Une semaine durant, des hommes qui ont calé leur échéancier politique sur la fin du mandat d’un an du Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Moustapha NIASSE, ont surabondamment exploité un commentaire – fort juste sur la marge de manœuvre de nos gouvernants en ce qui concerne le prix du riz-, en sautant sur l’occasion pour dauber sur l’allié qu’est le Secrétaire général de l’Alliance Des Forces De Progrès, avec, en conclusion, des propositions riches en méchancetés gratuites.
A coup sûr il existe, aujourd’hui, au Sénégal, un mouvement de dispersion superficielle, de confusion générale, de familiarité vulgaire, de flagornerie éhontée, porté par des individus qui ont traversé des convictions aussi nombreuses qu’intransigeantes et adeptes des unions tardives et intéressées.
Franchement, c’est mal connaître le Secrétaire général de l’AFP que de faire accroire qu’il tient à son poste au perchoir comme à la prunelle de ses yeux. Il est vrai que, lorsqu’on est imbu de certaines vertus civiques, fort rares de nos jours, certaines langues sans mains, promptes à mobiliser la grande artillerie sans avoir l’intelligence de s’apercevoir qu’ils sont en train d’attacher leur propre corde à l’arbre avec le risque de s’y laisser pendre, trouvent le moyen de chercher la difficulté entre deux personnalités que tout doit unir.
Faut – il rappeler que l’Alliance Des Forces De Progrès a su, tout au long de son compagnonnage avec l’Alliance Pour la République (le compagnonnage date d’avant que Monsieur Macky SALL ne soit Président), témoigner un profond respect et une loyale et constante amitié envers Monsieur Macky SALL, Président de la République.
Certes, aujourd’hui, le Président Macky SALL est l’élu ; mais chacun, dans la Coalition, doit se rendre compte que toutes les poussières ont leur prix, surtout quand elles sont assumées par le tourbillon. Gardons-nous de mépriser ou de snober et sachons rester démocrates en nous disant que, dès lors que, en 2012, tout a été fait par tous, tout doit être fait pour tous. Il est vrai que, selon l’adage, accuser son chien d’avoir la rage dispense d’avoir à expliquer pourquoi l’on veut le tuer. Manifestement, Moustapha NIASSE, pour certains qui nient toute morale en politique, car conscients que toutes les consciences se révèlent tortueuses et prêtes à toutes les hypocrisies, constitue l’homme à abattre.
Heureusement que le Président Macky SALL sait, mieux que quiconque, que la situation du pays impose une stratégie qui fait passer la patrie avant le parti et qu’une fermeté d’opinion ne doit impliquer aucun parti pris.
Au reste, ‘’il est, comme dit Marc –Aurèle, dans la constitution d’un être raisonnable de ne pas se montrer prompt à juger ni facile à duper’’. Face aux récriminations, aux manigances et coups tordus de toutes sortes pour torpiller son idée de placer Monsieur Moustapha NIASSE, Secrétaire général de l’AFP, à la tête de l’Assemblée nationale, le Président Macky SALL a défendu son idée avec un noble courage et une indomptable énergie. L’alternance, obtenue en 2012, est un organe à responsabilité collective. Le Président Macky SALL est certes la cellule centrale, mais nous devons assumer collectivement. En tous cas, c’est ainsi que le comprennent les membres de l’Alliance Des Forces De Progrès. Si certains pensent qu’ils parviendront à faire cabrer l’orgueil du Secrétaire général de l’AFP, par un matraquage médiatique, qu’ils se détrompent. Rien n’est plus odieux qu’une amitié de loup (allusion à la fable d’ESOPE, où les loups persuadent les brebis de leur livrer les chiens qui les gardent). Evitons de réclamer des têtes, surtout lorsqu’on n’est point sûr de la sienne. En 2013, les stratégies individuelles sont très prématurées, d’autant que l’avenir est ’’imprédictible’’. Ce moment d’une société instable, prise par la ’’démence’’, où l’on peut tout dire et tout croire possible, est contre productif. L’élégance ultime, la beauté définitive exigent, inflexiblement, tenue et sobriété. La sincérité dans l’engagement présidentiel, que nous louons tous, nécessite, entre les différentes composantes de la Coalition, discussion, négociation, consensus actif, dépassement et patriotisme.
Nous, à l’AFP, n’entendons point nous laisser impressionner par les rapports de forces et les morbides paris sur la probabilité d’un abrègement du mandat présidentiel. Du reste, le Président Macky SALL doit s’interroger sur le loyalisme de certains opportunistes de toutes les opportunités, qui semblent faire acte d’allégeance, alors même qu’ils entrevoient son départ du pouvoir.
Les dossiers explosifs sont si nombreux que ceux qui, hier, avaient décidé de s’unir pour faire partir un régime, doivent être plus généreux, plus solidaires et se souvenir d’ESOPE qui disait de la langue que « c’est la meilleure et la pire des choses du monde. (…) La pire des choses, quand elle tient lieu de tout le reste (…)’’. A moins que tout ce slogan de ‘’Bennoo’’, en 2012, ne fût qu’une élaboration d’une stratégie de l’araignée : à défaut de s’unir pour quelqu’un, unissons-nous contre quelqu’un.
