Yoro Sow est un fabricant de plafonds qui, pour payer les dettes contractées auprès de sa sœur, a décidé d’agresser la dame Bineta Gaye à l’aide d’un couteau avant de la déposséder de sa pochette contenant de l’argent. Le procureur a requis deux ans dont six mois ferme mais n’a pas été suivi par le tribunal qui a finalement, condamné le prévenu à deux ans dont deux mois ferme.
A la barre, la dame Bineta Gaye a expliqué qu’elle revenait de la route nationale pour arpenter les rues de la Sicap Mbao lorsqu’elle a croisé le prévenu sur le chemin des cimetières qui est un peu sombre. « Il était 20 heures. Lorsque je l’ai croisé, il m’a d’abord insulté puis a sorti un couteau avant de dérober ma pochette. Au moment où il prenait la fuite, j’ai crié au voleur et les rares personnes qui marchaient dans cette ruelle, m’ont porté secours. Ils ont appréhendé le prévenu avant de le conduire au poste de police qui n’était pas loin. J’ai repris mon sac main et heureusement, l’individu n’avait rien pris », a expliqué la partie civile.
Le prévenu quant à lui, a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Cependant, il a soutenu être incapable d’expliquer à la barre les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte. Pour toutes réponses servies au tribunal, Yoro Sow indique qu’il avait contracté une dette auprès de sa sœur. Cette dernière ne cessait de la lui réclamer à chaque fois qu’il descendait du travail. N’ayant pas d’argent, il n’a trouvé que le moyen d’agresser pour rembourser la dette contractée.
« Las de me voir harcelé chaque jour pour le remboursement de la dette, j’ai décidé un jour de sortir de la maison avec un couteau pour agresser et me faire de l’argent pour rembourser. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je n’ai même pas réfléchi aux conséquences » a-t-il regretté. Le procureur a requis contre le fabricant de plafonds, une peine de deux ans d’emprisonnement dont six mois ferme.
La défense avec à sa tête, Me Abdoulaye Sène a expliqué que, dès son interpellation, le prévenu a présenté ses plates excuses à la partie civile. « Il les a réitérées devant la barre de votre tribunal. Nous plaidons coupable du fait de la constance des faits. Vous avez en face de vous un adolescent qui fait partie d’une famille respectable. Il s’est amendé. Il est devant vous parce que le destin l’a voulu. Il a trébuché et a demandé pardon. La partie civile a pardonné car elle a retrouvé ses biens. Faites à mon client une application bienveillante de la loi d’autant que c’est un délinquant primaire », a plaidé Me Sène.
Les autres avocats ont soutenu que même si le prévenu doit de l’argent à sa sœur, ce n’est pas de cette manière qu’il doit procéder pour trouver de quoi la rembourser. Ils ont aussi souligné que c’est une erreur de jeunesse et pour cela, ont plaidé pour la clémence du tribunal. Le tribunal, après délibération, a condamné le jeune voleur à deux ans de prison dont deux mois ferme. La présidente du tribunal lui a rappelé que c’est une peine d’avertissement et que la prochaine fois, la sanction sera plus sévère. On espère que Yoro Sow a bien compris la leçon…
A la barre, la dame Bineta Gaye a expliqué qu’elle revenait de la route nationale pour arpenter les rues de la Sicap Mbao lorsqu’elle a croisé le prévenu sur le chemin des cimetières qui est un peu sombre. « Il était 20 heures. Lorsque je l’ai croisé, il m’a d’abord insulté puis a sorti un couteau avant de dérober ma pochette. Au moment où il prenait la fuite, j’ai crié au voleur et les rares personnes qui marchaient dans cette ruelle, m’ont porté secours. Ils ont appréhendé le prévenu avant de le conduire au poste de police qui n’était pas loin. J’ai repris mon sac main et heureusement, l’individu n’avait rien pris », a expliqué la partie civile.
Le prévenu quant à lui, a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Cependant, il a soutenu être incapable d’expliquer à la barre les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte. Pour toutes réponses servies au tribunal, Yoro Sow indique qu’il avait contracté une dette auprès de sa sœur. Cette dernière ne cessait de la lui réclamer à chaque fois qu’il descendait du travail. N’ayant pas d’argent, il n’a trouvé que le moyen d’agresser pour rembourser la dette contractée.
« Las de me voir harcelé chaque jour pour le remboursement de la dette, j’ai décidé un jour de sortir de la maison avec un couteau pour agresser et me faire de l’argent pour rembourser. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je n’ai même pas réfléchi aux conséquences » a-t-il regretté. Le procureur a requis contre le fabricant de plafonds, une peine de deux ans d’emprisonnement dont six mois ferme.
La défense avec à sa tête, Me Abdoulaye Sène a expliqué que, dès son interpellation, le prévenu a présenté ses plates excuses à la partie civile. « Il les a réitérées devant la barre de votre tribunal. Nous plaidons coupable du fait de la constance des faits. Vous avez en face de vous un adolescent qui fait partie d’une famille respectable. Il s’est amendé. Il est devant vous parce que le destin l’a voulu. Il a trébuché et a demandé pardon. La partie civile a pardonné car elle a retrouvé ses biens. Faites à mon client une application bienveillante de la loi d’autant que c’est un délinquant primaire », a plaidé Me Sène.
Les autres avocats ont soutenu que même si le prévenu doit de l’argent à sa sœur, ce n’est pas de cette manière qu’il doit procéder pour trouver de quoi la rembourser. Ils ont aussi souligné que c’est une erreur de jeunesse et pour cela, ont plaidé pour la clémence du tribunal. Le tribunal, après délibération, a condamné le jeune voleur à deux ans de prison dont deux mois ferme. La présidente du tribunal lui a rappelé que c’est une peine d’avertissement et que la prochaine fois, la sanction sera plus sévère. On espère que Yoro Sow a bien compris la leçon…