Il y a des grincements de dents dans les relations entre l'État et certains adjudicataires des marchés du TER. Selon L’Observateur, les deux parties ne s’entendent pas sur le choix des traverses.
L’Apix opte pour les monoblocs, qui ne sont fabriqués qu’à l’étranger, tandis les exécutants en question penchent pour les biblocs, qui présentent les mêmes caractéristiques techniques que les monoblocs, selon des spécialistes cités par le journal, avec l’avantage supposé de pouvoir être conçus au Sénégal.
Le quotidien du Groupe futurs médias rapporte que depuis quelques jours, les responsables de l’Apix et de Tso, qui a remporté le lot 3 des marchés du TER, s’échangent des courriers sur le sujet. Les premiers veulent importer les 300 mille traverses monoblocs nécessaires pour le fonctionnement du TER.
Les seconds estiment que de telles importations seraient inopportunes. Leur sous-traitant, Trabasen, est spécialisé dans les biblocs. Et le choix de ces types de traverses permettrait de créer des emplois locaux et de désengorger le Port de Dakar.
En effet, informe L’Obs, du côté de Tso on signale que l’importation des traverses compliquerait davantage le flux de marchandises, déjà intense, au niveau du Port avec des bateaux qui attendent des semaines en mer avant d’être déchargés.
Aussi, elle rendrait les routes encore plus embouteillées. Car, avance L’Obs, il faudrait mobiliser près de 3000 camions pour transporter vers les chantiers du TER les rails et les traverses importées, le cas échéant.