Selon le conseiller technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Henri Mathieu Lô, «l’Enev contribuera à la promotion de l’économie verte et à l’atteinte des objectifs de développement durable, auxquels, le Sénégal accorde une attention toute particulière ».
Initié par la conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et le ministère de l’Environnement et du Développement durable, le projet est financé par la Banque islamique de développement (Bid).
«L’examen national de l’export vert (Enev) du Sénégal, permettra d’évaluer notre potentiel de production en vue de soutenir l’émergence de filières vertes et d’exportation à haute valeur ajoutée, répondant aux normes environnementales dans les marchés internationaux», déclare le conseiller technique.
Selon lui, le Sénégal devient ainsi, le 9ème pays au monde et le 4ème au niveau africain à bénéficier de cette initiative après l’Equateur, le Vanuatu, l’Ethiopie, le Maroc, le Sultanat d’Oman le Madagascar, le Liban et le Kazakhstan.
Pour représentant de la Cnuced, Lamine Kane, le processus de formulation de l’Enev qui va s’achever en novembre 2018, comprend entre autres activités, une étude diagnostic de potentialités de produits verts à l’exportation, la sélection de filières de production à forte valeur ajoutée, et ayant le plus de potentiel à l’export.
Il s’agit aussi, explique-t-il «de la définition d’une stratégie nationale de développement de filières potentielles d’exportation vertes et l’accompagnement de sa mise en œuvre ainsi que l’organisation de rencontres d’échanges et de planification avec les potentiels acteurs concernés».
Par ailleurs le conseiller technique du ministre pense que «Ce projet demande aussi son alignement aux principaux documents de planification notamment le Pse, la lettre de politique sectorielle pour l’environnement et le développement durable, la stratégie nationale de développement durable et la contribution déterminée nationale (Cdn) aux changements climatiques».