328 ha de terres, objet d’un déclassement de la forêt de Bandia, avaient été concédés à la société de Bibo Bourgi depuis 2009 en vue de l’installation d’une cimenterie. Au lieu de travailler à la mise sur pied de l’usine, l’ami de Karim Wade cherche à revendre au prix de 8 milliards de francs les terres restées en friche. Le ministre des Mines n’entend pas laisser faire.
Le Quotidien ne pensait certainement pas si bien dire quand il décriait, dans son édition du lundi 3 décembre 2012, la concession faite au profit de la Sénégalaise des Industries (Sdi) de Bibo Bourgi, d’un espace large de 328 ha de terres déclassées de la forêt de Bandia dans la région de Thiès. La Sdi, dont Ibrahima Khalil dit Bibo Bourgi est le principal actionnaire, avait bénéficié depuis 2009 d’une concession pour exploiter une cimenterie sur le site de Bandia. Mais depuis que la concession lui a été octroyée, Bibo Bourgi a en tête plutôt de revendre les terres que de les mettre en valeur. Le ministre des Mines et de l’Energie, Aly Ngouille Ndiaye, vient de servir une lettre de mise en demeure à la Sdi, pour mettre en valeur les terres qui lui avaient été octroyées conformément à la convention de concession.
En effet, la société de Bibo Bourgi n’a même pas réalisé un début d’installation de la cimenterie, dont le projet avait été validé par les autorités de l’Etat. Ainsi, les vastes espaces de terres, recelant un énorme gisement de roches calcaires, matière principale pour la fabrication de ciment, sont restés inexploités et la Sdi a cherché à refiler le titre de propriété à des cimenteries comme les Ciments du Sahel, au prix de 8 milliards de francs Cfa. La cimenterie de M. Layouss, bien qu’intéressée par le site qui constitue une belle réserve foncière, n’a pas jugé opportun de l’acheter au prix demandé par la Sdi.
Le ministre Aly Ngouille Ndiaye se dit déterminé à ce que la cimenterie, annoncée par Bibo Bourgi, sorte de terre ; autrement la concession sera retirée conformément à la réglementation. Le ministre des Mines affirme ne vouloir faire montre d’aucune cruauté ou précipitation, mais tient aussi à ne pas faire montre de la moindre faiblesse. Aly Ngouille Ndiaye de préciser : «Je dois dire que je n’ai jamais rencontré Bibo Bourgi, mais un de ses collaborateurs, en l’occurrence Karim Djigo, qui se dit gérant de la Sdi m’avait approché. Je leur ai laissé assez de temps pour prouver leurs intentions de réaliser le projet, mais force est de dire que rien n’a bougé. L’Etat ne peut pas laisser ces terres inexploitées au moment où d’autres investisseurs en ont besoin et que cela peut rapporter des ressources importantes pour le pays.» Aly Ngouille Ndiaye qui bénéficie du soutien du chef de l’Etat Macky Sall, ne saurait laisser se réaliser une vulgaire opération de spéculation foncière au détriment de l’Etat du Sénégal. Ainsi, ses services avaient tenu à reconstituer tout le dossier de la concession réalisée au profit de la Sdi pour bien s’en imprégner. «Nous n’avions trouvé à notre arrivée aucun dossier relatif à cette concession. Nous avions été obligé de reconstituer le dossier pour y voir plus clair et nous pouvons maintenant demander à la Sdi d’honorer ses engagements au risque de se voir retirer la concession.»
Aly Ngouille Ndiaye ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. C’est ainsi que les services du ministère des Mines ont reçu pour instructions de regarder toutes les concessions déjà consenties à des sociétés minières. Dans cette optique, la structure du capital de la cimenterie Dangote, installée à Pout et de la société des phosphates de Matam, intéresse les autorités de l’Etat. Une opération de prise illégale d’intérêts serait à craindre dans de nombreuses sociétés d’exploitation minière.
Le Quotidien ne pensait certainement pas si bien dire quand il décriait, dans son édition du lundi 3 décembre 2012, la concession faite au profit de la Sénégalaise des Industries (Sdi) de Bibo Bourgi, d’un espace large de 328 ha de terres déclassées de la forêt de Bandia dans la région de Thiès. La Sdi, dont Ibrahima Khalil dit Bibo Bourgi est le principal actionnaire, avait bénéficié depuis 2009 d’une concession pour exploiter une cimenterie sur le site de Bandia. Mais depuis que la concession lui a été octroyée, Bibo Bourgi a en tête plutôt de revendre les terres que de les mettre en valeur. Le ministre des Mines et de l’Energie, Aly Ngouille Ndiaye, vient de servir une lettre de mise en demeure à la Sdi, pour mettre en valeur les terres qui lui avaient été octroyées conformément à la convention de concession.
En effet, la société de Bibo Bourgi n’a même pas réalisé un début d’installation de la cimenterie, dont le projet avait été validé par les autorités de l’Etat. Ainsi, les vastes espaces de terres, recelant un énorme gisement de roches calcaires, matière principale pour la fabrication de ciment, sont restés inexploités et la Sdi a cherché à refiler le titre de propriété à des cimenteries comme les Ciments du Sahel, au prix de 8 milliards de francs Cfa. La cimenterie de M. Layouss, bien qu’intéressée par le site qui constitue une belle réserve foncière, n’a pas jugé opportun de l’acheter au prix demandé par la Sdi.
Le ministre Aly Ngouille Ndiaye se dit déterminé à ce que la cimenterie, annoncée par Bibo Bourgi, sorte de terre ; autrement la concession sera retirée conformément à la réglementation. Le ministre des Mines affirme ne vouloir faire montre d’aucune cruauté ou précipitation, mais tient aussi à ne pas faire montre de la moindre faiblesse. Aly Ngouille Ndiaye de préciser : «Je dois dire que je n’ai jamais rencontré Bibo Bourgi, mais un de ses collaborateurs, en l’occurrence Karim Djigo, qui se dit gérant de la Sdi m’avait approché. Je leur ai laissé assez de temps pour prouver leurs intentions de réaliser le projet, mais force est de dire que rien n’a bougé. L’Etat ne peut pas laisser ces terres inexploitées au moment où d’autres investisseurs en ont besoin et que cela peut rapporter des ressources importantes pour le pays.» Aly Ngouille Ndiaye qui bénéficie du soutien du chef de l’Etat Macky Sall, ne saurait laisser se réaliser une vulgaire opération de spéculation foncière au détriment de l’Etat du Sénégal. Ainsi, ses services avaient tenu à reconstituer tout le dossier de la concession réalisée au profit de la Sdi pour bien s’en imprégner. «Nous n’avions trouvé à notre arrivée aucun dossier relatif à cette concession. Nous avions été obligé de reconstituer le dossier pour y voir plus clair et nous pouvons maintenant demander à la Sdi d’honorer ses engagements au risque de se voir retirer la concession.»
Aly Ngouille Ndiaye ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. C’est ainsi que les services du ministère des Mines ont reçu pour instructions de regarder toutes les concessions déjà consenties à des sociétés minières. Dans cette optique, la structure du capital de la cimenterie Dangote, installée à Pout et de la société des phosphates de Matam, intéresse les autorités de l’Etat. Une opération de prise illégale d’intérêts serait à craindre dans de nombreuses sociétés d’exploitation minière.