Beaucoup de personnes cherchent n'importe quel moyen pour diminuer le Prophète Mohammed , ils cherchent donc n'importe quel incident dans sa vie pour l'attaquer, quand il se marie ils sont fâchés, quand il divorce ils sont fâchés, ils ne seront jamais contents même si le prophète ne s'était jamais marié.
Maintenant, ils essaient de dire que le prophète Mohammad s'est marié avec plusieurs femmes donc selon eux, c'est un homme acharné de désir ...
Mais regardons de plus prés ces mariages et cherchons où est ce "désir" :
Avant Son Premier Mariage :
Jusqu'a ces 25 ans (15 ans avant que le dieu l'envoie avec son message au monde) Le prophète reste bien loin de la fréquentation de touts femmes pourtant a son époque les hommes couchent et fréquentent les femmes normale et sans avoir peur des représailles.
Tout le monde reconnaissait en lui la pudeur le respect et sa honnêteté et qu'il n'approcha jamais la fornication malgré que les moyens étaient fort disponibles en son temps, surtout pour un jeune homme.
Malgré tout cela le prophète n'a jamais commis une seule erreur, où est le désir dont ils parlent ?!!
Son Premier Mariage :
Quand il a eu 25 ans, le prophète n'était pas allé chercher la jeune vierge de son âge, qui serait plus attractif pour les chercheurs de plaisir. La première femme du Prophète était une veuve de 40 ans (Khadija Bintou Khouwaïlide), est-ce cela le choix à faire d'un jeune de 25 ans qui serait selon eux, assoiffé de désir ?!!
En plus il est connu que c'est Khadija qui l'a choisi après avoir touché en lui sa véracité et son honnêteté.
25 ans avec son première épouse :
Le prophète Mohammed a vécu 25 ans avec sa femme Khadija qui était 15 ans plus âgée que lui, jusqu'à ce qu'elle mourut, et même après sa mort, il la considéra toujours comme sa femme bien aimée.
Ces détracteurs trouvent ils du désir acharné dans tout cela ? Louange à Dieu et que le salut soit sur son Prophète exemple vivant de la fidélité et de l'honnêteté.
Les Autres Epouses (Après les cinquantaines) :
Les autres mariages du Prophète Mohammed étaient de la façon suivante : soit pour renforcer une amitié ou pour aider une pauvre veuve.
Quelques exemples :
Sawda Bintou Zama :
Etait une veuve très âgée. Le prophète l'épousa lorsqu'elle avait 50 ans et pourvut pour elle.
Aicha Bintou Abi-Bakr :
Etait la fille de son ami le plus cher Abou Bakr. Ceci permis de renforcer leur amitié, ce qui était coutume.
Oumou Salma Bintou Abi Oumayya:
Etait veuve et avait 4 petits enfants. Le prophète l'épousa et prit soin d'elle et de ses enfants. Elle avait 29 ans.
Ce ne sont là que quelques exemples du caractère charitable du Prophète. Comme vous pouvez le voir, se marier avec des femmes de 40 et 50 ans, ne correspond pas vraiment au comportement d'un homme acharné de désir.
La Mère des Fidèles Khadija Bintou Khouwaïlide (née vers 555 apr. JC)
Khadija Bintou Khouwaylide fils de assad fils de abdel-ouzza fils de qossay. elle fait partie des Banoi-Hashim, clan de la tribu des Banou-Asad, c'est une Mecquoise; connue comme "A-ttahira" la pure, sa mère est Fatima Bintou Zaida bintou Joundoub.
Elle avait 40 ans lorsqu'elle épousa Mohammad âgé de 25 ans. Auparavant, il été son employé, en fait son fondé de pouvoir. (Khadija était une femme riche qui engage les gens dans le commerce) donc la relation de travail qui s'est muée en relation sentimentale âpres avoir remarquer que cette homme est bien loin d'être tricheur ou voleur ou menteur.
Dans l'histoire de l'islam, Khadija est remarquable non seulement pour le soutien qu'elle sut apporter à son mari mais elle défie également tous les préjugés à propos de la place de la femme en islam. Elle n'était pas une femme oppressée, soumise mais au contraire, elle était une femme d'affaires remarquable. Après la mort de son second époux, elle avait pris l'habitude d'engager des agents de confiance, ces derniers voyageaient avec sa caravane (elle-même ne voyageait pas) et commerçaient pour son compte. Une de ses qualités particulière était qu'elle n'adorait pas les idoles, contrairement à la majorité de son peuple. C'était une femme généreuse et connue pour assister régulièrement les pauvres et les nécessiteux, aider financièrement ses proches et ceux qui n'avaient pas les moyens de se marier.
En 595, Khadija rechercha un agent pour voyager en Syrie "A'chcham" et y commercer. La renommée de Mohammed était déjà répandue à travers toute la cité de La Mecque et il était surnommé Al Amin « Le digne de confiance ». Sur les conseils d'un proche, Abou Taleb, elle lui confia ses marchandises. C'est à travers cette relation professionnelle qu'elle le connut et qu'elle pu ainsi apprécier sa sincérité et son honnêteté. Elle se proposa alors elle-même en mariage à Mohammad par l'intermédiaire de son amie Nofaysa. Le Prophète accepta. Elle avait 40 ans, il en avait 25.
Nous pouvons faire deux remarques sur ce mariage. Tout d'abord, la différence d'âge ne constitua pas une barrière. Traditionnellement, la femme doit être du même âge que l'homme ou un peu plus jeune. Dans ce mariage exemplaire, peu importe l'âge, seules la maturité et la compatibilité des personnes sont prises en compte. Ensuite, c'est elle qui demanda le Prophète en mariage et non l'inverse. Beaucoup de musulmans considèrent qu'il n'est pas correct qu'une femme ou son représentant propose le mariage ; c'est à l'homme que revient le devoir de faire la demande. Le premier mariage du Prophète montre le contraire. Il est tout à fait possible qu'une femme ou son représentant aborde la question du mariage, tant que cela est fait d'une façon décente.
Khadija donna au Prophète six enfants, deux fils et quatre filles. Le premier enfant fut un garçon, Qasim, d'où le surnom Abou l'Qasim donné au Prophète Virent ensuite Zaynab, Roqayya, Oumou Kolthoum, Fatima et Abdoullah. Les garçons moururent en bas âge.
En 610, le Prophète reçut la première révélation du Coran, il avait 40 ans. Ce fut par l'intermédiaire de l'ange Gabriel dans la grotte du mont Hira. L'importance de cet évènement secoua fortement Mohammed et la première personne vers laquelle il se dirigea pour être réconforté et conseillé fut sa femme Khadija. Il savait qu'il trouverait auprès d'elle les paroles qui le rassureraient. Elle ne fut pas prise de panique et lui répondit de la façon la plus appropriée. Elle sut trouver les mots de réconfort, lui apporter le soutien nécessaire et lui redonner confiance. Elle lui dit : " Sois fort, c'est une bonne nouvelle. Par celui qui détient l'âme de Khadija entre Ses mains, je souhaite que tu deviennes le Prophète de cette nation. Par Dieu, Dieu ne t'abandonnera jamais. Tu es bon avec les proches, tu es sincère dans ta parole, tu aides le faible, tu reçois ton invité et tu soutiens l'affligé "
Khadija fut la première à se convertir à l'islam, la première à croire aux paroles d'Allah et de Son messager.
Khadija eut l'honneur de recevoir les salutations d'Allah par l'intermédiaire de l'ange Gabriel. L'ange dit à Mohammad : « Ô Mohammad ! Transmets à Khadija des vœux de Paix de la part de son Seigneur »
Lorsque le Prophète le fit, Khadija répondit : « Dieu est Paix, et la Paix vient de Lui, et que la Paix soit sur Gabriel ! »
Cette réponse montre son intelligence et sa sagesse.
En 619, Khadija décéda d'une forte fièvre pendant le mois de Ramadan à l'âge de 65 ans, après 24 années de mariage avec le Prophète . Elle fut enterrée à Hajun, aux abords de La Mecque.
A sa mort, elle ne laissa rien de sa fortune, tout avait été dépensé pour la promotion de l'islam.
Elle eut probablement le rôle le plus important dans la vie du Prophète Mohammed . Khadija était un pilier pour son époux et la toute jeune communauté musulmane. Son amour et sa dévotion pour le Prophète et sa grande et forte foi en Allah la placent au dessus de tous dans l'histoire de l'islam. Elle est un modèle pour toutes les générations de Musulmans. Pour les musulmanes, elle est une source d'inspiration, un symbole de la femme musulmane et de son statut dans l'islam.
