e président du Conseil constitutionnel a profité de la présence des hôtes du Sénégal pour solder des comptes. « Le Conseil constitutionnel estime avoir dit le droit en toute impartialité, malgré les insultes et les contrevérités », a lancé le président du Conseil constitutionnel devant les chefs d’Etat, les délégations des gouvernements des pays amis du Sénégal et les autres couches sociales qui ont pris part à la cérémonie de prestation de serment.
Le président du Conseil constitutionnel s’est mis dans la peau d’un revanchard. Il fait manifestement allusion aux critiques balancées contre les cinq sages après la validation de la candidature de Me Abdoulaye Wade lors du scrutin du 26 février. Contre l’avis des juristes et la mobilisation des partis de l’opposition et la société civile, les membres du Conseil constitutionnel ont cautionné la participation de Me Wade à l’élection présidentielle. Les manifestations contre cette décision ont fait une dizaine de morts.
Par respect à la solennité de la cérémonie de prestation de serment et à la mémoire des victimes de la répression policière, le président du Conseil constitutionnel aurait dû éviter de rappeler aux Sénégalais ces moments sombres de leur histoire. Les hôtes du Sénégal qui ont à l’unanimité voulu saluer le bel exemple de culture démocratique administré au monde attendaient un discours rassembleur.
C’est pourquoi, le président du Mouvement Luy Jot Jotna, Chieikh Tidiane Gadio ne s’est pas privé de fustiger la démarche du président du Conseil constitutionnel. « On attendait un discours de réconciliation. Ce qu’il dit ne correspond pas à la vérité. C’est un jour de joie et de rassemblement de tous les Sénégalais », a dit le Dr Gadio. Les autres citoyens sénégalais ont manifestement le même sentiment, en attestent les cris de désapprobation des propos de M. Diakhaté qui étaient audibles dans la salle d’audience.
Le président du Conseil constitutionnel s’est mis dans la peau d’un revanchard. Il fait manifestement allusion aux critiques balancées contre les cinq sages après la validation de la candidature de Me Abdoulaye Wade lors du scrutin du 26 février. Contre l’avis des juristes et la mobilisation des partis de l’opposition et la société civile, les membres du Conseil constitutionnel ont cautionné la participation de Me Wade à l’élection présidentielle. Les manifestations contre cette décision ont fait une dizaine de morts.
Par respect à la solennité de la cérémonie de prestation de serment et à la mémoire des victimes de la répression policière, le président du Conseil constitutionnel aurait dû éviter de rappeler aux Sénégalais ces moments sombres de leur histoire. Les hôtes du Sénégal qui ont à l’unanimité voulu saluer le bel exemple de culture démocratique administré au monde attendaient un discours rassembleur.
C’est pourquoi, le président du Mouvement Luy Jot Jotna, Chieikh Tidiane Gadio ne s’est pas privé de fustiger la démarche du président du Conseil constitutionnel. « On attendait un discours de réconciliation. Ce qu’il dit ne correspond pas à la vérité. C’est un jour de joie et de rassemblement de tous les Sénégalais », a dit le Dr Gadio. Les autres citoyens sénégalais ont manifestement le même sentiment, en attestent les cris de désapprobation des propos de M. Diakhaté qui étaient audibles dans la salle d’audience.