Après la publication des listes candidates aux Locales, la bataille de Grand-Yoff a commencé entre la tête de liste de Benno bokk yaakaar et celle de Taxawu ndakaaru. Samedi, Aminata Touré, qui était l’hôte des sportifs de son fief, a tourné en dérision le bilan du maire sortant, lieutenant de Khalifa Sall. «A ce que je sache, le maire de Grand-Yoff s’appelle Mamadou Mbaye. Moi c’est Grand-Yoff qui m’intéresse. Son bilan laisse à désirer et les populations l’ont vomi. A son endroit, je lui demande où sont allées toutes les taxes que la municipalité a collectées», a déclaré le Premier ministre, qui en a profité pour couper court aux rumeurs sur un éventuel report des Locales. « Jusqu’à présent, les élections sont programmées. Alors, le 29 juin prochain, nous irons aux élections incha Allah», a-t-elle tranché.
Mimi Touré est revenu sur la nécessité d’une «gestion rigoureuse» de la municipalité. A ce titre, elle estime que «la première chose à faire est de mettre en place une disposition qui stipulera que 30% seulement du budget de fonctionnement iront au fonctionnement». Elle affirme qu’aujourd’hui, «le budget de fonctionnement est 90% voire 100%», rappelant pourtant que «la décentralisation a transféré aux communes les domaines de la santé, l’éducation, l’assainissement jusqu’à neuf domaines» alors que «le budget ne va pas là où il doit aller». C’est pourquoi, Aminata Touré insiste sur «la bonne gouvernance municipale et locale». Dans cette optique, elle préconise l’organisation fréquente de débats oraux avec les administrés pour permettre aux conseillers de faire leur bilan.
Mimi Touré est revenu sur la nécessité d’une «gestion rigoureuse» de la municipalité. A ce titre, elle estime que «la première chose à faire est de mettre en place une disposition qui stipulera que 30% seulement du budget de fonctionnement iront au fonctionnement». Elle affirme qu’aujourd’hui, «le budget de fonctionnement est 90% voire 100%», rappelant pourtant que «la décentralisation a transféré aux communes les domaines de la santé, l’éducation, l’assainissement jusqu’à neuf domaines» alors que «le budget ne va pas là où il doit aller». C’est pourquoi, Aminata Touré insiste sur «la bonne gouvernance municipale et locale». Dans cette optique, elle préconise l’organisation fréquente de débats oraux avec les administrés pour permettre aux conseillers de faire leur bilan.