Le président de la république M. Macky SALL se trompe lourdement de priorité. Ce que le peuple attend de lui, c’est qu’il mette le pays au travail, prenne à bras le corps les nombreux problèmes qui l’assaillent (la demande sociale, le faible niveau du Pib, le chômage chronique, la Casamance, l’achèvement des infrastructures, le système éducatif, l’agriculture, les inondations, l’énergie etc.). Les résultats provisoires ne sont pas fameux. Le gouvernement doit travailler de manière stratégique et efficiente afin de régler les problèmes des sénégalais.
La loi rectificative portant augmentation du budget de la présidence est inopportune et impertinente. Une réaffectation efficiente des fonds vers les secteurs porteurs de croissance serait beaucoup plus appropriée. Le choix des actions gouvernementales n’offre aucune valeur ajouté à l’économie Sénégalaise. Les dépenses publiques doivent être orientées vers des activités sources d’externalités positives.
Un « Take off » est fortement attendu pour les secteurs primaire, tertiaire et secondaire. Le diagnostic est très accablant. Les signes symptomatiques, constituant des goulots d’étranglement doivent trouver rapidement des remèdes.
La priorité du programme « Yonnu Yokuté » semble vouloir donner une place primordiale à l’agriculture, confortant la thèse des physiocrates, qui pensent que « la seule activité réellement productive est l’agriculture. La terre multiplie les biens : une graine semée produit plusieurs graines. Au final, la terre laisse un produit ou surplus ». Cependant les préalables au développement adossés, à des économies de substances spécialisées dans les activités agricoles tournées vers la croissance, ne sont pas bien structurés. En sus d’un manque de politique de maitrise de l’eau, doublé d’une mise à l’écart des principaux acteurs et de la mauvaise distribution des intrants ne militent pas en faveur de l’émergence de ce secteur. Dès lors des mesures coercitive s’imposent.
A quelques jours du début de l’hivernage, il n’y a aucune visibilité sur la politique de prévention des inondations. Celle-ci devrait être une préoccupation constante, qui s’inscrit nécessairement dans la durée avec une description analytique axée d’une part sur des décisions centralisées visant l’intérêt général, et d’autre part des décisions contractuelles autour du bien commun. L’absence de promotion d’une gestion intégrée des risques d’inondation, en vue de réduire leurs conséquences dommageables sur la santé humaine, les biens, les activités économiques et l’environnement est plus que notoire.
Il urge d’encadrer l’initiative privée créatrice de richesse et d’emploi, de contrôler la loi du marché, de prendre correctement en charge l’épineuse question de l’énergie, d’apporter des solutions structurelles au secteur agricole avec l’élaboration d’un pacte de croissance avec les principaux acteurs, d’anticiper sur les problèmes liés aux inondations pour la survie de notre jeune nation.
Sur le plan politique, la proposition de loi initiée par le parti Rewmi, portant abrogation de la loi Sada NDIAYE fait encore baver les adeptes de la dictature ridicule.
Les sénégalais ne sont pas amnésiques pour ne pas se rappeler que cette loi bidon, taillée sur une ambition machiavélique d’un parti, avait une vocation purement personnelle et politique.
Or l’introduction générale du droit nous enseigne qu’une loi doit être fondamentalement indistincte et impersonnelle. Ce principe élémentaire de droit est royalement ignoré par les « Apéristes ».
La position du chef de l’Etat sur cette question est vraiment incompréhensible d’autant plus que ce qui était blâmable hier est devenu curieusement convenable aujourd’hui.
Confié cette réflexion à une personne, qui n’a pas été consultée lors de la dissolution du SENAT et du Conseil Economique et Social, de la mise en place du CESE relève d’une diversion malheureuse. M. Amadou Moctar MBOW, en qualité de président des assises nationales avait déjà réglé cette injustice à travers ces dites assises. Comme disait notre récent hôte en l’occurrence le président américain Barack OBAMA « Les institutions sont les piliers de la démocratie. L’Afrique a besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts ». De ce point de vue, stabiliser la deuxième institution de la république devient un impératif.
Le régime de Macky est trop allergique à la critique. En réponse aux nombreuses dénonciations des dérives perpétrées ; les responsables de l’APR n’ont malheureusement que l’insulte facile à la bouche, argument privilégié des hommes d’un niveau intellectuel terriblement faible. D’ailleurs la plupart des défauts des « Apéristes » ont leur origine dans la crainte des critiques et de l’amour des éloges.
