L’instauration du statut de l’opposition et de son chef ne se fera pas sans anicroche. Au Sénégal, la floraison de partis politiques n’aide pas à sa matérialisation. A la suite de la déclaration de Wade, WalFadjri L’Aurore avait ouvert le débat et interrogé les constitutionnalistes Ismaïla Madior Fall et El Hadji Mbodj qui déclaraient que ce statut de chef de l’opposition ne peut se concevoir que dans le cadre d’un régime parlementaire. C’est dire les limites de ce vœu de Macky Sall, expérimenté par son prédécesseur.