Bien qu’il ne s’agisse pas d’une opération de rapatriement proprement dite, des Sénégalais vivant au Congo pourront regagner leur pays avec l’aide des autorités sénégalaises. La décision annoncée par l’ambassadeur du Sénégal à Brazzaville, Batoura Kane Niang, fait suite aux situations malheureuses survenues à quelques résidents les 20 et 21 octobre derniers mais aussi à la crise économique due à la chute des prix baril du pétrole, explique-t-elle.
Dans une interview accordée en fin de semaine dernière au quotidien sénégalais Le Soleil, Batoura Kane Niang, a relevé quelques motifs qui guident la décision des autorités de son pays : « Ce qui se passe, c'est que la crise pétrolière a eu des répercussions sur la situation des populations. Ainsi, les agressions et les braquages se sont multipliés. Comme il y a des zones non-sécurisées où il n'y a ni eau ni électricité où nos compatriotes sont les seules à être installés, si les malfrats viennent, ils sont les premières victimes. Il faut reconnaître que, souvent, nos compatriotes vont dans des zones infréquentables faute de moyens, mais ça fait plus de 6 mois que je leur demande de quitter », précise l’ambassadeur du Sénégal.
Les événements enregistrés lors de la campagne en vue du referendum ont, en effet, occasionné des actes de vandalisme. Selon Batoura Kane Niang, 37 boutiques de Sénégalais à Brazzaville et 160 à Pointe-Noire ont été pillées. Deux meurtres ont été enregistrés et deux agressions qui auraient pu tourner au drame. : « Il ne s’agit donc pas de rapatrier tous les Sénégalais qui le désirent mais en priorité, ceux installés dans les quartiers de PK, Kinsoundi, Mayanga et Kingouary où se sont déroulés tous ces actes malheureux. Nous avons ouvert un registre, les gens s’inscrivent et nous aviserons la tutelle après un tri des personnes exposées au danger et attendront les instructions », précise l’ambassadeur.
L’opération se déroulerait en partenariat avec la direction des Sénégalais de l’extérieur. Le but est d’informer les habitants sénégalais des zones dites « dangereuses » de s’inscrire sur le registre ouvert à l’ambassade pour les aider à rentrer « jusqu'à ce que cette situation de crise pétrolière passe et que les élections se tiennent ».
Batoura Kane Niang indique que chaque fois que se produit une situation de trouble à Brazzaville, plus de 300 Sénégalais se réfugient à l’ambassade. Elle loue cependant la collaboration de la Police congolaise et son engagement au côté des ressortissants sénégalais. : « D'ailleurs, le DG de la police nationale, le général Jean François Ndenguet que je salue et remercie au passage, a dépêché son adjoint, le général Ngoto en compagnie du colonel chargé de l’enquête pour venir à l’ambassade afin d’échanger sur la situation ainsi que sur l’avancement de l’enquête », souligne-t-elle.
« Et par coïncidence, il a trouvé beaucoup de jeunes venus exprimer leur désarroi. J’en ai profité pour qu'il s’adresse à la communauté présente et les rassure parce que la tension était telle qu'il fallait décrisper l’atmosphère. C’est ce qu’il a fait et après, nous avons tenu une réunion qui a servi à apaiser la tension », conclut Batoura Kane Niang.
Dans une interview accordée en fin de semaine dernière au quotidien sénégalais Le Soleil, Batoura Kane Niang, a relevé quelques motifs qui guident la décision des autorités de son pays : « Ce qui se passe, c'est que la crise pétrolière a eu des répercussions sur la situation des populations. Ainsi, les agressions et les braquages se sont multipliés. Comme il y a des zones non-sécurisées où il n'y a ni eau ni électricité où nos compatriotes sont les seules à être installés, si les malfrats viennent, ils sont les premières victimes. Il faut reconnaître que, souvent, nos compatriotes vont dans des zones infréquentables faute de moyens, mais ça fait plus de 6 mois que je leur demande de quitter », précise l’ambassadeur du Sénégal.
Les événements enregistrés lors de la campagne en vue du referendum ont, en effet, occasionné des actes de vandalisme. Selon Batoura Kane Niang, 37 boutiques de Sénégalais à Brazzaville et 160 à Pointe-Noire ont été pillées. Deux meurtres ont été enregistrés et deux agressions qui auraient pu tourner au drame. : « Il ne s’agit donc pas de rapatrier tous les Sénégalais qui le désirent mais en priorité, ceux installés dans les quartiers de PK, Kinsoundi, Mayanga et Kingouary où se sont déroulés tous ces actes malheureux. Nous avons ouvert un registre, les gens s’inscrivent et nous aviserons la tutelle après un tri des personnes exposées au danger et attendront les instructions », précise l’ambassadeur.
L’opération se déroulerait en partenariat avec la direction des Sénégalais de l’extérieur. Le but est d’informer les habitants sénégalais des zones dites « dangereuses » de s’inscrire sur le registre ouvert à l’ambassade pour les aider à rentrer « jusqu'à ce que cette situation de crise pétrolière passe et que les élections se tiennent ».
Batoura Kane Niang indique que chaque fois que se produit une situation de trouble à Brazzaville, plus de 300 Sénégalais se réfugient à l’ambassade. Elle loue cependant la collaboration de la Police congolaise et son engagement au côté des ressortissants sénégalais. : « D'ailleurs, le DG de la police nationale, le général Jean François Ndenguet que je salue et remercie au passage, a dépêché son adjoint, le général Ngoto en compagnie du colonel chargé de l’enquête pour venir à l’ambassade afin d’échanger sur la situation ainsi que sur l’avancement de l’enquête », souligne-t-elle.
« Et par coïncidence, il a trouvé beaucoup de jeunes venus exprimer leur désarroi. J’en ai profité pour qu'il s’adresse à la communauté présente et les rassure parce que la tension était telle qu'il fallait décrisper l’atmosphère. C’est ce qu’il a fait et après, nous avons tenu une réunion qui a servi à apaiser la tension », conclut Batoura Kane Niang.