Tout résulte d’une logique de management. Si Walfadjri s’est séparé d’une quarantaine de ses travailleurs, c’est dans le but d’être plus performant. C’est la ligne défendue par le Pdg dudit groupe de presse, Sidy Lamine Niass, qui opéré une purge dans ses effectifs.
Il dit : « Nous avons misé sur l’investissement en espérant un retour positif, a-t-il posé sur le plateau de Walf Tv. Après réflexion avec les responsables concernés, il a été question d’une restructuration de tous les supports du groupe, que ce soit la radio, la télé, la presse écrite, le site internet et même au niveau des supports techniques. »
Sidy Lamine Niass a tenu à souligner qu’il serait impropre de parler de licenciements ou de ruptures de contrat. Il faut plutôt évoquer un non-reconduction de bail. Dans le sens d’apporter cette clarification, l’administration de Walf s’est fendue d’un communiqué : « À l’instar des grandes structures, Wal fadjri procède, en fin de chaque année, à une revue d’effectifs devant lui permettre d’engager l’année suivante dans les meilleures conditions possibles. C’est dans ce sens que de nombreuses mesures ont été prises au nombre desquelles figure, bien entendu, le non-renouvellement de certains contrats, parmi ceux qui arrivent à terme ce 31 décembre. »
Le Pdg de Walf jure que « ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on prend certaines décisions ». « Notre différence avec les autres, ajoute-t-il, c’est que nous sommes une école, nous formons des professionnels, nous n’achetons pas de vedettariat. »
(Source : Wal fadjri)