Les habitants de la Pointe Saint-Georges, en Casamance sont aminés par un sentiment de tristesse et de consternation suite à la mort de leur fils Atoine Robert Sambou. Le jeune homme qui voulait devenir enseignant a succombé à ses blessures lundi suite à une altercation avec des militaires en position dans ce village de pêcheurs. Selon EnQuête, c’est suite à une altercation avec un certain Marcel Mendy, pêcheur de profession que la victime est entré dans sa chambre. Antoine est ressorti muni d’un coup- coup et d’un couteau. Naturellement, sa cible a pris la poudre d’escampette, avant d’alerter les militaires en position dans ce village en leur faisant croire qu’Antoine Sambou détenait par devers lui un fusil.
Convoqué, ce dernier refusa de déférer au motif que ces militaires ne disposent pas de cette prérogative. Ce qui irrita le chef de poste le sergent T.D qui, envoya des éléments au domicile de la victime. Le fouille qui s’en suivit après qu’Antoine Sambou eu nié détenir par devers lui un fusil n’apporta rien qui puisse établir ce qu’on lui reproche. Voulant coûte que coûte qu’il leur livre le fusil, les militaires se livrent à le rouer de coups. Encore et encore pour le contraindre à remettre l’arme, avant de l’abandonner sur place aux environs de 18 heures. La victime rendit l’âme vers 2 heures du matin. Une mort confirmée par le chef de village Pierro Diatta avant que le corps de la victime ne soit acheminé à la morgue du district sanitaire d’Oussouye. « Un énième exécution sommaire après une simple dénonciation ». L’officier de liaison de la Direction des relations publiques des forces armées(DIRPA) à Ziguinchor a affirmé ne pas être au courant de l’incident.
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