Quels enseignements retenir des attaques terroristes au Niger ?
Le 23 mai 2013, le Niger a été lâchement frappé par un double attentat perpétré par des terroristes islamistes qui écument la bande sahélo-saharienne en toute liberté.
Ces deux attentats meurtriers commis à Agadez et à Arlit, les premiers dans l'histoire de ce pays, démontrent que la menace terroriste est toujours bien présente dans cette région et que le Niger vient de payer un lourd tribut à sa collaboration à la lutte contre l'islamisme armé dans le Sahel.
Mais au-delà de cette tragédie barbare qui menace la paix, la sécurité internationale et la stabilté des pays, la question première est qui sont ces terroristes ?
La réponse à cette question est toute simple, elle a été fournie par les intéressés eux-mêmes, à savoir le MUJAO et «Les Signataires par le sang» qui ont revendiqué ce double attentat mené conjointement par ces deux organisations.
Toutefois, le plus surprenant est que le Porte-Parole du groupe «Les Signataires par le sang», El Hassan Oul-Akhil alias Jlibib, ait révélé que les membres des commandos qui ont attaqué la caserne militaire d’Agdez et le site minier d’Areva à Arlit étaient composés essentiellement d’activistes du polisario, une organisation basée à Tindouf, en plein cœur de l’Algérie et soutenue militairement, financièrement et diplomatiquement par le pouvoir algérien pour destabiliser le Maroc et porter atteinte à sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
S’agissant de la participation du MUJAO à cet acte vil, elle a été confirmée par son Porte-Parole, Lehbib Ould Ali Ould Said Ould Joumani alias Abou Walid Adnan Sahraoui, un activiste du polisario notoirement connu dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf.
D’ailleurs, le MUJAO recrute largement dans ces camps et la grande majorité de ses effectifs sont des éléments du polisario.
Avec cet odieux double attentat contre le Niger, il apparait nettement que la collusion entre le polisario et les organisations terroristes et criminelles qui sévissent dans la bande sahélo-saharienne, notamment dans le triangle Algérie-Mauritanie-Mali, est avérée et que le polisario représente un danger certain pour la sécurité internationale.
Les camps de séquestrés sahraouis de Tindouf sont devenus aujourd’hui un terreau fertile pour le recrutement de jihadistes mais aussi un lieu de repli et où les populations sahraouies séquestrées restent sous la merci des groupes d’AQMI et de ses alliés.
Face à cette capacité de nuisance de ces groupes terroristes et criminels, il ressort que le Royaume du Maroc reste le pays le plus efficace en matière de lutte anti-terroriste en Afrique en raison de son approche préventive efficiente. Un professionnalisme et une efficacité reconnus internationalement, n’en déplaise à un certain pays qui se reconnaitra de lui-même et dont il est superflu de le citer.
En effet, les politiques de destabilisation, financées à coups de pétrodollars ont conduit le Royaume du Maroc a dressé une stratégie à plusieurs niveaux pour lutter de manière idoine contre ces cancers que sont le terrorisme et la criminalité transnationale.
A l’issue de ce propos, d’autres questions interviennent logiquement.
1/ Pourquoi l’Algérie accueille t-elle sur son territoire une organisation active dans le terroriste et la criminalité internationale ?
2/ Pourquoi certains pays, qui condamnent le terrorisme, apportent-ils leur soutien à une organisation terroriste qu’est le polisario ?
3/ Pourquoi certaines ONG’s et associations, qui défendent les Droits de l’Homme, cautionnent-elles une organisation terroriste comme le polisario ?
4/ Pourquoi certains pays abritent-ils encore des représentations du polisario sur leur territoire et leur accordent le droit de s’exprimer au sein des hémicycles de leurs représentations nationales (Chambre des députés, Sénat, Congrès, Parlement etc…) alors qu’ils s’adonnent à des activités terroristes et criminelles ?
5/ N’est-il pas certain, que demain, si ce n’est déjà fait, ces mêmes représentations du polisario ne deviennent des centres de recrutement de futurs jihadistes et centres de repérage de cibles au profit des groupes terroristes pour y perpétrés des attentats au cœur même des pays qui les abritent ?
La France, le 25 mai 2013, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, auparavant, ont été duremment touchés par le terrorisme et les menaces de poursuite de ces actes criminelles sont toujours présentes dans les communiqués des groupes islamistes extrémistes.
Même l’Afrique de l’Est et de l’Ouest sont sauvagement touchées, je cite le Nigéria, la Somalie, l’Ethiopie, le Kenya, le Cameroun sans oublier la Libye et la Tunisie pour le Maghreb et l’Asie du Sud-Est.
Aussi, je laisse le soin aux lecteurs d’apporter eux-mêmes les réponses à ces questions.
Telles sont les enseignements à retenir des terribles attentats du Niger qui nous indiquent qu’aucun pays n’est aujourd’hui à l’abri de ces monstres qui circulent en toute liberté dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf et y planifient leurs prochains forfaits en toute quiétude sous la supervision de leurs sponsors et des dirigeants du polisario.
