Quelque 43 millions d'électeurs sont appelés aux urnes en France métropolitaine pour élire le septième président de la Ve République qui restera cinq ans à la tête d'une des principales puissances mondiales, détentrice de l'arme nucléaire, membre permanent du Conseil de sécurité et moteur de l'Union européenne. Dès ce samedi, les électeurs d'outre-mer ainsi que les Français de l'étranger avaient commencé à voter.
Arrivé en tête au premier tour (28,63% des suffrages), François Hollande, 57 ans, est depuis des mois donné grand favori du scrutin organisé sur fond de crise et de chômage record. Mais avec 52% des intentions de vote contre 48% pour Nicolas Sarkozy selon une toute dernière enquête publiée vendredi soir, l'écart entre les deux hommes s'est réduit à la veille du scrutin à son plus faible niveau depuis le début de la campagne.
Francois Hollande a voté dans la matinée à Tulle (Corrèze), où il attendra les résultats en compagnie de ses proches et fera sa première déclaration ce soir. Il reviendra à Paris dans la soirée uniquement en cas de victoire.
François Bayrou a voté à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en début de matinée, Jean-Luc Mélenchon à Paris. Nicolas Sarkozy doit voter également ce matin au lycée La Fontaine dans le XVIe arrondissement de Paris. Il a remercié samedi ses équipes et des militants à son quartier général de campagne, en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.
Comme le veut la tradition, la gauche a prévu de faire la fête place de la Bastille si elle gagne, et la droite place de la Concorde. Sitôt passée l'élection présidentielle s'ouvrira une autre campagne, celle des législatives des 10 et 17 juin. Tandis que le prochain chef de l'Etat français devra, à peine élu, enchaîner les rendez-vous internationaux, G8, OTAN et Union européenne.
RFI
Arrivé en tête au premier tour (28,63% des suffrages), François Hollande, 57 ans, est depuis des mois donné grand favori du scrutin organisé sur fond de crise et de chômage record. Mais avec 52% des intentions de vote contre 48% pour Nicolas Sarkozy selon une toute dernière enquête publiée vendredi soir, l'écart entre les deux hommes s'est réduit à la veille du scrutin à son plus faible niveau depuis le début de la campagne.
Francois Hollande a voté dans la matinée à Tulle (Corrèze), où il attendra les résultats en compagnie de ses proches et fera sa première déclaration ce soir. Il reviendra à Paris dans la soirée uniquement en cas de victoire.
François Bayrou a voté à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en début de matinée, Jean-Luc Mélenchon à Paris. Nicolas Sarkozy doit voter également ce matin au lycée La Fontaine dans le XVIe arrondissement de Paris. Il a remercié samedi ses équipes et des militants à son quartier général de campagne, en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.
Comme le veut la tradition, la gauche a prévu de faire la fête place de la Bastille si elle gagne, et la droite place de la Concorde. Sitôt passée l'élection présidentielle s'ouvrira une autre campagne, celle des législatives des 10 et 17 juin. Tandis que le prochain chef de l'Etat français devra, à peine élu, enchaîner les rendez-vous internationaux, G8, OTAN et Union européenne.
Les pouvoirs et les prérogatives du président de la République |
Les Français sont appelés à élire aujourd'hui, pour la neuvième fois depuis le début de la Ve République, en 1958, leur président. Le chef de l'Etat est élu au suffrage universel direct et son mandat, depuis le référendum de septembre 2000, a été ramené de 7 à 5 ans. Le président de la République est détenteur du pouvoir exécutif, il est le chef des armées et aussi le plus haut magistrat de France. Il tient également un rôle éminent en matière de politique étrangère. Ses principales prérogatives sont définies par la Constitution de 1958. Il nomme le Premier ministre et sur proposition de ce dernier, nomme les autres membres du gouvernement. C'est lui qui promulgue les lois, peut dissoudre l'Assemblée nationale, accrédite les ambassadeurs auprès des puissances étrangères et a le droit de grâce. Depuis la réforme constitutionnelle votée en 2008, le président, en contrepartie de la protection pénale qui lui est accordée pendant la durée de son mandat, peut être destitué « en cas de manquement grave à ses devoirs ». Toutefois, le Parlement n'a pas encore adopté les modalités d'application de cette procédure, destinée à remplacer la traduction en Haute Cour de justice pour « haute trahison », auparavant prévue par la Constitution. |
RFI