
ncroyable mais vrai : hier vendredi, l’État sénégalais a montré qu’il sait faire respecter la loi… quand ça l’arrange. En moins de deux, l’Arène nationale est devenue plus calme qu’une mosquée un lundi matin. Lac de Guiers 2 et Ada Fass ont à peine eu le temps de ranger leurs gris-gris que les badauds étaient déjà dehors, sans un seul téléphone arraché, sans une chaîne envolée, sans un pickpocket en freestyle. Du jamais-vu !
Mieux encore, les paris en ligne – cette drogue numérique qui a transformé nos jeunes en zombies à lunettes de soleil – ont disparu des écrans plus vite que les promesses de campagne après les élections.
Ce pays n’a pas un problème de moyens. Il a un problème de volonté. Quand l’État veut être fort, il devient Hulk. Mais le reste du temps, il joue les Bisounours face aux voyous en col blanc et les arnaqueurs en Wi-Fi illimité.
Finalement, au Sénégal, ce n’est pas la fin de la récréation qu’il faut siffler… C’est le début du sérieux.