«Mes chers compatriotes, je poursuis résolument les négociations pour que la paix tant désirée en région naturelle de Casamance, revienne, enfin, et lui redonne tout l’éclat de sa beauté». Cette déclaration du chef de l’Etat, lors de son traditionnel message, a suscité beaucoup de réactions de la part des fils de la région. Pour certains, l’heure est venue de «lier l’acte à la parole». «Depuis toujours, les intentions étaient là. Les différents chefs d’Etat qui ont précédé Macky ont toujours tenu ce discours, mais enfin, aucun acte n’a suivi», déplorera le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé qui exhorte le président à entreprendre des négociations sérieuses avec toutes les factions du Mouvement des forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc), pour qu’enfin, on assiste à cette paix tant souhaitée.
Le professeur Nouha Cissé, ancien proviseur du Lycée Djignabo, dit être resté sur sa faim, après la déclaration du Président. «L’attente est trop forte, et puisque des actes forts ont été posés, nous avions pensé qu’on viendrait nous indiquer quelques directions fortes venant renforcer les acquis d’un an de la gouvernance de Macky Sall», dira l’ancien proviseur même si, a-t-il ajouté, les chefs de l’état ont l’habitude de dire qu’on n’étale pas tout sur la place publique.
Le professeur Nouha Cissé, ancien proviseur du Lycée Djignabo, dit être resté sur sa faim, après la déclaration du Président. «L’attente est trop forte, et puisque des actes forts ont été posés, nous avions pensé qu’on viendrait nous indiquer quelques directions fortes venant renforcer les acquis d’un an de la gouvernance de Macky Sall», dira l’ancien proviseur même si, a-t-il ajouté, les chefs de l’état ont l’habitude de dire qu’on n’étale pas tout sur la place publique.