Elle est aussi une des meilleures femmes de tous les temps d'après les paroles du Prophète :
« Les meilleures femmes au monde sont au nombre de quatre : La vierge Marie, Assiya la femme de Pharaon, Khadija la Mère des Croyants et Fatima la fille de Mohammad »
Sa première fille, Zaïnab, se maria avec son cousin Abou l'As, dont la mère était la sœur de Khadija.
Le Quatrième calife Outhman se maria avec Roqayya et âpres sa mort il se maria aussi avec sa sœur Oumou Kolthoum.
La dernière, Fatima épousera Ali Ibnou abi-Taleb.
La Mère des Fidèles Sawda Bintou Zama (619-641 à 50 ans)
Après la mort de Khadija, Le Prophète , se retrouvait désormais seul,
qui plus est, éprouvé par la perte des deux personnes qui l'aimaient et le soutenaient vraiment.
Il dut songer à se remarier.
Il avait, en effet, de lourdes responsabilités à l'égard de sa communauté
et il fallait bien que quelqu'un de confiance le seconde dans sa maison auprès de sa famille.
Il prit donc une épouse d'un certain âge possédant une expérience et une maturité certaines.
Le Prophète se maria alors avec Sawda bint Zam'a.
Sawda bint Zam'a al'amiriyya Alqorachiyya.
Fille de Zam'a ibn Kais, elle avait été mariée avec As-Sukran ibn Amru.
Elle fut parmi les premières femmes à devenir musulmane et fut à l'origine de la conversion de son mari, As-Sukran.
En raison des persécutions infligées aux fidèles de la nouvelle religion,
certains émigrèrent pour se rendre en Abyssinie où le Négus, roi de ce pays,
leur fit un excellent accueil et les protégea de leurs poursuivants mecquois,
refusant de les leur restituer.
Sawda et son mari avaient été du premier groupe qui avait émigré. Avec eux,
se trouvaient un des frères de Sawda et un de ses cousins, également convertis et qui avaient aussi émigré.
Le mari de Sawda, dont on nous rapporte qu'il aurait apostasié,
mourut et elle se retrouva veuve, peu avant la mort de Khadîja.
Elle fit preuve de beaucoup de courage et de fermeté dans ces circonstances.
Elle revint bientôt à la Mecque.
Son mariage avec le prophète
Une femme de la Mecque parmi les premières à avoir embrassé l'Islam, Khawla,
se rendit un jour auprès du Prophète , après la mort de Khadija,
et lui suggéra de prendre une nouvelle épouse « ... soit une jeune fille, soit une veuve »,
et lui proposa notamment de demander la main de Sawda qui était son amie et avec laquelle elle avait émigré en Abyssinie.
Le Prophète , qui avait été impressionné par la force et la fermeté de cette femme de cinquante ans,
la demanda en mariage, lui témoignant ainsi de son estime.
En même temps qu'il trouvait une épouse pour veiller sur sa maison,
il offrait à cette femme une famille, un soutien.
Le mariage eut lieu au mois de Shawwal de l'an 3 avant l'Hégire,
plusieurs mois après la mort de Khadija, peu après le voyage à Ta'if.
La dot que reçut Sawda s'éleva à 400 dirhams. Fervente dans sa foi,
elle fut honorée par cette distinction. Elle fut une épouse très attentive et dévouée auprès de la famille.
En raison de ses origines modestes, les membres de sa tribu furent
également honorés que Sawda ait été distinguée pour devenir l'épouse du Prophète , lui-même issu d'une famille noble de la Mecque. Nombreux se convertirent à cette occasion, convaincus par le message de l'Islam et séduits par la simplicité du Prophète .
Sawda, fut une grande amie pour certaines des autres épouses dont nous parlerons plus loin,en particulier pour Aicha, qui était encore jeune lors de son entrée dans la maison de l'Envoyé d'Allah ,
Plus tard, elle retrouva parmi les Mères des Croyants certaines de celles avec lesquelles elle avait émigré.
Nous savons qu'elle accompagnait le Prophète , lors du pèlerinage de l'Adieu. Durant la nuit de Mozdalifa, elle demanda la permission de retourner vers Mina avant la grande foule du matin, car elle avait du mal à se déplacer.
Le Prophète , l'y autorisa.
C'est Aicha, qui nous parle le mieux d'elle, car sa personnalité très discrète,
n'a pas donné lieu à d'aussi nombreuses observations que pour certaines autres épouses.
Nous savons, cependant, qu'elle était agréable de compagnie et très charitable.
Elle faisait parfois rire le Prophète .
Ainsi, Aicha, a dit à son sujet :
« Je n'ai guère connu de femme à laquelle j'aurais aimé ressembler autant que Sawda » [Rapporté par Mouslim]
Aicha, nous rapporte encore que :
« Lorsque Sawda eut atteint un certain âge, elle m'a cédé sa nuit avec l'Envoyé d'Allah » [Rapporté par Mouslim]
L'Envoyé d'Allah , assignait à chacune de ses épouses une journée avec la nuit correspondante.
Sawda, avait fait don de son jour à Aicha pour se rendre agréable au Prophète
Au moment de la révélation du verset de l'option, elle avait choisi de demeurer Mère des Croyants,
mais elle avait renoncé aux visites conjugales de l'Envoyé d'Allah, .
Le Prophète avait permis aux femmes de sortir, en disant à Sawda :
« II vous est permis de sortir de vos maisons pour votre besogne » [Tafsîr lbn Kathîr]
Après la disparition de Mohammed , Sawda n'accomplit plus aucun voyage, et demeura chez elle. Elle renonça même à se rendre en pèlerinage à la Mecque.
Elle avait auparavant accompagné le Prophète , pour le pèlerinage et pour la 'Umra.
Un jour, elle dit au Prophète : « J'ai prié derrière toi cette nuit.
Tu es resté dans la prosternation (si longtemps) que j'ai bouché mon nez de peur qu'il ne saigne »
Toujours selon Aicha, quelques-unes des épouses avaient posé la question :
« Quelle sera celle d'entre nous qui sera la plus prompte à te rejoindre après ta mort ? »
- « Celle dont la main est la plus large »
répondit-il. Elles prirent un roseau pour mesurer les mains de chacune et ce fut Sawda, qui avait la main la plus large.
Plus tard, elles comprirent que lorsque le Prophète leur avait parlé de la « largeur de la main »
il avait voulu parler de celle qui était la plus généreuse et qui faisait le plus d'aumônes !
Précisément, Sawda donnait tout ce qu'elle possédait.
Aicha, nous rapporte qu'elle était très généreuse.
Le décès de Sawda
Or, d'après ce qui est rapporté, Sawda fut l'une des plus promptes des Mères
des Croyants à mourir après la disparition du Prophète . Et c'était,
aux dires mêmes des Mères des Croyants, elle qui aimait le plus faire l'aumône avec Zaynab bint Jahsh.
On croit savoir qu'elle est morte en l'an 24 de l'Hégire, vers la fin du califat de Omar.
Elle devait avoir entre soixante-dix et soixante-quinze ans.
Toutefois, selon une autre source, on trouve qu'elle serait morte en 54 de l'Hégire
il faudrait alors en conclure qu'elle aurait été âgée de plus de cent ans. Mais,
si elle devait être avec Zaynab, la plus prompte à rejoindre le Prophète ,
nous nous trouvons devant une contradiction. Allah est le plus Savant.
Elle fut enterrée dans le cimetière des femmes de Médine.
Elle légua son appartement à Aicha, , sa grande amie. En effet,
leurs appartements étaient mitoyens et cela permit à Aicha d'agrandir
le sien qui était devenu petit après l'enterrement du Prophète ,
dans sa chambre, à l'endroit même où il avait rendu le dernier souffle.
Qu'Allah soit satisfait de Sawda.
source
La Mère des Fidèles Aicha Bintou Abi Bakr (623-678)
Fille d'Abou Bakr A'ssiddique, l'un des plus proches amis du Prophète et l'un des premiers convertis à l'islam pensa qu'il serait bon de se lier plus étroitement avec son maître.
Il songea à lui proposer sa fille 'Aicha. Elle n'avait que 6 ans. C'était une jolie fille. On les fiança donc. Ces choses ne paraissaient pas extraordinaires à l'époque.
Le prophète ne l'épousa réellement que trois ans plus tard, alors qu'il n'avait d'autre femme que Sawda.
Hadith 114 dans Sahîh Mouslim:
Aïcha a dit : " J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans . lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi ".
