Au Sénégal, on tue comme on prend son petit-déjeuner. En tout cas, depuis quelques temps, les malfrats n’hésitent pas à ôter la vie aux citoyens honnêtes. Un tel état de fait a interpellé les parlementaires qui, dans les prochains jours comptent déposer un projet de loi pour ressusciter la peine de mort. Et d’après le quotidien l'As parcouru par Setal.net, il est fort possible que l’affaire passe avant les vacances. C’est le député Seydina Fall qui porte ce combat qui, à l’en croire, est soutenu par nombre de ses collègues. Sur les ondes de la radio Rewmi FM, le bouillant avocat, par ailleurs député non-aligné, a laissé entendre qu'il milite en faveur du retour de la peine capitale.
Mais d’ores et déjà, les organisations des défenses de droits de l’Homme crient au scandale. Selon ces derniers, l’argument brandi pour commettre un tel forfait n’est point convaincant. Pour ces droits-de-l’hommiste, la seule réponse susceptible de stopper la criminalité se trouve dans la formation et l’emploi des jeunes.
Me Assane Dioma Ndiaye, pour sa part, rappelle que le Sénégal a aboli la peine de mort depuis 2004. Aussi a-t-il précisé qu’en ratifiant les protocoles internationaux relatifs aux droits civils et politiques et le traité de Rome portant créant de la Cour pénale internationale, le Sénégal se trouve dans l’obligation de les respecter.
Mais d’ores et déjà, les organisations des défenses de droits de l’Homme crient au scandale. Selon ces derniers, l’argument brandi pour commettre un tel forfait n’est point convaincant. Pour ces droits-de-l’hommiste, la seule réponse susceptible de stopper la criminalité se trouve dans la formation et l’emploi des jeunes.
Me Assane Dioma Ndiaye, pour sa part, rappelle que le Sénégal a aboli la peine de mort depuis 2004. Aussi a-t-il précisé qu’en ratifiant les protocoles internationaux relatifs aux droits civils et politiques et le traité de Rome portant créant de la Cour pénale internationale, le Sénégal se trouve dans l’obligation de les respecter.