e gouvernement prend les devants. Ce, après que la météo nationale a laissé entendre, le lendemain des fortes pluies de mardi dernier, qui ont submergé la capitale, que le pire reste à venir. Ainsi, de sources concordantes, si 500 millions de francs CFA, pour lutter contre les inondations, sont déjà disponibles, le gouvernement veut boucler, dans les prochains jours, un budget d’un milliard 300 millions de F Cfa, pour un éventuel plan Orsec. Pour ce faire, les autorités du Sénégal, dans leur logique d’épargner les populations des désastres des pluies diluviennes, cherchent 800 millions de F Cfa. Et selon toujours nos sources, les donateurs peuvent provenir de différentes zones, notamment, les partenaires traditionnels dont la France. La mise en place du plan Orsec permettra, à en croire un proche du ministre de l’Intérieur, l'organisation des secours sous une direction unique, adaptée à la nature et à l'ampleur de l'évènement: premiers secours et sauvetage (assurés par les Sapeurs-pompiers et les Associations de secours), soins médicaux et entraide (assurés par le ministre de la Santé), police et renseignements (assurés par la Police nationale et la gendarmerie), liaisons et transmissions (assurées par le Service de Transmission de l'Intérieur). A l'inverse du système précédent où le plan Orsec était le sommet de la pyramide de réponse, face à un événement, il devient, dans le nouveau dispositif, la base de réponse quelle que soit la situation d'urgence. Ces évolutions s'illustrent à travers la traduction du terme «Orsec» lui-même : il ne signifie plus simplement «ORganisation des SECours» mais, de manière plus large, «Organisation de la Réponse de SEcurité Civile».
Sékou Dianko DIATTA
REWMI QUOTIDIEN
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