« Pris en flagrant délit les braqueurs reconnaissent les faits bien obligés nous avons joué et nous avons perdu disent-ils- C’est tout le contraire des délinquants financiers ces derniers ne reconnaitront pratiquement jamais les faits même si la vérité judiciaire est établie, ils continueront à nier », a déclaré le juge français Eva Joli concernant les pages noires de la justice française, rapporté par le journaliste Charles Lask dans son livre intitulé « ILS SE CROYAIENT INTOUCHABLES ».
Dans son œuvre l’auteur explique comment la société Elf Aquitaine a été pillée par des dignitaires du régime français sous l’ère du président Jacques Chirac. La justice française a à son temps joué ce rôle qu’il le fallait dans l’impartialité et la transparence pour sanctionner les différentes personnalités incriminées dans cette affaire de pillage strictement organisé.
Sous ce rapport, de tels actes basés sur la pragmatique et de l’impartialité de la part de cette justice française doit guider la nôtre pour faire face aux malversations financières constatées dans la dilapidation des deniers publics par les dignitaires du défunt régime libéral. Tout en leur accordant de présomption d’innocence, la loi doit forcément être appliquée sur les fautifs qui ont pillé les ressources économiques du pays.
En France, si c’est uniquement le cas d’une entreprise qui s’appelle Elf Aquitaine qui a été mise à genou, occasionnant le séjour carcéral de haut dignitaire du régime de Jacques Chirac. Au Sénégal c’est des multitudes d’usines et de sociétés qui ont été détruites par les ex valets du palais de la République sous règne d’Abdoulaye Wade. Le reste des sociétés sont quasi inexistantes: la SAR, Air Sénégal international, la Sénelec, les Ics, le port autonome entre autres ont perdu toutes leurs performances en moins de dix ans parceque bouffées par des personnalités politiques opportunistes.
Or, quant on confiait ce pays à ces individus c’est pour espérer qu’ils nous réalisent des bonds quantitatifs et qualitatifs dans la gouvernance économique de notre pays. Cependant on a vu des députés qui se réclamaient du président Wade au lieu du peuple qui les a élus. Des ministres qui se sont servis sur le dos du peule au lieu de servir leur patrie.
Sachant qu’ils se sont actuellement évincés ou destitués dans les sphères de l’Etat, la plupart opte pour la stratégie de calomnie et dénigrement qui a tout le temps était leur force. Actuellement vu que les audits sont enclenchés, pas de raison que cela s’arrête.
L’opinion attend beaucoup sur le devenir des résultats de ces audits pour saluer ou bannir le gouvernement sous l’ère de Macky Sall. Parce que ces audits ne sont rien d’autres que des exigences de la population sénégalaise pendant la campagne présidentielle.
Oumar NDIAYE :
Journaliste ambassadeur de la paix
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