Puis elle relatait : "Nous nous rendîmes à Médine. J'avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu mes cheveux; mais ils repoussèrent abondamment et m'arrivèrent jusqu'aux épaules. Ma mère, Oum Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m'appela et je me rendis à son appel sans savoir ce qu'elle voulait de moi.
Elle me prit par la main, me fit rester sur la porte de la maison, jusqu'à ce que ma respiration haletante se fût calmée.
Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se trouvaient des femmes des 'Ansar qui me dirent: "A toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure fortune!" Ma mère m'ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent le visage et la tête, et se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains."
Veuve à 18 ans et condamnée au célibat, elle fut une femme exceptionnelle, qui joua un grand rôle dans l'islam naissant. Elle transmis de très nombreuses traditions sur la vie de son mari..
Elle est considérée comme l'un des plus grands juristes de l'islam naissant.
Elle mourut en 678.
La Mère des Fidèles Hafsa Bintou Omar ( vers 625 à 20 ans )
Hafsa Bintou Omar Ibnou L'khattab était mecquoise de la tribu des 'Adi.
Uni à Abû Bakr par son mariage avec 'Aicha , le Prophète s'unit à 'Umar en épousant sa fille Hafsa, dont le mari avait été tué à la bataille d'Ohoud en 625.
Elle était âgée de 20 ans..
En l'épousant, Mohammed obéissait non seulement à son amitié pour 'Umar, mais aussi aux versets du Coran qui recommandaient d'assurer l'existence des veuves et des orphelins que laissaient derrière eux les martyrs...
Hafsa eut une grande influence dans le harem du Prophète , bien qu'elle laissât 'Aicha jouer le premier rôle.
Hafsa était une des rares femmes de cette époque qui savait lire et écrire. Elle aussi a transmis un nombre considérable de traditions sur le Prophète .
La Mère des Fidèles Zaïnab Bintou Khozayma ( 626-626à 30 ans )
Zaïnab Bintou Khuzayma était déjà deux fois veuve quand le Prophète l'épousa en 636. elle avait perdu son deuxième mari dans la bataille de Badr et était âgée d'environ 30 ans.
Mais elle mourut trois mois après son mariage avec le Prophète .
La Mère des Fidèles Oumou Salama Hind ( 626-683 )
Oum Salama Hind était la fille d'Abû Oumayya ben al-Moughîra, Mecquoise de la tribu des Makhzûm.
Elle était une proche parente de Khalid ibn al-Walid , le grand conquérant des débuts de l'islam.
Elle était également veuve. Son mari avait été tué à la bataille d'Ohoud en 625, et le Prophète l'avait recueillie après la mort de Zaïnab .
Elle était déjà assez âgée et avait quatre enfants de son premier mari.
Elle était poétesse. Elle savait aussi lire et mourut en 61 de l'hégire, c.-à-d. en 683.
La Mère des Fidèles Zaïnab Bintou Jahch ( 625-642 à 35 ans )
C'est Zaynab, fille de Jahch, cousine du Prophète , sa mère étant sa tante paternelle.
Zaynab avait été mariée ave Zayd, Radhiya Allahou ‘Anhou, ancien esclave que Prophète , avait libéré et élevé comme son fils, et que l’on appela, pendant 35 ans « Zayd fils de Mohammed », jusqu’à ce que soit révélé le Verset interdisant l’adoption. Après quoi, Zayd fut appelé « Zayd ibn Harithah »
« Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. » (S33/V5)
La vie conjugale de ce couple n’allait pas très bien et Zayd voulut divorcer d’avec elle, mais le Prophète , lui conseilla de n’en rien faire. Il s’écoula encore un peu de temps et le couple se sépara.
« Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfait, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et crains Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte.». (S33/V37)
A cette époque, on n’épousait ni la veuve, ni la divorcé d’un fils adoptif. Or voici que furent révélés des versets réglant désormais les points soulevés. D’abord un premier verset (celui que nous venons de citer) interdisant de donner son nom au fils adoptif, puis, quelque temps après le divorce de Zayd avec Zaynab un second verset ordonnant au Prophète , d’épouser cette dernière.
« Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté.» (S33/V37)
Il faut voir ici que cette est donné au Prophète , afin de montrer aux musulmans ce qui est licite et ce qui ne l’est pas et de leur enjoindre de changer certaines de leurs habitudes coutumière.
Nous savons que Zaynab se plaisait parfois à rappeler aux autres épouses du Prophète , que le Prophète , s’était marié avec elle sur un ordre divin et qu’Allah, Exalté soit-Il, l’a marié du Haut de Ses sept cieux alors chacune d’elle était mariée par son tuteur.
Zaynab était artisane, elle tannait les peaux, fabriquait des objets en cuir et les vendait pour faire de leur prix des œuvres charitables. Elle mourut en l’an 20 de l’Hégire.
Qu’Allah soir satisfait de notre mère Zaynab et qu’Il l’agrée. Amine
Zaynab mourut en 642.
source
La Mère des Fidèles Jowayriyya ( morte en 679 )
Djuwayriyya était de la tribu des Banû Mustaliq.
Lors de la campagne que le Prophète mena contre les Banû Mustaliq, Djuwayriyya faisait partie des prisonnières de guerre. De plus, elle était la fille du chef de la tribu. Normalement, le destin des prisonniers de guerre était l'esclavage.
Le Prophète l'affranchit et l'épousa. Ce qui permit en même temps de sceller la réconciliation avec la tribu vaincue. Mourut en 57 h/679.
La Mère des Fidèles Oumou Habiba ( 628-681 à 30 ans )
Oum Habiba était la fille d'Abû Sufiyân, le chef de La Mecque, le pire ennemi de l'islam naissant.
Convertie de très bonne heure à l'islam, Oum Habiba accompagna son époux en exil en Abyssinie, où il mourut après s'être converti au christianisme.
Le Prophète l'épousa en 628, alors qu'elle avait 30 ans, après Houdaibîya, où Abû Sufiyân commença à comprendre la victoire inéluctable de l'islam. Il rencontrera donc le Prophète à cette occasion. Mourut en 59 h / 672.
La Mère des Fidèles Safiyya Bintou Hoyay ( 629-672 )
Safiyya Binte Huyayy était une Juive de Khaybar, oasis juive contre laquelle Mohammed mena un raid en 7 h / 629..
C'était une jeune veuve. Mohammed l'épousa également en signe de réconciliation avec les vaincus..
La Mère des Fidèles Maymouna Bintou L'Harith ( 629 à 26/36 ans )s )
Maymûna Binte al-Harith était de la tribu des 'Amr Ibn Sa'sa'a.
C'était une jeune veuve, âgée de 26 (ou 36 ?) ans, lorsque le Prophète l'épousa à La Mecque en 7 h / 629, à l'époque du pèlerinage mineur, pendant la trêve de Houdaibîya qui stipulait qu'il ne devait pas rester plus de trois nuits à La Mecque.
Elle était la belle-sœur d'al-'Abbâs, personnage très important de La Mecque.
La Mère des Fidèles Rayhana ( 627 )
Rayhâna était une Juive de la tribu médinoise des Banû Quraytha.
Elle fut faite prisonnière de guerre après le raid mené contre cette tribu en l'an 5 de l'hégire, 627 de l'ère chrétienne..
Mohammed lui proposa le mariage. Mais elle préféra le statut de concubine: "Ce sera plus léger pour toi et pour moi !"
La Mère des Fidèles Maria la copte ( 629 )
Un don d'Egypte
Maria, la copte (Chrétienne Egyptienne) naquit dans un village appelé Hifin, situé sur le bord oriental du Nil. Son père, était copte et sa mère aussi. Après sa première enfance, au début donc de sa jeunesse, elle alla résider, avec sa soeur Sérine, dans le palais du dirigeant des coptes. Elle vivait en ce lieu quand elle entendit parler d'un Prophète , habitant la Presqu'île arabique, qui appelait à une nouvelle religion céleste. Elle se trouvait dans le palais quand Hatib Ibn Abi Balta'a vint en délégation, porteur d'un message au roi. Celui-ci entra et remit la lettre en question.
Après : Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, la lettre appelait à embrasser l'Islam. Le roi lut le message, le plia avec soin et le plaça dans un étui qu'il remit à l'une de ses servantes. Ensuite, il se tourna vers Hatib et lui demanda de lui parler de ce Prophète et de le décrire. A la fin de l'exposé de l'émissaire du Prophète , il dit à Hatib :
- Je savais qu'il restait encore un prophète à envoyer. Je pensais qu'il allait se manifester dans le Shâm car c'est dans cette région que les messagers sont issus. Je vois qu'il vient d'apparaître dans une terre arabe... Malheureusement, les coptes ne m'obéiront pas.