Une chose reste sûre : à l’AFP, nous sommes conscients que les épreuves vont avec l’exercice de la responsabilité et que, en politique, tout est possible. On n’est jamais fini.
Pape Mody NIANG, membre du Bureau politique, Coordonateur de l’Alliance Nationale des Universitaires pour le Progrès.
A coup sûr il existe, aujourd’hui, au Sénégal, un mouvement de dispersion superficielle, de confusion générale, de familiarité vulgaire, de flagornerie éhontée, porté par des individus qui ont traversé des convictions aussi nombreuses qu’intransigeantes et adeptes des unions tardives et intéressées.
Franchement, c’est mal connaître le Secrétaire général de l’AFP que de faire accroire qu’il tient à son poste au perchoir comme à la prunelle de ses yeux. Il est vrai que, lorsqu’on est imbu de certaines vertus civiques, fort rares de nos jours, certaines langues sans mains, promptes à mobiliser la grande artillerie sans avoir l’intelligence de s’apercevoir qu’ils sont en train d’attacher leur propre corde à l’arbre avec le risque de s’y laisser pendre, trouvent le moyen de chercher la difficulté entre deux personnalités que tout doit unir.
Faut – il rappeler que l’Alliance Des Forces De Progrès a su, tout au long de son compagnonnage avec l’Alliance Pour la République (le compagnonnage date d’avant que Monsieur Macky SALL ne soit Président), témoigner un profond respect et une loyale et constante amitié envers Monsieur Macky SALL, Président de la République.
Certes, aujourd’hui, le Président Macky SALL est l’élu ; mais chacun, dans la Coalition, doit se rendre compte que toutes les poussières ont leur prix, surtout quand elles sont assumées par le tourbillon. Gardons-nous de mépriser ou de snober et sachons rester démocrates en nous disant que, dès lors que, en 2012, tout a été fait par tous, tout doit être fait pour tous. Il est vrai que, selon l’adage, accuser son chien d’avoir la rage dispense d’avoir à expliquer pourquoi l’on veut le tuer. Manifestement, Moustapha NIASSE, pour certains qui nient toute morale en politique, car conscients que toutes les consciences se révèlent tortueuses et prêtes à toutes les hypocrisies, constitue l’homme à abattre.
Heureusement que le Président Macky SALL sait, mieux que quiconque, que la situation du pays impose une stratégie qui fait passer la patrie avant le parti et qu’une fermeté d’opinion ne doit impliquer aucun parti pris.
Au reste, ‘’il est, comme dit Marc –Aurèle, dans la constitution d’un être raisonnable de ne pas se montrer prompt à juger ni facile à duper’’. Face aux récriminations, aux manigances et coups tordus de toutes sortes pour torpiller son idée de placer Monsieur Moustapha NIASSE, Secrétaire général de l’AFP, à la tête de l’Assemblée nationale, le Président Macky SALL a défendu son idée avec un noble courage et une indomptable énergie. L’alternance, obtenue en 2012, est un organe à responsabilité collective. Le Président Macky SALL est certes la cellule centrale, mais nous devons assumer collectivement. En tous cas, c’est ainsi que le comprennent les membres de l’Alliance Des Forces De Progrès. Si certains pensent qu’ils parviendront à faire cabrer l’orgueil du Secrétaire général de l’AFP, par un matraquage médiatique, qu’ils se détrompent. Rien n’est plus odieux qu’une amitié de loup (allusion à la fable d’ESOPE, où les loups persuadent les brebis de leur livrer les chiens qui les gardent). Evitons de réclamer des têtes, surtout lorsqu’on n’est point sûr de la sienne. En 2013, les stratégies individuelles sont très prématurées, d’autant que l’avenir est ’’imprédictible’’. Ce moment d’une société instable, prise par la ’’démence’’, où l’on peut tout dire et tout croire possible, est contre productif. L’élégance ultime, la beauté définitive exigent, inflexiblement, tenue et sobriété. La sincérité dans l’engagement présidentiel, que nous louons tous, nécessite, entre les différentes composantes de la Coalition, discussion, négociation, consensus actif, dépassement et patriotisme.
Nous, à l’AFP, n’entendons point nous laisser impressionner par les rapports de forces et les morbides paris sur la probabilité d’un abrègement du mandat présidentiel. Du reste, le Président Macky SALL doit s’interroger sur le loyalisme de certains opportunistes de toutes les opportunités, qui semblent faire acte d’allégeance, alors même qu’ils entrevoient son départ du pouvoir.
Les dossiers explosifs sont si nombreux que ceux qui, hier, avaient décidé de s’unir pour faire partir un régime, doivent être plus généreux, plus solidaires et se souvenir d’ESOPE qui disait de la langue que « c’est la meilleure et la pire des choses du monde. (…) La pire des choses, quand elle tient lieu de tout le reste (…)’’. A moins que tout ce slogan de ‘’Bennoo’’, en 2012, ne fût qu’une élaboration d’une stratégie de l’araignée : à défaut de s’unir pour quelqu’un, unissons-nous contre quelqu’un.
Une chose reste sûre : à l’AFP, nous sommes conscients que les épreuves vont avec l’exercice de la responsabilité et que, en politique, tout est possible. On n’est jamais fini.
Pape Mody NIANG, membre du Bureau politique, Coordonateur de l’Alliance Nationale des Universitaires pour le Progrès.