président du même groupe parlementaire Modou Diagne Fada, le porte-parole Me Ousmane Ngom et leurs frères libéraux et alliés menacent d'assiéger "très prochainement" la place de l'Indépendance, baptisée en son temps "place Tahrir" par le mollah Sidy Lamine Niasse. Une manière de "sensibiliser" l'opinion nationale et internationale "sur la politisation à outrance des auditions et des audits en cours", nous révèle un cadre libéral. "Ils nous promettent la prison à zéro frais, nous leur promettons l'enfer sans bourse délier".
L'on rappelle qu'en pleine campagne électorale de février-mars 2012 et malgré les interdictions du préfet, du gouverneur puis du Ministre de l'Intérieur, Me Ousmane Ngom, l'opposition regroupée dans le Mouvement du 23 juin (M23) avait défié les forces de l'ordre pendant une dizaine de jours, occasionnant une peur-panique inhabituelle, des morts et des blessés graves et légers. En pointe de ce combat, on comptait l'irréductible Idrissa Seck et les téméraires Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, entres autres.
En son temps, la communauté internationale, la France à travers Alain Juppé, son ministre des Affaires étrangères et les Etats-Unis, à travers son Sous-secrétaire d'Etat aux affaires africaines Johnnie Carson avaient appelé le gouvernement de Me Abdoulaye Wade à lever l'interdiction de manifestation à la Place de l'Indépendance. Aujourd'hui l'histoire politique se répète. Même décor. Même personnel politique. Juste un changement de camp. Comment réagiront le Président Macky Sall, son ministre de l'Intérieur le Général Pathé Seck et les militants de l'Alliance pour la République ?
Le Sénégal est en plein dans la météo politique. On pourrait donc utiliser le jargon de météoroligue en parlant d'avis de "sale temps politique avec des averses de pierres suivies d'épais brouillard consécutif au largage de gaz lacrymogène en plein centre-ville et aux alentours du marché Sandaga".
L'on rappelle qu'en pleine campagne électorale de février-mars 2012 et malgré les interdictions du préfet, du gouverneur puis du Ministre de l'Intérieur, Me Ousmane Ngom, l'opposition regroupée dans le Mouvement du 23 juin (M23) avait défié les forces de l'ordre pendant une dizaine de jours, occasionnant une peur-panique inhabituelle, des morts et des blessés graves et légers. En pointe de ce combat, on comptait l'irréductible Idrissa Seck et les téméraires Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, entres autres.
En son temps, la communauté internationale, la France à travers Alain Juppé, son ministre des Affaires étrangères et les Etats-Unis, à travers son Sous-secrétaire d'Etat aux affaires africaines Johnnie Carson avaient appelé le gouvernement de Me Abdoulaye Wade à lever l'interdiction de manifestation à la Place de l'Indépendance. Aujourd'hui l'histoire politique se répète. Même décor. Même personnel politique. Juste un changement de camp. Comment réagiront le Président Macky Sall, son ministre de l'Intérieur le Général Pathé Seck et les militants de l'Alliance pour la République ?
Le Sénégal est en plein dans la météo politique. On pourrait donc utiliser le jargon de météoroligue en parlant d'avis de "sale temps politique avec des averses de pierres suivies d'épais brouillard consécutif au largage de gaz lacrymogène en plein centre-ville et aux alentours du marché Sandaga".