Il ne pouvait donc embrasser l'Islam, sans quoi il risquerait certainement de perdre son trône. Or, il ne voulait pas se séparer de son autorité sur son peuple.
Dans sa réponse au Prophète , le roi le remercia en l'informant qu'il envoyait, avec son émissaire, deux femmes coptes, de hautes conditions sociales, ainsi que des vêtements somptueux et un mulet qu'il pourrait monter.
En remettant le message à Hatib, il s'excusa de ne pas répondre favorablement à son appel d'adhésion à l'Islam car les coptes sont attachés à leur religion. Il lui demanda également de garder secret ce qui vient de se produire entre eux, afin que son peuple n'en sache absolument rien.
Après quoi, Hatib partit avec les présents royaux et les deux soeurs, Maria et Sérine. Il était compréhensible que ces dernières quittent avec regret leur patrie. Pour apaiser leur tristesse et leur faire oublier quelque peu ce qu'elles viennent d'abandonner, Hatib se mit, en cours de route, à leur raconter l'histoire antique du pays des Arabes. Il leur conta les récits et les légendes que le temps avait tissés autour de la Mecque et du Hijaz au cours des siècles. Après quoi, il leur parla du Prophète et de l'Islam. Il sut choisir les faits les plus convaincants et les arguments les plus probants, si bien que les deux soeurs furent réjouies de ce qu'elles venaient d'entendre et leurs coeurs s'ouvrirent à l'Islam et à son Prophète .
Arrivée et vie à Médine
L'arrivée de Maria et de sa soeur eut lieu en l'an VII de l'Hégire. Le Prophète venait de revenir de Hudaybiyya où il conclut un pacte avec les Qurayshites. Maria lui plut et la prit pour épouse. Quant à sa soeur, il la maria avec son poète Hasan Ibn Thabit. Le bruit courut à travers la ville qu'une belle Egyptienne, aux cheveux longs, venait d'arriver des rivages du Nil et qu'elle avait été offerte en cadeau à l'Elu de Dieu.
Une année s'écoula et Maria menait une vie heureuse. Sa nostalgie de l'Egypte s'estompa. A présent, elle se familiarisa avec la vie médinoise et vivait paisiblement dans la Maison du Prophète . Aussi, accepta-t-elle volontiers de porter le Hijab, au même titre que les Mères des croyants.
Sa situation s'identifiait quelque peu à Hagar, la femme d'Abraham, qui, elle aussi, quitta l'Egypte, dans son état d'esclave, pour venir s'installer au Hijaz, en femme libre. Présentement, la différence portait sur le fait que sa compatriote donna naissance à Ismael. Allait-elle, à son tour, donner un enfant au Prophète ? C'est que son mari, depuis la mort de Khadija eut plusieurs épouses, pourtant, aucune d'elles ne lui donna un héritier mâle.
La bonne nouvelle
Deux années s'étaient écoulées depuis son mariage avec l'Envoyé de Dieu. Le souvenir de Hajar et d'Ismaël continuait à habiter son esprit quand, un jour, elle sentit qu'elle portait un enfant dans son ventre. Cependant, elle n'y croyait pas, se figurant que ce n'était qu'une illusion qu'elle se faisait. C'était peut-être son imagination qui lui jouait un tour. C'est pourquoi, vivant encore dans le doute, elle cacha la nouvelle pendant un ou deux mois. Cependant, au fur et à mesure que la grossesse prenait forme, le doute se transforma en certitude. Ce n'était plus un rêve mais bel et bien une réalité.
Maria communiqua d'abord la bonne nouvelle à sa sœur Sérine qui l'assura qu'elle portait bien un enfant dans son ventre. Elle fut transportée de joie et elle annonça au Prophète la prochaine naissance d'un enfant. Celui ci leva les yeux au Ciel et remercia, à son tour, son Créateur. Sa joie atténua quelque peu la tristesse qui l'envahi après le décès de ses filles Zaynab, Roqayya et Oum Kolthoum.
L'évènement ne tarda pas à faire le tour de la ville :
- L'Elu de Dieu attendait un enfant de Maria l'Egyptienne.
Nous pouvons imaginer le désarroi des autres épouses. Voilà une femme étrangère enceinte alors qu'elle n'avait séjourné qu'une année avec le Prophète , au moment où elles-mêmes n'avaient pas porté de descendant dans leur ventre après plusieurs années dans sa Maison. C'était le destin.
Le Prophète craignait pour la santé de Maria. Aussi, la transporta-t-il dans les faubourgs de Médine afin qu'elle jouisse du calme et préserve la santé de l'enfant qui allait naître. Sérine resta auprès de sa sœur Maria pour prendre soin d'elle jusqu'au jour de la naissance, à savoir la nuit du mois de Dhu-l-Hijja, an VIII de l'Hégire. Le Prophète fit appel à une sage-femme et s'isola dans un coin de la maison où il s'adonna aux prières et aux implorations.
La sage femme lui annonça la naissance d'un garçon qui, issu d'un homme libre, allait affranchir sa mère de son état d'esclave. L'envoyé de Dieu était transporté de joie. Il nomma son fils Ibrahim, nom du père des croyants. Il distribua en aumônes une quantité d'orge égale au poids du nourrisson.
Un jour, le Prophète prit son fils dans ses bras et le porta chez Aisha afin que celle-ci puisse y voir les traits similaires aux siens. Certes, l'épouse préférée retint ses larmes de joie. Elle se retint de montrer sa jalousie mais elle la manifesta sous une autre forme :
- Je ne vois aucune ressemblance entre toi et ce fils.
Aicha avait dit plus tard, qu'elle n'avait jamais été jalouse d'une femme autant que de Maria car elle était non seulement belle mais aussi Dieu lui accorda un enfant alors que les autres épouses en étaient privées.
Le décès d'Ibrahim
Hélàs ! Le bonheur de Maria ne dura qu'une année et un peu plus. Elle allait connaître une épreuve terrible et une période amère : la perte de son enfant. Celui ci tomba malade alors qu'il n'avait pas encore clos ses deux années. Maria fit appel à sa sœur pour lui tenir compagnie et veillait avec elle autour du lit d'Ibrahim. Cependant, la vie de ce dernier commença à s'éteindre petit à petit.
Le Prophète , apprenant la mauvaise nouvelle, arriva à la maison, appuyé sur l'épaule de Abd ar-Rahman ibn Awf, parce que la douleur et la souffrance lui firent perdre ses forces. Il prit son fils dans les bras de sa mère et le mit sur ses genoux, le cœur triste.
Il ne restait plus à l'Elu de Dieu qu'à dire que telle était la volonté divine. La mort était le lot de tous les humains. Les derniers rejoindront toujours les premiers, ajoutant un deuil à un autre. Certes, les yeux pleurent et le coeur est triste, mais, en aucune manière, ils ne se lamentent du sort décidé par le Créateur.
Il se tourna vers Maria, attendri par l'état où elle se trouvait. Il lui dit :
- Ibrahim est mon fils. Son allaitement se poursuivra au Paradis.
Il fit alors appel à son neveu, al-Fadl, le fils de 'Abbas pour laver le petit garçon tandis que lui, il demeura assis dans un coin, triste. Ensuite, il ensevelit son fils, s'acquitta d'une prière de quatre unités et l'ensevelit lui-même dans le cimetière d'al-Baqi.
L'éclipse solaire
Au retour de l'enterrement, le soleil se voila et l'horizon s'obscurcit. Quelqu'un dit :
- L'éclipse du soleil est conséquente à la mort d'Ibrahim.
Cette réflexion parvint aux oreilles du Prophète . Il se tourna vers ses compagnons et leur dit :
- Le soleil et la lune sont deux des signes de Dieu. Ni l'un ni l'autre ne s'éclipsent ni à la mort ni à la vie de quelqu'un.
De son côté Maria, la blessure au cœur, fit preuve de patience, acceptant avec résignation la volonté de Dieu. Elle resta cloîtrée dans sa chambre pendant la durée de l'enterrement. Ensuite, elle alla au cimetière, s'assit près de la tombe de son fils. Elle ne pouvait retenir ses larmes. Elle les avait retenues jusque là devant son mari, pour ne pas aggraver la blessure de ce dernier. Mais là, seule, ses yeux exprimaient la forte douleur de son cœur.
