Pourquoi la poitrine engendre chez l'homme une telle obsession? Sans faire de distinction de taille ou de forme, Larry Young et Brian Alexander avancent une réponse qui renvoie le mâle à sa nature profonde et au lien tissé entre l'enfant et le sein maternel, à l'origine de comportements uniques chez un être vivant.
Stimulation unique
Dans "Le culte des seins" sur Arte, de nombreux psychiatres ou sexologues jugeaient "le sein comme surévalué et adoré, car situé près du coeur, proche du visage, de la pensée et l'âme. Mais notre attachement au sein ne révèle-t-il pas finalement notre difficulté (...) à nous détacher de notre part animale?". S'ils ne s'opposent pas à cette observation, Young et Alexander apportent une réponse plus précise. "D'un point de vue biologique, l'obsession masculine à l'égard de la poitrine est étrange. Les hommes sont les seuls êtres vivants à avoir une fascination sexuelle pour les seins d'une femme (...). De la même façon que nous sommes la seule espèce à entreprendre un massage ou une stimulation dans le cadre de préliminaires ou de l'acte sexuel à proprement parlé", relatent-ils dans la version anglophone de l'Huffington.
Sagesse pastorale
Le succès des magazines érotiques comme Playboy ou la récurrence de la nudité artistique de la femme à travers les âges sont des preuves qui viennent étayer l'étude de deux chercheurs. Selon eux, il s'agit d'une attraction naturelle, déchargée de tout aspect éducatif. "Cela ne s'apprend pas. L'attirance de l'homme est purement organique et profondément ancrée dans son cerveau. La simple vue d'une poitrine ou toute autre représentation associée, comme un soutien-gorge, sont autant de stimuli", qui dans le cadre de leur expérience, se traduit par la prise de mauvaise décision. Young et Alexander ont pu tisser un lien de cause à effet en observant le comportement de sujets masculins, hétérosexuels, à qui il était proposé de recevoir un peu d'argent immédiatemment ou une somme plus importante plus tard. Il en résulte que les hommes confrontés à des scènes pastorales préféraient attendre, alors que ceux soumis à des images ralenties de femmes dévêtues prenaient optaient pour l'argent immédiat.
S'ils n'opèrent aucune distinction entre les gros et les petits seins (qui, selon eux, n'indiquent en rien la bonne santé de la femme et donc, sa faculté à être une bonne procréatrice ou pas), ils accordent à l'amour des seins une dimension neurologique provenant de la relation entre l'enfant et la maman pendant l'allaitement. "Un nouveau-né est traité avec un contact thoracique intense. Cette stimulation envoie un signal au cerveau de la femme qui libère de l'ocytocine, l'hormone du câlin".
Si elle sera sans doute débattue dans un cénacle où circulent de multiples théories, cette étude laisse une question en suspens: qu'en est-il des nouveaux-nés mâles qui n'ont pas été allaités?
Source: 7sur7.be
Stimulation unique
Dans "Le culte des seins" sur Arte, de nombreux psychiatres ou sexologues jugeaient "le sein comme surévalué et adoré, car situé près du coeur, proche du visage, de la pensée et l'âme. Mais notre attachement au sein ne révèle-t-il pas finalement notre difficulté (...) à nous détacher de notre part animale?". S'ils ne s'opposent pas à cette observation, Young et Alexander apportent une réponse plus précise. "D'un point de vue biologique, l'obsession masculine à l'égard de la poitrine est étrange. Les hommes sont les seuls êtres vivants à avoir une fascination sexuelle pour les seins d'une femme (...). De la même façon que nous sommes la seule espèce à entreprendre un massage ou une stimulation dans le cadre de préliminaires ou de l'acte sexuel à proprement parlé", relatent-ils dans la version anglophone de l'Huffington.
Le succès des magazines érotiques comme Playboy ou la récurrence de la nudité artistique de la femme à travers les âges sont des preuves qui viennent étayer l'étude de deux chercheurs. Selon eux, il s'agit d'une attraction naturelle, déchargée de tout aspect éducatif. "Cela ne s'apprend pas. L'attirance de l'homme est purement organique et profondément ancrée dans son cerveau. La simple vue d'une poitrine ou toute autre représentation associée, comme un soutien-gorge, sont autant de stimuli", qui dans le cadre de leur expérience, se traduit par la prise de mauvaise décision. Young et Alexander ont pu tisser un lien de cause à effet en observant le comportement de sujets masculins, hétérosexuels, à qui il était proposé de recevoir un peu d'argent immédiatemment ou une somme plus importante plus tard. Il en résulte que les hommes confrontés à des scènes pastorales préféraient attendre, alors que ceux soumis à des images ralenties de femmes dévêtues prenaient optaient pour l'argent immédiat.
S'ils n'opèrent aucune distinction entre les gros et les petits seins (qui, selon eux, n'indiquent en rien la bonne santé de la femme et donc, sa faculté à être une bonne procréatrice ou pas), ils accordent à l'amour des seins une dimension neurologique provenant de la relation entre l'enfant et la maman pendant l'allaitement. "Un nouveau-né est traité avec un contact thoracique intense. Cette stimulation envoie un signal au cerveau de la femme qui libère de l'ocytocine, l'hormone du câlin".
Si elle sera sans doute débattue dans un cénacle où circulent de multiples théories, cette étude laisse une question en suspens: qu'en est-il des nouveaux-nés mâles qui n'ont pas été allaités?
Source: 7sur7.be