Né il ya de cela plus de 30 ans, Karamokho Keita a enfilé en studio le blaze Baye Kara, depuis qu’il a chopé en 1992 le virus de cette musique contestataire apparue dans les ghettos noirs américains. A cette époque, le mouvement hip-hop tambacoundois s’identifiait à des acteurs comme : TSS, Black Hummer, Tiowli, un jeune venu de Kaolack et Diamono Posse, la bande à Baye Kara. A partir de 1994, il rencontre Djibson et Bigger Man. Avec eux, il forme un groupe de rap qui fera plus tard la fierté de tout le Sénégal oriental, le Diwan-J.
Avec Diwan-J, Baye Kara entame une nouvelle aventure qui commence dans les séances de répétions et se poursuit dans des prestations enflammant les salles de spectacle du pays. Qui ne les a pas connus ? Qui n’a pas apprécié leurs beaux tubes ? Dramé, de TAT audiovisuel production basé en France, ne s’en est pas privé en produisant en 1997 leur premier album.
Diwan-j, une belle histoire d’amour malheureusement qui, au finish, devient une page tournée. Puisque le divorce entre Baye Kara et le Diwan-j est prononcé. Un malheur pour les fan’s même si Baye Kara positive cette séparation, tout en attestant qu’il garde toujours de bons rapports avec ses deux ex-coéquipiers qui ont continué à cheminer ensemble sous le nom de Diwan-J Familiy.
Le Président de l’Association Art, Culture et Développement se lance alors dans une carrière solo et concrétise en 2004, à travers une auto-production, Yoonu Tekki, (le chemin de la réussite en wolof), un album de 8 titres. Des featurings il en a enregistré avec Fafady, Fata, Amel Bent, Sefyu et avec des rappeurs américains. Des festivals il en a fait en Espagne, en France et aux Etats-Unis. N’est-ce pas une confirmation de la dimension internationale de l’artiste ?
En dehors de cette image d’artiste, il y a un Baye Kara au service de sa communauté. Le projet Ebola parmi, tant d’autres, déroulé en 2015. C’était une contribution à sa manière, pour renforcer la prévention contre le virus hémorragique, qui conforte parfaitement sa posture d’entrepreneur social.
Partisan d’une politique de développement, l’initiateur de Oriental Festival a réussi à exister socialement et artistiquement malgré son état d’handicapé physique. Une situation de handicap à cause de laquelle il était victime d’un certain regard des autres. Dorénavant ce n’est plus le cas avec son background artistique et ses actualités qui ont fini de séduire plus d’un.
Pour l’heure, il prépare la célébration de ses 24 ans de musique prévue au mois de décembre 2016. Une commémoration qu’il voudrait bien partager avec tous ses fan’s. Un moment pour lui aussi de faire le point à ce stade de sa carrière, pour se projeter dans l’avenir avec toujours la devise de son combat : œuvrer pour le bien-être de sa communauté.
Amédine FAYE
Avec Diwan-J, Baye Kara entame une nouvelle aventure qui commence dans les séances de répétions et se poursuit dans des prestations enflammant les salles de spectacle du pays. Qui ne les a pas connus ? Qui n’a pas apprécié leurs beaux tubes ? Dramé, de TAT audiovisuel production basé en France, ne s’en est pas privé en produisant en 1997 leur premier album.
Diwan-j, une belle histoire d’amour malheureusement qui, au finish, devient une page tournée. Puisque le divorce entre Baye Kara et le Diwan-j est prononcé. Un malheur pour les fan’s même si Baye Kara positive cette séparation, tout en attestant qu’il garde toujours de bons rapports avec ses deux ex-coéquipiers qui ont continué à cheminer ensemble sous le nom de Diwan-J Familiy.
Le Président de l’Association Art, Culture et Développement se lance alors dans une carrière solo et concrétise en 2004, à travers une auto-production, Yoonu Tekki, (le chemin de la réussite en wolof), un album de 8 titres. Des featurings il en a enregistré avec Fafady, Fata, Amel Bent, Sefyu et avec des rappeurs américains. Des festivals il en a fait en Espagne, en France et aux Etats-Unis. N’est-ce pas une confirmation de la dimension internationale de l’artiste ?
En dehors de cette image d’artiste, il y a un Baye Kara au service de sa communauté. Le projet Ebola parmi, tant d’autres, déroulé en 2015. C’était une contribution à sa manière, pour renforcer la prévention contre le virus hémorragique, qui conforte parfaitement sa posture d’entrepreneur social.
Partisan d’une politique de développement, l’initiateur de Oriental Festival a réussi à exister socialement et artistiquement malgré son état d’handicapé physique. Une situation de handicap à cause de laquelle il était victime d’un certain regard des autres. Dorénavant ce n’est plus le cas avec son background artistique et ses actualités qui ont fini de séduire plus d’un.
Pour l’heure, il prépare la célébration de ses 24 ans de musique prévue au mois de décembre 2016. Une commémoration qu’il voudrait bien partager avec tous ses fan’s. Un moment pour lui aussi de faire le point à ce stade de sa carrière, pour se projeter dans l’avenir avec toujours la devise de son combat : œuvrer pour le bien-être de sa communauté.
Amédine FAYE