Même si plus de cinq femmes dans le monde ont déjà été opérées, même si cette semaine une équipe turque a annoncé la grossesse d'une première patiente, nul doute que la transplantation d'utérus est encore une intervention expérimentale et polémique.
Expérimentale car l'intervention en elle même fait toujours l'objet de recherche et polémique parce que l'on ne sait pas encore si les risques encourus par la patiente seront à la hauteur des bénéfices qu'elle pourra en tirer, c'est à dire mener une grossesse jusqu'au bout sans dommage pour sa santé et celle de son enfant.
"Dans ce genre de technique l'objectif est d'avoir un enfant bien portant à la maison et pas seulement un test de grossesse," explique le docteur Pascal Pivert, responsable de l'assistance médicale à la procréation à Limoges et spécialiste des greffes de tissus ovariens. "Il va falloir attendre les publications scientifiques pour savoir ce qu'il se passe."
Tout commence par le prélèvement d'ovocytes qui seront ensuite congelés. Puis on greffe l'utérus, et on attend un an pour être sûr qu'il n'y a pas de rejet afin de pouvoir transférer les embryons. C'est une greffe provisoire qui est retirée une fois la grossesse obtenue pour éviter les effets secondaires.
En France, des femmes ont lancé une pétition afin d'avoir accès plus rapidement à l'opération. Mais Pascal Pivert prévient qu'il faut rester prudent. "Nous avons un programme prévu sur plusieurs années et on ne veut pas sauter des étapes. La première étape est la faisabilité du prélèvement."
Expérimentale car l'intervention en elle même fait toujours l'objet de recherche et polémique parce que l'on ne sait pas encore si les risques encourus par la patiente seront à la hauteur des bénéfices qu'elle pourra en tirer, c'est à dire mener une grossesse jusqu'au bout sans dommage pour sa santé et celle de son enfant.
"Dans ce genre de technique l'objectif est d'avoir un enfant bien portant à la maison et pas seulement un test de grossesse," explique le docteur Pascal Pivert, responsable de l'assistance médicale à la procréation à Limoges et spécialiste des greffes de tissus ovariens. "Il va falloir attendre les publications scientifiques pour savoir ce qu'il se passe."
La greffe
Le principe de cette greffe est de permettre à une femme qui n'a pas d'utérus de pouvoir porter un enfant. L'objectif c'est un enfant bien portant à la maison.Tout commence par le prélèvement d'ovocytes qui seront ensuite congelés. Puis on greffe l'utérus, et on attend un an pour être sûr qu'il n'y a pas de rejet afin de pouvoir transférer les embryons. C'est une greffe provisoire qui est retirée une fois la grossesse obtenue pour éviter les effets secondaires.
En France, des femmes ont lancé une pétition afin d'avoir accès plus rapidement à l'opération. Mais Pascal Pivert prévient qu'il faut rester prudent. "Nous avons un programme prévu sur plusieurs années et on ne veut pas sauter des étapes. La première étape est la faisabilité du prélèvement."