Un second mandat du Président de la République, son Excellence M.Macky Sall aura l’heur de propulser la démocratie sénégalaise à un niveau fort appréciable, voire louable. Si le Président Macky aura un 2ème mandat, cela lui permettra de finir ses nombreux projets déjà entamés sous son magistère, surtout dans le cadre de l’ambitieux projet, le Plan Sénégal Emergent(PSE). En outre, au terme de ce second mandat, il ne sera pas candidat à aucune élection. Donc, il ne s’attèlera qu’à organiser des élections suivant les règles de l’art. En sa qualité de Président sortant, il se positionnera, sur ces entrefaites, comme simple arbitre et après, il passera le témoin à l’homme qui sera choisi démocratiquement par le peuple sénégalais, seul détenteur de la souveraineté. Un tel état de fait sera marqué d’un caillou blanc dans le vaste boulevard de notre histoire politique. Le premier Président de la République du Sénégal, M. Léopold Sédar Senghor a usé l’article «35» de notre Constitution d’alors pour filer la volonté de tout un peuple, donc le pouvoir à son poulain de toujours, nous voulons dire, le Président Abdou Diouf. Cela était une manière…. démocratique «non démocratique» au sens Périclès du terme. Après 20 ans de gouvernance émaillés de soubresauts de toutes sortes, l’épigone Diouf a été battu au terme d’une compétition électorale ardue et, sa porte de sortie n’a pas été si envieuse ! Ses regrets d’après –pouvoir en disent long. Idem pour le Président Me Abdoulaye Wade qui a quitté le pouvoir au prix de nombreuses pertes en vies humaines .L’extra-légalité de sa candidature pour un 3ème mandat en 2012 était tant décriée par l’opposition sénégalaise et les forces vives de la Nation réunies autour du «Mouvement du 23 Juin» (M23) et autres amis de la démocratie. Donc si le Président Macky Sall arrive à obtenir un 2èmemandat, organise une Présidentielle où il ne sera pas sur la ligne de partance, cela va, sans anicroches, crédibiliser davantage notre jeu démocratie qui sera qualifié, j’en suis sûr, de «Nec Plus Ultra». Et le Président Sall, affublé en gentleman, pourra continuer à vivre dans son propre pays, circuler librement, la tête haute et sans aucun risque de représailles.
M. Alioune Badara LY,
Membre de la Convergence des Cadres Républicains
Responsable politique APR à Koungheu