Cette année, lit-on dans le message conjoint du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki Moon et de la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova
''Cette, année, la communauté internationale a une occasion, qui ne se présente qu’une fois en une génération, de préparer pour le développement durable un programme à long terme qui succédera aux Objectifs du millénaire pour le développement lorsqu’ils arriveront à terme en 2015’’, soulignent-ils, dans un message conjoint rendu public à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse.
La bonne exécution de ce programme, souligne le texte dont copie a été transmise à l'APS, ‘’exigera que toutes les populations jouissent des droits fondamentaux à la liberté d’opinion et d’expression''.
Ces droits sont essentiels à la démocratie, la transparence, l’obligation de rendre compte et l’état de droit. Ils sont vitaux pour la dignité humaine, le progrès social et le développement inclusif’’, soulignent Ban Ki-moon et Irina Bokova.
La journée mondiale de la liberté de la presse, selon eux, ‘’souligne l’importance de médias indépendants, libres et pluralistes pour protéger et promouvoir ces droits''.
''Le journalisme est un moyen de débattre de manière éclairée sur un large éventail de questions de développement , depuis les défis environnementaux et le progrès scientifique jusqu’à l’égalité des genres, en passant par la participation des jeunes et la consolidation de la paix’’, affirment-ils.
‘’Ce n’est que lorsque les journalistes sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et les actions, qu’une bonne gouvernance peut exister’’, poursuit le message.
Même au-delà de 2015, ajoute le texte, ‘’nous devrons faire face à de graves menaces à l’encontre de la liberté de la presse dans le monde.
''Dans de nombreux pays, les journalistes et autres professionnels des médias sont, pour rendre compte de la vérité, confrontés à des obstacles systématiques allant de la censure, l’arrestation et l’emprisonnement à l’intimidation, les attaques, voire l’assassinat’’, rappelle le document.
Ban -Ki-moon et Irina Bokova affirment que ''ces abus intolérables sont la preuve que la liberté de la presse, et les droits de l’homme qui la sous-tendent, sont extrêmement fragiles et doivent être activement défendus''.
Ils rappellent que l’assemblée générale des Nations Unies a condamné sans équivoque toutes les attaques et violences contre les journalistes et le personnel des médias.
''Les gouvernements et tous les organismes et personnalités influentes doivent désormais réagir à cette condamnation en protégeant les journalistes et autres professionnels des médias'', selon eux.
Le message assure que les Nations Unies sont prêtes à jouer leur rôle.’’