Politique de développement : Mansour Kama exhorte le secteur privé à jouer sa partition

’Entre 2005 et 2011, le chômage n’a pas reculé dans notre pays et si l’emploi demeure la priorité des priorités pour le gouvernement, il n’en demeure pas moins un sujet de préoccupation persistante pour le milieu des affaires’’, a dit M. Kama.Il s’exprimait à l’occasion des travaux de la 11-ème session du Conseil présidentiel de l’investissement (CPI) institué en 2002 pour identifier des obstacles au développement de l’investissement privé et des contraintes liées à la compétitivité au Sénégal. La rencontre a été ouverte par le chef de l’Etat Macky Sall.Il a relevé l’intérêt que le secteur privé porte à toutes les initiatives ''pour désamorcer cette bombe sociale'' que constitue le chômage des jeunes.Selon M. Kama, les actes posés par le chef de l’Etat, à travers la création de fonds pour le financement des jeunes et des femmes, ''semblent aller dans une bonne direction''.En outre, le président du CNES a dit que ''la création massive d’emplois passe par le relèvement substantiel de notre taux de croissance grâce à une santé des entreprises''.Préserver les entreprises, c’est égal à la création de richesses et d’emplois. Les fragiliser c’est compromettre non seulement nos chances de développement, mais c’est surtout installer durablement et dangereusement la pauvreté’’, a-t-il dit.Il a également fait comprendre que le secteur privé national, à travers l‘Etat, devrait instituer ''une approche volontariste de promotion de l’entreprenariat national et la préférence nationale être la pierre angulaire de notre politique de développement économique''.La préférence nationale ne peut rester un slogan, mais devrait plutôt se décrier sous forme d’une plus grande implication des nationaux dans les constructions, une forte présence dans les secteurs stratégiques, notamment dans le secteur minier’’, a martelé M. Kama.