Le Prophète mourra une année plus tard. Il laissa Maria veuve. Celle-ci mourut en l'an XVI de l'hégire. Le calife Umar appela les gens à se rassembler et à suivre le cercueil. Il pria sur sa tombe et l'enterra dans le cimetière de Baqi.
Maintenant, ils essaient de dire que le prophète Mohammad s'est marié avec plusieurs femmes donc selon eux, c'est un homme acharné de désir ...
Mais regardons de plus prés ces mariages et cherchons où est ce "désir" :
Avant Son Premier Mariage :
Jusqu'a ces 25 ans (15 ans avant que le dieu l'envoie avec son message au monde) Le prophète reste bien loin de la fréquentation de touts femmes pourtant a son époque les hommes couchent et fréquentent les femmes normale et sans avoir peur des représailles.
Tout le monde reconnaissait en lui la pudeur le respect et sa honnêteté et qu'il n'approcha jamais la fornication malgré que les moyens étaient fort disponibles en son temps, surtout pour un jeune homme.
Malgré tout cela le prophète n'a jamais commis une seule erreur, où est le désir dont ils parlent ?!!
Son Premier Mariage :
Quand il a eu 25 ans, le prophète n'était pas allé chercher la jeune vierge de son âge, qui serait plus attractif pour les chercheurs de plaisir. La première femme du Prophète était une veuve de 40 ans (Khadija Bintou Khouwaïlide), est-ce cela le choix à faire d'un jeune de 25 ans qui serait selon eux, assoiffé de désir ?!!
En plus il est connu que c'est Khadija qui l'a choisi après avoir touché en lui sa véracité et son honnêteté.
25 ans avec son première épouse :
Le prophète Mohammed a vécu 25 ans avec sa femme Khadija qui était 15 ans plus âgée que lui, jusqu'à ce qu'elle mourut, et même après sa mort, il la considéra toujours comme sa femme bien aimée.
Ces détracteurs trouvent ils du désir acharné dans tout cela ? Louange à Dieu et que le salut soit sur son Prophète exemple vivant de la fidélité et de l'honnêteté.
Les Autres Epouses (Après les cinquantaines) :
Les autres mariages du Prophète Mohammed étaient de la façon suivante : soit pour renforcer une amitié ou pour aider une pauvre veuve.
Quelques exemples :
Sawda Bintou Zama :
Etait une veuve très âgée. Le prophète l'épousa lorsqu'elle avait 50 ans et pourvut pour elle.
Aicha Bintou Abi-Bakr :
Etait la fille de son ami le plus cher Abou Bakr. Ceci permis de renforcer leur amitié, ce qui était coutume.
Oumou Salma Bintou Abi Oumayya:
Etait veuve et avait 4 petits enfants. Le prophète l'épousa et prit soin d'elle et de ses enfants. Elle avait 29 ans.
Ce ne sont là que quelques exemples du caractère charitable du Prophète. Comme vous pouvez le voir, se marier avec des femmes de 40 et 50 ans, ne correspond pas vraiment au comportement d'un homme acharné de désir.
La Mère des Fidèles Khadija Bintou Khouwaïlide (née vers 555 apr. JC)
Khadija Bintou Khouwaylide fils de assad fils de abdel-ouzza fils de qossay. elle fait partie des Banoi-Hashim, clan de la tribu des Banou-Asad, c'est une Mecquoise; connue comme "A-ttahira" la pure, sa mère est Fatima Bintou Zaida bintou Joundoub.
Elle avait 40 ans lorsqu'elle épousa Mohammad âgé de 25 ans. Auparavant, il été son employé, en fait son fondé de pouvoir. (Khadija était une femme riche qui engage les gens dans le commerce) donc la relation de travail qui s'est muée en relation sentimentale âpres avoir remarquer que cette homme est bien loin d'être tricheur ou voleur ou menteur.
Dans l'histoire de l'islam, Khadija est remarquable non seulement pour le soutien qu'elle sut apporter à son mari mais elle défie également tous les préjugés à propos de la place de la femme en islam. Elle n'était pas une femme oppressée, soumise mais au contraire, elle était une femme d'affaires remarquable. Après la mort de son second époux, elle avait pris l'habitude d'engager des agents de confiance, ces derniers voyageaient avec sa caravane (elle-même ne voyageait pas) et commerçaient pour son compte. Une de ses qualités particulière était qu'elle n'adorait pas les idoles, contrairement à la majorité de son peuple. C'était une femme généreuse et connue pour assister régulièrement les pauvres et les nécessiteux, aider financièrement ses proches et ceux qui n'avaient pas les moyens de se marier.
En 595, Khadija rechercha un agent pour voyager en Syrie "A'chcham" et y commercer. La renommée de Mohammed était déjà répandue à travers toute la cité de La Mecque et il était surnommé Al Amin « Le digne de confiance ». Sur les conseils d'un proche, Abou Taleb, elle lui confia ses marchandises. C'est à travers cette relation professionnelle qu'elle le connut et qu'elle pu ainsi apprécier sa sincérité et son honnêteté. Elle se proposa alors elle-même en mariage à Mohammad par l'intermédiaire de son amie Nofaysa. Le Prophète accepta. Elle avait 40 ans, il en avait 25.
Nous pouvons faire deux remarques sur ce mariage. Tout d'abord, la différence d'âge ne constitua pas une barrière. Traditionnellement, la femme doit être du même âge que l'homme ou un peu plus jeune. Dans ce mariage exemplaire, peu importe l'âge, seules la maturité et la compatibilité des personnes sont prises en compte. Ensuite, c'est elle qui demanda le Prophète en mariage et non l'inverse. Beaucoup de musulmans considèrent qu'il n'est pas correct qu'une femme ou son représentant propose le mariage ; c'est à l'homme que revient le devoir de faire la demande. Le premier mariage du Prophète montre le contraire. Il est tout à fait possible qu'une femme ou son représentant aborde la question du mariage, tant que cela est fait d'une façon décente.
Khadija donna au Prophète six enfants, deux fils et quatre filles. Le premier enfant fut un garçon, Qasim, d'où le surnom Abou l'Qasim donné au Prophète Virent ensuite Zaynab, Roqayya, Oumou Kolthoum, Fatima et Abdoullah. Les garçons moururent en bas âge.
En 610, le Prophète reçut la première révélation du Coran, il avait 40 ans. Ce fut par l'intermédiaire de l'ange Gabriel dans la grotte du mont Hira. L'importance de cet évènement secoua fortement Mohammed et la première personne vers laquelle il se dirigea pour être réconforté et conseillé fut sa femme Khadija. Il savait qu'il trouverait auprès d'elle les paroles qui le rassureraient. Elle ne fut pas prise de panique et lui répondit de la façon la plus appropriée. Elle sut trouver les mots de réconfort, lui apporter le soutien nécessaire et lui redonner confiance. Elle lui dit : " Sois fort, c'est une bonne nouvelle. Par celui qui détient l'âme de Khadija entre Ses mains, je souhaite que tu deviennes le Prophète de cette nation. Par Dieu, Dieu ne t'abandonnera jamais. Tu es bon avec les proches, tu es sincère dans ta parole, tu aides le faible, tu reçois ton invité et tu soutiens l'affligé "
Khadija fut la première à se convertir à l'islam, la première à croire aux paroles d'Allah et de Son messager.
Khadija eut l'honneur de recevoir les salutations d'Allah par l'intermédiaire de l'ange Gabriel. L'ange dit à Mohammad : « Ô Mohammad ! Transmets à Khadija des vœux de Paix de la part de son Seigneur »
Lorsque le Prophète le fit, Khadija répondit : « Dieu est Paix, et la Paix vient de Lui, et que la Paix soit sur Gabriel ! »
Cette réponse montre son intelligence et sa sagesse.
En 619, Khadija décéda d'une forte fièvre pendant le mois de Ramadan à l'âge de 65 ans, après 24 années de mariage avec le Prophète . Elle fut enterrée à Hajun, aux abords de La Mecque.
A sa mort, elle ne laissa rien de sa fortune, tout avait été dépensé pour la promotion de l'islam.
Elle eut probablement le rôle le plus important dans la vie du Prophète Mohammed . Khadija était un pilier pour son époux et la toute jeune communauté musulmane. Son amour et sa dévotion pour le Prophète et sa grande et forte foi en Allah la placent au dessus de tous dans l'histoire de l'islam. Elle est un modèle pour toutes les générations de Musulmans. Pour les musulmanes, elle est une source d'inspiration, un symbole de la femme musulmane et de son statut dans l'islam.