Eric Bernard NDOUR
Analyste de crédits
Membre du secrétariat national des jeunes de REWMI
La loi rectificative portant augmentation du budget de la présidence est inopportune et impertinente. Une réaffectation efficiente des fonds vers les secteurs porteurs de croissance serait beaucoup plus appropriée. Le choix des actions gouvernementales n’offre aucune valeur ajouté à l’économie Sénégalaise. Les dépenses publiques doivent être orientées vers des activités sources d’externalités positives.
Un « Take off » est fortement attendu pour les secteurs primaire, tertiaire et secondaire. Le diagnostic est très accablant. Les signes symptomatiques, constituant des goulots d’étranglement doivent trouver rapidement des remèdes.
La priorité du programme « Yonnu Yokuté » semble vouloir donner une place primordiale à l’agriculture, confortant la thèse des physiocrates, qui pensent que « la seule activité réellement productive est l’agriculture. La terre multiplie les biens : une graine semée produit plusieurs graines. Au final, la terre laisse un produit ou surplus ». Cependant les préalables au développement adossés, à des économies de substances spécialisées dans les activités agricoles tournées vers la croissance, ne sont pas bien structurés. En sus d’un manque de politique de maitrise de l’eau, doublé d’une mise à l’écart des principaux acteurs et de la mauvaise distribution des intrants ne militent pas en faveur de l’émergence de ce secteur. Dès lors des mesures coercitive s’imposent.
A quelques jours du début de l’hivernage, il n’y a aucune visibilité sur la politique de prévention des inondations. Celle-ci devrait être une préoccupation constante, qui s’inscrit nécessairement dans la durée avec une description analytique axée d’une part sur des décisions centralisées visant l’intérêt général, et d’autre part des décisions contractuelles autour du bien commun. L’absence de promotion d’une gestion intégrée des risques d’inondation, en vue de réduire leurs conséquences dommageables sur la santé humaine, les biens, les activités économiques et l’environnement est plus que notoire.
Il urge d’encadrer l’initiative privée créatrice de richesse et d’emploi, de contrôler la loi du marché, de prendre correctement en charge l’épineuse question de l’énergie, d’apporter des solutions structurelles au secteur agricole avec l’élaboration d’un pacte de croissance avec les principaux acteurs, d’anticiper sur les problèmes liés aux inondations pour la survie de notre jeune nation.
Sur le plan politique, la proposition de loi initiée par le parti Rewmi, portant abrogation de la loi Sada NDIAYE fait encore baver les adeptes de la dictature ridicule.
Les sénégalais ne sont pas amnésiques pour ne pas se rappeler que cette loi bidon, taillée sur une ambition machiavélique d’un parti, avait une vocation purement personnelle et politique.
Or l’introduction générale du droit nous enseigne qu’une loi doit être fondamentalement indistincte et impersonnelle. Ce principe élémentaire de droit est royalement ignoré par les « Apéristes ».
La position du chef de l’Etat sur cette question est vraiment incompréhensible d’autant plus que ce qui était blâmable hier est devenu curieusement convenable aujourd’hui.
Confié cette réflexion à une personne, qui n’a pas été consultée lors de la dissolution du SENAT et du Conseil Economique et Social, de la mise en place du CESE relève d’une diversion malheureuse. M. Amadou Moctar MBOW, en qualité de président des assises nationales avait déjà réglé cette injustice à travers ces dites assises. Comme disait notre récent hôte en l’occurrence le président américain Barack OBAMA « Les institutions sont les piliers de la démocratie. L’Afrique a besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts ». De ce point de vue, stabiliser la deuxième institution de la république devient un impératif.
La consolidation des acquis démocratiques est fondamentalement nécessaire pour créer les conditions favorables d’un développement. La dictature n’a pas d’avenir.
Le régime de Macky est trop allergique à la critique. En réponse aux nombreuses dénonciations des dérives perpétrées ; les responsables de l’APR n’ont malheureusement que l’insulte facile à la bouche, argument privilégié des hommes d’un niveau intellectuel terriblement faible. D’ailleurs la plupart des défauts des « Apéristes » ont leur origine dans la crainte des critiques et de l’amour des éloges.
Eric Bernard NDOUR
Analyste de crédits
Membre du secrétariat national des jeunes de REWMI