Avec la fermeture des mosquées causée par la pandémie du coronavirus, Ahmed Khalifa Sall a trouvé un début de solution. Ainsi, il a proposé aux fidèles musulmans les Nafilas (prières surérogatoires) via Internet (Nafilas online) afin d’éviter les rassemblements dans les lieux de prières publics.
Cependant, depuis sa sortie, des religieux sont montés au créneau pour réfuter de telles allégations. Parmi eux Iman Amadou Makhtar Kanté, Oustaz Taîba Socé.
Mais, pour Ahmed Khalifa Niass, une prière surérogatoire est « une prière libre, volontariste qu’on ne vous a pas imposé ». Qu’elle est faite sans la contrainte des prières obligatoires.
« Le coronavirus est une malédiction divine, mais les morts sont des martyrs »
Et ce mardi, c’est Oustaz Alioune Sall qui s’est invité dans le débat controversé sur les prières en ligne, au cours de l’émission Quartier général sur la Tfm. « ‘’Meuneu na niak neek’’ (Ndrl : C’est impossible). Sinon, les gens n’allaient pas partir à la Mecque pour effectuer le pèlerinage », a-t-il fait savoir.
Toutefois, avance-t-il, l’apprentissage du Coran ou les conférences religieuses peuvent se faire via Internet.
Par ailleurs, l’animation religieux à Sud Fm a affirmé que le coronavirus est une « malédiction divine ». Oustaz Alioune Sall de soutenir également « que ceux qui sont décédés de cette maladie sont des martyrs ».