Elle est aussi une des meilleures femmes de tous les temps d'après les paroles du Prophète :
« Les meilleures femmes au monde sont au nombre de quatre : La vierge Marie, Assiya la femme de Pharaon, Khadija la Mère des Croyants et Fatima la fille de Mohammad »
Sa première fille, Zaïnab, se maria avec son cousin Abou l'As, dont la mère était la sœur de Khadija.
Le Quatrième calife Outhman se maria avec Roqayya et âpres sa mort il se maria aussi avec sa sœur Oumou Kolthoum.
La dernière, Fatima épousera Ali Ibnou abi-Taleb.
La Mère des Fidèles Sawda Bintou Zama (619-641 à 50 ans)
Après la mort de Khadija, Le Prophète , se retrouvait désormais seul,
qui plus est, éprouvé par la perte des deux personnes qui l'aimaient et le soutenaient vraiment.
Il dut songer à se remarier.
Il avait, en effet, de lourdes responsabilités à l'égard de sa communauté
et il fallait bien que quelqu'un de confiance le seconde dans sa maison auprès de sa famille.
Il prit donc une épouse d'un certain âge possédant une expérience et une maturité certaines.
Le Prophète se maria alors avec Sawda bint Zam'a.
Sawda bint Zam'a al'amiriyya Alqorachiyya.
Fille de Zam'a ibn Kais, elle avait été mariée avec As-Sukran ibn Amru.
Elle fut parmi les premières femmes à devenir musulmane et fut à l'origine de la conversion de son mari, As-Sukran.
En raison des persécutions infligées aux fidèles de la nouvelle religion,
certains émigrèrent pour se rendre en Abyssinie où le Négus, roi de ce pays,
leur fit un excellent accueil et les protégea de leurs poursuivants mecquois,
refusant de les leur restituer.
Sawda et son mari avaient été du premier groupe qui avait émigré. Avec eux,
se trouvaient un des frères de Sawda et un de ses cousins, également convertis et qui avaient aussi émigré.
Le mari de Sawda, dont on nous rapporte qu'il aurait apostasié,
mourut et elle se retrouva veuve, peu avant la mort de Khadîja.
Elle fit preuve de beaucoup de courage et de fermeté dans ces circonstances.
Elle revint bientôt à la Mecque.
Son mariage avec le prophète
Une femme de la Mecque parmi les premières à avoir embrassé l'Islam, Khawla,
se rendit un jour auprès du Prophète , après la mort de Khadija,
et lui suggéra de prendre une nouvelle épouse « ... soit une jeune fille, soit une veuve »,
et lui proposa notamment de demander la main de Sawda qui était son amie et avec laquelle elle avait émigré en Abyssinie.
Le Prophète , qui avait été impressionné par la force et la fermeté de cette femme de cinquante ans,
la demanda en mariage, lui témoignant ainsi de son estime.
En même temps qu'il trouvait une épouse pour veiller sur sa maison,
il offrait à cette femme une famille, un soutien.
Le mariage eut lieu au mois de Shawwal de l'an 3 avant l'Hégire,
plusieurs mois après la mort de Khadija, peu après le voyage à Ta'if.
La dot que reçut Sawda s'éleva à 400 dirhams. Fervente dans sa foi,
elle fut honorée par cette distinction. Elle fut une épouse très attentive et dévouée auprès de la famille.
En raison de ses origines modestes, les membres de sa tribu furent
également honorés que Sawda ait été distinguée pour devenir l'épouse du Prophète , lui-même issu d'une famille noble de la Mecque. Nombreux se convertirent à cette occasion, convaincus par le message de l'Islam et séduits par la simplicité du Prophète .
Sawda, fut une grande amie pour certaines des autres épouses dont nous parlerons plus loin,en particulier pour Aicha, qui était encore jeune lors de son entrée dans la maison de l'Envoyé d'Allah ,
Plus tard, elle retrouva parmi les Mères des Croyants certaines de celles avec lesquelles elle avait émigré.
Nous savons qu'elle accompagnait le Prophète , lors du pèlerinage de l'Adieu. Durant la nuit de Mozdalifa, elle demanda la permission de retourner vers Mina avant la grande foule du matin, car elle avait du mal à se déplacer.
Le Prophète , l'y autorisa.
C'est Aicha, qui nous parle le mieux d'elle, car sa personnalité très discrète,
n'a pas donné lieu à d'aussi nombreuses observations que pour certaines autres épouses.
Nous savons, cependant, qu'elle était agréable de compagnie et très charitable.
Elle faisait parfois rire le Prophète .
Ainsi, Aicha, a dit à son sujet :
« Je n'ai guère connu de femme à laquelle j'aurais aimé ressembler autant que Sawda » [Rapporté par Mouslim]
Aicha, nous rapporte encore que :
« Lorsque Sawda eut atteint un certain âge, elle m'a cédé sa nuit avec l'Envoyé d'Allah » [Rapporté par Mouslim]
L'Envoyé d'Allah , assignait à chacune de ses épouses une journée avec la nuit correspondante.
Sawda, avait fait don de son jour à Aicha pour se rendre agréable au Prophète
Au moment de la révélation du verset de l'option, elle avait choisi de demeurer Mère des Croyants,
mais elle avait renoncé aux visites conjugales de l'Envoyé d'Allah, .
Le Prophète avait permis aux femmes de sortir, en disant à Sawda :
« II vous est permis de sortir de vos maisons pour votre besogne » [Tafsîr lbn Kathîr]
Après la disparition de Mohammed , Sawda n'accomplit plus aucun voyage, et demeura chez elle. Elle renonça même à se rendre en pèlerinage à la Mecque.
Elle avait auparavant accompagné le Prophète , pour le pèlerinage et pour la 'Umra.
Un jour, elle dit au Prophète : « J'ai prié derrière toi cette nuit.
Tu es resté dans la prosternation (si longtemps) que j'ai bouché mon nez de peur qu'il ne saigne »
Toujours selon Aicha, quelques-unes des épouses avaient posé la question :
« Quelle sera celle d'entre nous qui sera la plus prompte à te rejoindre après ta mort ? »
- « Celle dont la main est la plus large »
répondit-il. Elles prirent un roseau pour mesurer les mains de chacune et ce fut Sawda, qui avait la main la plus large.
Plus tard, elles comprirent que lorsque le Prophète leur avait parlé de la « largeur de la main »
il avait voulu parler de celle qui était la plus généreuse et qui faisait le plus d'aumônes !
Précisément, Sawda donnait tout ce qu'elle possédait.
Aicha, nous rapporte qu'elle était très généreuse.
Le décès de Sawda
Or, d'après ce qui est rapporté, Sawda fut l'une des plus promptes des Mères
des Croyants à mourir après la disparition du Prophète . Et c'était,
aux dires mêmes des Mères des Croyants, elle qui aimait le plus faire l'aumône avec Zaynab bint Jahsh.
On croit savoir qu'elle est morte en l'an 24 de l'Hégire, vers la fin du califat de Omar.
Elle devait avoir entre soixante-dix et soixante-quinze ans.
Toutefois, selon une autre source, on trouve qu'elle serait morte en 54 de l'Hégire
il faudrait alors en conclure qu'elle aurait été âgée de plus de cent ans. Mais,
si elle devait être avec Zaynab, la plus prompte à rejoindre le Prophète ,
nous nous trouvons devant une contradiction. Allah est le plus Savant.
Elle fut enterrée dans le cimetière des femmes de Médine.
Elle légua son appartement à Aicha, , sa grande amie. En effet,
leurs appartements étaient mitoyens et cela permit à Aicha d'agrandir
le sien qui était devenu petit après l'enterrement du Prophète ,
dans sa chambre, à l'endroit même où il avait rendu le dernier souffle.
Qu'Allah soit satisfait de Sawda.
source
La Mère des Fidèles Aicha Bintou Abi Bakr (623-678)
Fille d'Abou Bakr A'ssiddique, l'un des plus proches amis du Prophète et l'un des premiers convertis à l'islam pensa qu'il serait bon de se lier plus étroitement avec son maître.
Il songea à lui proposer sa fille 'Aicha. Elle n'avait que 6 ans. C'était une jolie fille. On les fiança donc. Ces choses ne paraissaient pas extraordinaires à l'époque.
Le prophète ne l'épousa réellement que trois ans plus tard, alors qu'il n'avait d'autre femme que Sawda.
Hadith 114 dans Sahîh Mouslim:
Aïcha a dit : " J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans . lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi ".
Puis elle relatait : "Nous nous rendîmes à Médine. J'avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu mes cheveux; mais ils repoussèrent abondamment et m'arrivèrent jusqu'aux épaules. Ma mère, Oum Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m'appela et je me rendis à son appel sans savoir ce qu'elle voulait de moi.