Farid Mnebhi.
Le 23 mai 2013, le Niger a été lâchement frappé par un double attentat perpétré par des terroristes islamistes qui écument la bande sahélo-saharienne en toute liberté.
Ces deux attentats meurtriers commis à Agadez et à Arlit, les premiers dans l'histoire de ce pays, démontrent que la menace terroriste est toujours bien présente dans cette région et que le Niger vient de payer un lourd tribut à sa collaboration à la lutte contre l'islamisme armé dans le Sahel.
Mais au-delà de cette tragédie barbare qui menace la paix, la sécurité internationale et la stabilté des pays, la question première est qui sont ces terroristes ?
La réponse à cette question est toute simple, elle a été fournie par les intéressés eux-mêmes, à savoir le MUJAO et «Les Signataires par le sang» qui ont revendiqué ce double attentat mené conjointement par ces deux organisations.
Toutefois, le plus surprenant est que le Porte-Parole du groupe «Les Signataires par le sang», El Hassan Oul-Akhil alias Jlibib, ait révélé que les membres des commandos qui ont attaqué la caserne militaire d’Agdez et le site minier d’Areva à Arlit étaient composés essentiellement d’activistes du polisario, une organisation basée à Tindouf, en plein cœur de l’Algérie et soutenue militairement, financièrement et diplomatiquement par le pouvoir algérien pour destabiliser le Maroc et porter atteinte à sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
S’agissant de la participation du MUJAO à cet acte vil, elle a été confirmée par son Porte-Parole, Lehbib Ould Ali Ould Said Ould Joumani alias Abou Walid Adnan Sahraoui, un activiste du polisario notoirement connu dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf.
D’ailleurs, le MUJAO recrute largement dans ces camps et la grande majorité de ses effectifs sont des éléments du polisario.
Avec cet odieux double attentat contre le Niger, il apparait nettement que la collusion entre le polisario et les organisations terroristes et criminelles qui sévissent dans la bande sahélo-saharienne, notamment dans le triangle Algérie-Mauritanie-Mali, est avérée et que le polisario représente un danger certain pour la sécurité internationale.
Les camps de séquestrés sahraouis de Tindouf sont devenus aujourd’hui un terreau fertile pour le recrutement de jihadistes mais aussi un lieu de repli et où les populations sahraouies séquestrées restent sous la merci des groupes d’AQMI et de ses alliés.
Face à cette capacité de nuisance de ces groupes terroristes et criminels, il ressort que le Royaume du Maroc reste le pays le plus efficace en matière de lutte anti-terroriste en Afrique en raison de son approche préventive efficiente. Un professionnalisme et une efficacité reconnus internationalement, n’en déplaise à un certain pays qui se reconnaitra de lui-même et dont il est superflu de le citer.
En effet, les politiques de destabilisation, financées à coups de pétrodollars ont conduit le Royaume du Maroc a dressé une stratégie à plusieurs niveaux pour lutter de manière idoine contre ces cancers que sont le terrorisme et la criminalité transnationale.
A l’issue de ce propos, d’autres questions interviennent logiquement.
1/ Pourquoi l’Algérie accueille t-elle sur son territoire une organisation active dans le terroriste et la criminalité internationale ?
2/ Pourquoi certains pays, qui condamnent le terrorisme, apportent-ils leur soutien à une organisation terroriste qu’est le polisario ?
3/ Pourquoi certaines ONG’s et associations, qui défendent les Droits de l’Homme, cautionnent-elles une organisation terroriste comme le polisario ?
4/ Pourquoi certains pays abritent-ils encore des représentations du polisario sur leur territoire et leur accordent le droit de s’exprimer au sein des hémicycles de leurs représentations nationales (Chambre des députés, Sénat, Congrès, Parlement etc…) alors qu’ils s’adonnent à des activités terroristes et criminelles ?
5/ N’est-il pas certain, que demain, si ce n’est déjà fait, ces mêmes représentations du polisario ne deviennent des centres de recrutement de futurs jihadistes et centres de repérage de cibles au profit des groupes terroristes pour y perpétrés des attentats au cœur même des pays qui les abritent ?
La France, le 25 mai 2013, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, auparavant, ont été duremment touchés par le terrorisme et les menaces de poursuite de ces actes criminelles sont toujours présentes dans les communiqués des groupes islamistes extrémistes.
Même l’Afrique de l’Est et de l’Ouest sont sauvagement touchées, je cite le Nigéria, la Somalie, l’Ethiopie, le Kenya, le Cameroun sans oublier la Libye et la Tunisie pour le Maghreb et l’Asie du Sud-Est.
Aussi, je laisse le soin aux lecteurs d’apporter eux-mêmes les réponses à ces questions.
Telles sont les enseignements à retenir des terribles attentats du Niger qui nous indiquent qu’aucun pays n’est aujourd’hui à l’abri de ces monstres qui circulent en toute liberté dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf et y planifient leurs prochains forfaits en toute quiétude sous la supervision de leurs sponsors et des dirigeants du polisario.
Farid Mnebhi.