SETAL.NET-L’Etat du Sénégal dépense chaque année plus de 70 milliards de francs CFA pour l’importation de produits horticoles tels que la pomme de terre, l’oignon et le piment, a déclaré, mardi à Dakar, Jean-Pierre Senghor, directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques.
‘’Nous dépendons trop de l’extérieur en matière d’alimentation. Rien que pour l’importation des produits horticoles, l’Etat perd chaque année plus de 70 milliards de francs CFA’’, a déclaré M. Senghor qui présidait la cérémonie d’ouverture du Salon national de l’emploi des jeunes.
Le 15e Salon national de l’emploi des jeunes, de l’entreprenariat, des métiers et des grandes écoles de formation a regroupé des GIE et associations de jeunes, des porteurs de projets et des personnes à la recherche d’encadrement et de financement. Cette rencontre de deux jours réunit également des jeunes en formation dans les grandes écoles et universités du Sénégal.
Jean-Pierre Senghor, agronome et ancien directeur de cabinet au ministère de l’Agriculture, a fait part de son étonnement ‘’pour un pays qui a tout pour se développer en matière horticole et de continuer à importer des produits horticoles’’.
‘’Nous avons des terres, de l’eau, des bras et surtout l’intelligence pour développer ce secteur sans pour autant faire recours aux importations’’, a-t-il dit devant un parterre de jeunes et d’entrepreneurs.
‘’Nous avons 3,8 millions d’hectares de terres cultivables au Sénégal, mais nous n’exploitons pas plus 2,5 millions d’hectares de terres par année. Nous avons 35 000 000 m² renouvelables chaque année, alors que le niveau de notre irrigation est à 2% seulement’’, a-t-il relevé.
Exposant les enjeux de l’emploi des jeunes au Sénégal et les initiatives gouvernementales mises en place pour répondre à cette problématique, M. Senghor a fait état de paradoxes par rapport au faible niveau d’exploitation des potentialités du Sénégal.
‘’Ce n’est plus acceptable que nous importions de la pompe de terre, alors que nous pouvons en produire ici en masse. C’est valable pour la tomate, l’oignon et d’autres produits (…). Nous avons plus d’eau que le Maroc'', a-t-il dit, affirmant ''nous devons assurer notre propre souveraineté alimentaire’’.
M. Senghor, qui pilote par ailleurs le projet des Domaines agricoles communautaires (DAC), pense que ''les pouvoirs publics sont conscients de cette situation et comptent apporter des réponses à travers de lourds investissements dans le domaine de l’agriculture''.
‘’Il faut procéder à l’intensification des zones d’irrigation en vue de travailler toute l’année. L’Etat a décidé de mettre des investissements lourds dans ces DAC dont l’objectif est de créer les pôles de compétitivité dans les régions pour insérer plus de jeunes dans le tissu de l’emploi’’, a-t-il encore dit.
‘’Nous dépendons trop de l’extérieur en matière d’alimentation. Rien que pour l’importation des produits horticoles, l’Etat perd chaque année plus de 70 milliards de francs CFA’’, a déclaré M. Senghor qui présidait la cérémonie d’ouverture du Salon national de l’emploi des jeunes.
Le 15e Salon national de l’emploi des jeunes, de l’entreprenariat, des métiers et des grandes écoles de formation a regroupé des GIE et associations de jeunes, des porteurs de projets et des personnes à la recherche d’encadrement et de financement. Cette rencontre de deux jours réunit également des jeunes en formation dans les grandes écoles et universités du Sénégal.
Jean-Pierre Senghor, agronome et ancien directeur de cabinet au ministère de l’Agriculture, a fait part de son étonnement ‘’pour un pays qui a tout pour se développer en matière horticole et de continuer à importer des produits horticoles’’.
‘’Nous avons des terres, de l’eau, des bras et surtout l’intelligence pour développer ce secteur sans pour autant faire recours aux importations’’, a-t-il dit devant un parterre de jeunes et d’entrepreneurs.
‘’Nous avons 3,8 millions d’hectares de terres cultivables au Sénégal, mais nous n’exploitons pas plus 2,5 millions d’hectares de terres par année. Nous avons 35 000 000 m² renouvelables chaque année, alors que le niveau de notre irrigation est à 2% seulement’’, a-t-il relevé.
Exposant les enjeux de l’emploi des jeunes au Sénégal et les initiatives gouvernementales mises en place pour répondre à cette problématique, M. Senghor a fait état de paradoxes par rapport au faible niveau d’exploitation des potentialités du Sénégal.
‘’Ce n’est plus acceptable que nous importions de la pompe de terre, alors que nous pouvons en produire ici en masse. C’est valable pour la tomate, l’oignon et d’autres produits (…). Nous avons plus d’eau que le Maroc'', a-t-il dit, affirmant ''nous devons assurer notre propre souveraineté alimentaire’’.
M. Senghor, qui pilote par ailleurs le projet des Domaines agricoles communautaires (DAC), pense que ''les pouvoirs publics sont conscients de cette situation et comptent apporter des réponses à travers de lourds investissements dans le domaine de l’agriculture''.
‘’Il faut procéder à l’intensification des zones d’irrigation en vue de travailler toute l’année. L’Etat a décidé de mettre des investissements lourds dans ces DAC dont l’objectif est de créer les pôles de compétitivité dans les régions pour insérer plus de jeunes dans le tissu de l’emploi’’, a-t-il encore dit.