Elle me prit par la main, me fit rester sur la porte de la maison, jusqu'à ce que ma respiration haletante se fût calmée.
Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se trouvaient des femmes des 'Ansar qui me dirent: "A toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure fortune!" Ma mère m'ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent le visage et la tête, et se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains."
Veuve à 18 ans et condamnée au célibat, elle fut une femme exceptionnelle, qui joua un grand rôle dans l'islam naissant. Elle transmis de très nombreuses traditions sur la vie de son mari..
Elle est considérée comme l'un des plus grands juristes de l'islam naissant.
Elle mourut en 678.
La Mère des Fidèles Hafsa Bintou Omar ( vers 625 à 20 ans )
Hafsa Bintou Omar Ibnou L'khattab était mecquoise de la tribu des 'Adi.
Uni à Abû Bakr par son mariage avec 'Aicha , le Prophète s'unit à 'Umar en épousant sa fille Hafsa, dont le mari avait été tué à la bataille d'Ohoud en 625.
Elle était âgée de 20 ans..
En l'épousant, Mohammed obéissait non seulement à son amitié pour 'Umar, mais aussi aux versets du Coran qui recommandaient d'assurer l'existence des veuves et des orphelins que laissaient derrière eux les martyrs...
Hafsa eut une grande influence dans le harem du Prophète , bien qu'elle laissât 'Aicha jouer le premier rôle.
Hafsa était une des rares femmes de cette époque qui savait lire et écrire. Elle aussi a transmis un nombre considérable de traditions sur le Prophète .
La Mère des Fidèles Zaïnab Bintou Khozayma ( 626-626à 30 ans )
Zaïnab Bintou Khuzayma était déjà deux fois veuve quand le Prophète l'épousa en 636. elle avait perdu son deuxième mari dans la bataille de Badr et était âgée d'environ 30 ans.
Mais elle mourut trois mois après son mariage avec le Prophète .
La Mère des Fidèles Oumou Salama Hind ( 626-683 )
Oum Salama Hind était la fille d'Abû Oumayya ben al-Moughîra, Mecquoise de la tribu des Makhzûm.
Elle était une proche parente de Khalid ibn al-Walid , le grand conquérant des débuts de l'islam.
Elle était également veuve. Son mari avait été tué à la bataille d'Ohoud en 625, et le Prophète l'avait recueillie après la mort de Zaïnab .
Elle était déjà assez âgée et avait quatre enfants de son premier mari.
Elle était poétesse. Elle savait aussi lire et mourut en 61 de l'hégire, c.-à-d. en 683.
La Mère des Fidèles Zaïnab Bintou Jahch ( 625-642 à 35 ans )
C'est Zaynab, fille de Jahch, cousine du Prophète , sa mère étant sa tante paternelle.
Zaynab avait été mariée ave Zayd, Radhiya Allahou ‘Anhou, ancien esclave que Prophète , avait libéré et élevé comme son fils, et que l’on appela, pendant 35 ans « Zayd fils de Mohammed », jusqu’à ce que soit révélé le Verset interdisant l’adoption. Après quoi, Zayd fut appelé « Zayd ibn Harithah »
« Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. » (S33/V5)
La vie conjugale de ce couple n’allait pas très bien et Zayd voulut divorcer d’avec elle, mais le Prophète , lui conseilla de n’en rien faire. Il s’écoula encore un peu de temps et le couple se sépara.
« Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfait, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et crains Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte.». (S33/V37)
A cette époque, on n’épousait ni la veuve, ni la divorcé d’un fils adoptif. Or voici que furent révélés des versets réglant désormais les points soulevés. D’abord un premier verset (celui que nous venons de citer) interdisant de donner son nom au fils adoptif, puis, quelque temps après le divorce de Zayd avec Zaynab un second verset ordonnant au Prophète , d’épouser cette dernière.
« Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté.» (S33/V37)
Il faut voir ici que cette est donné au Prophète , afin de montrer aux musulmans ce qui est licite et ce qui ne l’est pas et de leur enjoindre de changer certaines de leurs habitudes coutumière.
Nous savons que Zaynab se plaisait parfois à rappeler aux autres épouses du Prophète , que le Prophète , s’était marié avec elle sur un ordre divin et qu’Allah, Exalté soit-Il, l’a marié du Haut de Ses sept cieux alors chacune d’elle était mariée par son tuteur.
Zaynab était artisane, elle tannait les peaux, fabriquait des objets en cuir et les vendait pour faire de leur prix des œuvres charitables. Elle mourut en l’an 20 de l’Hégire.
Qu’Allah soir satisfait de notre mère Zaynab et qu’Il l’agrée. Amine
Zaynab mourut en 642.
source
La Mère des Fidèles Jowayriyya ( morte en 679 )
Djuwayriyya était de la tribu des Banû Mustaliq.
Lors de la campagne que le Prophète mena contre les Banû Mustaliq, Djuwayriyya faisait partie des prisonnières de guerre. De plus, elle était la fille du chef de la tribu. Normalement, le destin des prisonniers de guerre était l'esclavage.
Le Prophète l'affranchit et l'épousa. Ce qui permit en même temps de sceller la réconciliation avec la tribu vaincue. Mourut en 57 h/679.
La Mère des Fidèles Oumou Habiba ( 628-681 à 30 ans )
Oum Habiba était la fille d'Abû Sufiyân, le chef de La Mecque, le pire ennemi de l'islam naissant.
Convertie de très bonne heure à l'islam, Oum Habiba accompagna son époux en exil en Abyssinie, où il mourut après s'être converti au christianisme.
Le Prophète l'épousa en 628, alors qu'elle avait 30 ans, après Houdaibîya, où Abû Sufiyân commença à comprendre la victoire inéluctable de l'islam. Il rencontrera donc le Prophète à cette occasion. Mourut en 59 h / 672.
La Mère des Fidèles Safiyya Bintou Hoyay ( 629-672 )
Safiyya Binte Huyayy était une Juive de Khaybar, oasis juive contre laquelle Mohammed mena un raid en 7 h / 629..
C'était une jeune veuve. Mohammed l'épousa également en signe de réconciliation avec les vaincus..
La Mère des Fidèles Maymouna Bintou L'Harith ( 629 à 26/36 ans )s )
Maymûna Binte al-Harith était de la tribu des 'Amr Ibn Sa'sa'a.
C'était une jeune veuve, âgée de 26 (ou 36 ?) ans, lorsque le Prophète l'épousa à La Mecque en 7 h / 629, à l'époque du pèlerinage mineur, pendant la trêve de Houdaibîya qui stipulait qu'il ne devait pas rester plus de trois nuits à La Mecque.
Elle était la belle-sœur d'al-'Abbâs, personnage très important de La Mecque.
La Mère des Fidèles Rayhana ( 627 )
Rayhâna était une Juive de la tribu médinoise des Banû Quraytha.
Elle fut faite prisonnière de guerre après le raid mené contre cette tribu en l'an 5 de l'hégire, 627 de l'ère chrétienne..
Mohammed lui proposa le mariage. Mais elle préféra le statut de concubine: "Ce sera plus léger pour toi et pour moi !"
La Mère des Fidèles Maria la copte ( 629 )
Un don d'Egypte
Maria, la copte (Chrétienne Egyptienne) naquit dans un village appelé Hifin, situé sur le bord oriental du Nil. Son père, était copte et sa mère aussi. Après sa première enfance, au début donc de sa jeunesse, elle alla résider, avec sa soeur Sérine, dans le palais du dirigeant des coptes. Elle vivait en ce lieu quand elle entendit parler d'un Prophète , habitant la Presqu'île arabique, qui appelait à une nouvelle religion céleste. Elle se trouvait dans le palais quand Hatib Ibn Abi Balta'a vint en délégation, porteur d'un message au roi. Celui-ci entra et remit la lettre en question.
Après : Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, la lettre appelait à embrasser l'Islam. Le roi lut le message, le plia avec soin et le plaça dans un étui qu'il remit à l'une de ses servantes. Ensuite, il se tourna vers Hatib et lui demanda de lui parler de ce Prophète et de le décrire. A la fin de l'exposé de l'émissaire du Prophète , il dit à Hatib :
- Je savais qu'il restait encore un prophète à envoyer. Je pensais qu'il allait se manifester dans le Shâm car c'est dans cette région que les messagers sont issus. Je vois qu'il vient d'apparaître dans une terre arabe... Malheureusement, les coptes ne m'obéiront pas.
