Selon les conseils d’Hissène Habré, notamment Mes El Hadji Diouf, François Serrés et Ibrahima Diawara, leur client ne reconnait pas la légitimité des Chambres africaines extraordinaires mises en place dans les juridictions sénégalaises pour juger Hissène Habré. Pour Me Ibrahima Diawara, la procédure a depuis le début constitué une violation répétée et constante des règles qui doivent gouverner un procès juste et équitable. Et c’est en raison de ces manquements que leur client a décidé de ne pas reconnaître la légalité de ces Chambres africaines extraordinaires. Les raisons au nombre de trois violations du code de procédure pénale sont toutes simples : Le Premier point : la conférence de presse du Procureur, Mbacké Fall, qui a condamné avant qu’il ne soit jugé leur client. Second grief : l’arrestation arbitraire d’Hissène Habré. Selon les avocats de l’ex président du Tchad, le Procureur n’a pas le pouvoir de demander qu’on aille lui chercher un citoyen. Enfin 3ème et dernière violation : L’opposition du Procureur de laisser les avocats d’Habré le rencontrer avant sa présentation au juge d’instruction.
De l’avis de Me Diawara, l’Etat aurait du attendre que l’arrêt de la Cedeao statuant sur la conformité des chambres africaines aux dispositions du 18 novembre 2010 tombe avant de procéder à l’arrestation d’Hissène Habré. Toute raison, selon l’Observateur lu par Setal.net qui fait que leur client a décidé de ne pas participer à cette « mascarade judiciaire ».
De l’avis de Me Diawara, l’Etat aurait du attendre que l’arrêt de la Cedeao statuant sur la conformité des chambres africaines aux dispositions du 18 novembre 2010 tombe avant de procéder à l’arrestation d’Hissène Habré. Toute raison, selon l’Observateur lu par Setal.net qui fait que leur client a décidé de ne pas participer à cette « mascarade judiciaire ».