Il ne pouvait donc embrasser l'Islam, sans quoi il risquerait certainement de perdre son trône. Or, il ne voulait pas se séparer de son autorité sur son peuple.
Dans sa réponse au Prophète , le roi le remercia en l'informant qu'il envoyait, avec son émissaire, deux femmes coptes, de hautes conditions sociales, ainsi que des vêtements somptueux et un mulet qu'il pourrait monter.
En remettant le message à Hatib, il s'excusa de ne pas répondre favorablement à son appel d'adhésion à l'Islam car les coptes sont attachés à leur religion. Il lui demanda également de garder secret ce qui vient de se produire entre eux, afin que son peuple n'en sache absolument rien.
Après quoi, Hatib partit avec les présents royaux et les deux soeurs, Maria et Sérine. Il était compréhensible que ces dernières quittent avec regret leur patrie. Pour apaiser leur tristesse et leur faire oublier quelque peu ce qu'elles viennent d'abandonner, Hatib se mit, en cours de route, à leur raconter l'histoire antique du pays des Arabes. Il leur conta les récits et les légendes que le temps avait tissés autour de la Mecque et du Hijaz au cours des siècles. Après quoi, il leur parla du Prophète et de l'Islam. Il sut choisir les faits les plus convaincants et les arguments les plus probants, si bien que les deux soeurs furent réjouies de ce qu'elles venaient d'entendre et leurs coeurs s'ouvrirent à l'Islam et à son Prophète .
Arrivée et vie à Médine
L'arrivée de Maria et de sa soeur eut lieu en l'an VII de l'Hégire. Le Prophète venait de revenir de Hudaybiyya où il conclut un pacte avec les Qurayshites. Maria lui plut et la prit pour épouse. Quant à sa soeur, il la maria avec son poète Hasan Ibn Thabit. Le bruit courut à travers la ville qu'une belle Egyptienne, aux cheveux longs, venait d'arriver des rivages du Nil et qu'elle avait été offerte en cadeau à l'Elu de Dieu.
Une année s'écoula et Maria menait une vie heureuse. Sa nostalgie de l'Egypte s'estompa. A présent, elle se familiarisa avec la vie médinoise et vivait paisiblement dans la Maison du Prophète . Aussi, accepta-t-elle volontiers de porter le Hijab, au même titre que les Mères des croyants.
Sa situation s'identifiait quelque peu à Hagar, la femme d'Abraham, qui, elle aussi, quitta l'Egypte, dans son état d'esclave, pour venir s'installer au Hijaz, en femme libre. Présentement, la différence portait sur le fait que sa compatriote donna naissance à Ismael. Allait-elle, à son tour, donner un enfant au Prophète ? C'est que son mari, depuis la mort de Khadija eut plusieurs épouses, pourtant, aucune d'elles ne lui donna un héritier mâle.
La bonne nouvelle
Deux années s'étaient écoulées depuis son mariage avec l'Envoyé de Dieu. Le souvenir de Hajar et d'Ismaël continuait à habiter son esprit quand, un jour, elle sentit qu'elle portait un enfant dans son ventre. Cependant, elle n'y croyait pas, se figurant que ce n'était qu'une illusion qu'elle se faisait. C'était peut-être son imagination qui lui jouait un tour. C'est pourquoi, vivant encore dans le doute, elle cacha la nouvelle pendant un ou deux mois. Cependant, au fur et à mesure que la grossesse prenait forme, le doute se transforma en certitude. Ce n'était plus un rêve mais bel et bien une réalité.
Maria communiqua d'abord la bonne nouvelle à sa sœur Sérine qui l'assura qu'elle portait bien un enfant dans son ventre. Elle fut transportée de joie et elle annonça au Prophète la prochaine naissance d'un enfant. Celui ci leva les yeux au Ciel et remercia, à son tour, son Créateur. Sa joie atténua quelque peu la tristesse qui l'envahi après le décès de ses filles Zaynab, Roqayya et Oum Kolthoum.
L'évènement ne tarda pas à faire le tour de la ville :
- L'Elu de Dieu attendait un enfant de Maria l'Egyptienne.
Nous pouvons imaginer le désarroi des autres épouses. Voilà une femme étrangère enceinte alors qu'elle n'avait séjourné qu'une année avec le Prophète , au moment où elles-mêmes n'avaient pas porté de descendant dans leur ventre après plusieurs années dans sa Maison. C'était le destin.
Le Prophète craignait pour la santé de Maria. Aussi, la transporta-t-il dans les faubourgs de Médine afin qu'elle jouisse du calme et préserve la santé de l'enfant qui allait naître. Sérine resta auprès de sa sœur Maria pour prendre soin d'elle jusqu'au jour de la naissance, à savoir la nuit du mois de Dhu-l-Hijja, an VIII de l'Hégire. Le Prophète fit appel à une sage-femme et s'isola dans un coin de la maison où il s'adonna aux prières et aux implorations.
La sage femme lui annonça la naissance d'un garçon qui, issu d'un homme libre, allait affranchir sa mère de son état d'esclave. L'envoyé de Dieu était transporté de joie. Il nomma son fils Ibrahim, nom du père des croyants. Il distribua en aumônes une quantité d'orge égale au poids du nourrisson.
Un jour, le Prophète prit son fils dans ses bras et le porta chez Aisha afin que celle-ci puisse y voir les traits similaires aux siens. Certes, l'épouse préférée retint ses larmes de joie. Elle se retint de montrer sa jalousie mais elle la manifesta sous une autre forme :
- Je ne vois aucune ressemblance entre toi et ce fils.
Aicha avait dit plus tard, qu'elle n'avait jamais été jalouse d'une femme autant que de Maria car elle était non seulement belle mais aussi Dieu lui accorda un enfant alors que les autres épouses en étaient privées.
Le décès d'Ibrahim
Hélàs ! Le bonheur de Maria ne dura qu'une année et un peu plus. Elle allait connaître une épreuve terrible et une période amère : la perte de son enfant. Celui ci tomba malade alors qu'il n'avait pas encore clos ses deux années. Maria fit appel à sa sœur pour lui tenir compagnie et veillait avec elle autour du lit d'Ibrahim. Cependant, la vie de ce dernier commença à s'éteindre petit à petit.
Le Prophète , apprenant la mauvaise nouvelle, arriva à la maison, appuyé sur l'épaule de Abd ar-Rahman ibn Awf, parce que la douleur et la souffrance lui firent perdre ses forces. Il prit son fils dans les bras de sa mère et le mit sur ses genoux, le cœur triste.
Il ne restait plus à l'Elu de Dieu qu'à dire que telle était la volonté divine. La mort était le lot de tous les humains. Les derniers rejoindront toujours les premiers, ajoutant un deuil à un autre. Certes, les yeux pleurent et le coeur est triste, mais, en aucune manière, ils ne se lamentent du sort décidé par le Créateur.
Il se tourna vers Maria, attendri par l'état où elle se trouvait. Il lui dit :
- Ibrahim est mon fils. Son allaitement se poursuivra au Paradis.
Il fit alors appel à son neveu, al-Fadl, le fils de 'Abbas pour laver le petit garçon tandis que lui, il demeura assis dans un coin, triste. Ensuite, il ensevelit son fils, s'acquitta d'une prière de quatre unités et l'ensevelit lui-même dans le cimetière d'al-Baqi.
L'éclipse solaire
Au retour de l'enterrement, le soleil se voila et l'horizon s'obscurcit. Quelqu'un dit :
- L'éclipse du soleil est conséquente à la mort d'Ibrahim.
Cette réflexion parvint aux oreilles du Prophète . Il se tourna vers ses compagnons et leur dit :
- Le soleil et la lune sont deux des signes de Dieu. Ni l'un ni l'autre ne s'éclipsent ni à la mort ni à la vie de quelqu'un.
De son côté Maria, la blessure au cœur, fit preuve de patience, acceptant avec résignation la volonté de Dieu. Elle resta cloîtrée dans sa chambre pendant la durée de l'enterrement. Ensuite, elle alla au cimetière, s'assit près de la tombe de son fils. Elle ne pouvait retenir ses larmes. Elle les avait retenues jusque là devant son mari, pour ne pas aggraver la blessure de ce dernier. Mais là, seule, ses yeux exprimaient la forte douleur de son cœur.
Le Prophète mourra une année plus tard. Il laissa Maria veuve. Celle-ci mourut en l'an XVI de l'hégire. Le calife Umar appela les gens à se rassembler et à suivre le cercueil. Il pria sur sa tombe et l'enterra dans le cimetière de Baqi.