Le chef de l’Etat Macky Sall, son Premier ministre Mouhamed Boun Dionne et Amadou Ba cachent plus de 400 milliards d’arriérés intérieurs avec le soutien du FMI. C’est la révélation de Mamadou Lamine Diallo, député à l’Assemblée nationale dans sa question économique de la semaine (la QES TEKKI). La manne se situerait même à plus de 1024 milliards a-t-il dit avec l’eurobond inclus.
« L’opposition a demandé publiquement au Gouvernement pourquoi le gonflement à 1686, 8 milliards de l’autorisation d’emprunter du Président de la République dans la loi de finances 2018. La réponse est claire désormais, les faits étant têtus, ils ont montré que le gouvernement des « surdoués » de BBY accumule des arriérés intérieurs. En réinterprétant les données budgétaires inscrites dans la loi des finances 2018, on trouve 406 à 481 milliards d’arriérés intérieurs y compris peut-être des services faits non ordonnancés. C’est cela la vérité ».
A ce montant, poursuit il, « si vous ajoutez l’amortissement de la dette et peut-être le rachat de l’eurobond, nous sommes à 1024 milliards. Les politiciens clientélistes voudraient sans doute ajouter les 641 Milliards d’emprunts pour les investissements financés sur ressources internes, nous sommes alors à plus de 1500 milliards de besoins de financement pour Macky Sall. A combien le marché fixera ses prétentions en tenant compte des revenus futurs du pétrole et du gaz ? On sera fixé ce mois-ci. La presse spécialisée dans la finance mondiale parle du Sénégal sur les marchés et les banques engagées à cet effet ».
Le problème de fond donc, dira le Président de « Tekki » est de savoir pourquoi le FMI a fermé les yeux sur les arriérés intérieurs. « Depuis que Macky Sall a demandé un débat public sur les questions économiques, à chaque fois que j’ai posé une question, le ministère a répondu que le FMI a félicité le gouvernement pour ses performances. La responsabilité du FMI est donc engagée, en particulier son représentant à Dakar ces dernières années, l’ancien ministre mauricien. Le Sénégal n’est pas un jouet pour enfants comme le laisserait penser la remarque du Président turc » conclut-il.
« Macky Sall préfère l’économie du « compal » à la gouvernance démocratique du pétrole et du gaz »
Sur le dossier ressources naturelles, le patron de Tekki d’accuser Macky Sall de chercher à concentrer toutes les richesses dans ses mains « pour donner ensuite à qui il veut, quand il veut et combien il veut. » Ce type de gouvernance argue t’il , trouve sa prédilection dans les ressources naturelles, qui, à cause de leur caractère épuisable, produisent des rentes. Pour Diallo, Macky Sall veut simplement adopter la gouvernance « Mobutu ».
« Toute la question est de savoir comment se partager la rente. Les firmes minérales sont plus à l’aise avec un prédateur ; une entente à deux est plus facile que la transparence avec le peuple. C’est la gouvernance Mobutu Sese Seko, MSS, dans laquelle les firmes vont faire du »compal » avec les Etats africains, à charge pour les dictateurs de faire à leur tour du « niaaggal» avec leurs affidés. Avec l’affaire du gaz de St-Louis, Macky Sall veut conduire le Sénégal dans cette voie. Or, il est possible d’avoir un partenariat global avec la Mauritanie » finit il par dire.
« L’opposition a demandé publiquement au Gouvernement pourquoi le gonflement à 1686, 8 milliards de l’autorisation d’emprunter du Président de la République dans la loi de finances 2018. La réponse est claire désormais, les faits étant têtus, ils ont montré que le gouvernement des « surdoués » de BBY accumule des arriérés intérieurs. En réinterprétant les données budgétaires inscrites dans la loi des finances 2018, on trouve 406 à 481 milliards d’arriérés intérieurs y compris peut-être des services faits non ordonnancés. C’est cela la vérité ».
A ce montant, poursuit il, « si vous ajoutez l’amortissement de la dette et peut-être le rachat de l’eurobond, nous sommes à 1024 milliards. Les politiciens clientélistes voudraient sans doute ajouter les 641 Milliards d’emprunts pour les investissements financés sur ressources internes, nous sommes alors à plus de 1500 milliards de besoins de financement pour Macky Sall. A combien le marché fixera ses prétentions en tenant compte des revenus futurs du pétrole et du gaz ? On sera fixé ce mois-ci. La presse spécialisée dans la finance mondiale parle du Sénégal sur les marchés et les banques engagées à cet effet ».
Le problème de fond donc, dira le Président de « Tekki » est de savoir pourquoi le FMI a fermé les yeux sur les arriérés intérieurs. « Depuis que Macky Sall a demandé un débat public sur les questions économiques, à chaque fois que j’ai posé une question, le ministère a répondu que le FMI a félicité le gouvernement pour ses performances. La responsabilité du FMI est donc engagée, en particulier son représentant à Dakar ces dernières années, l’ancien ministre mauricien. Le Sénégal n’est pas un jouet pour enfants comme le laisserait penser la remarque du Président turc » conclut-il.
« Macky Sall préfère l’économie du « compal » à la gouvernance démocratique du pétrole et du gaz »
Sur le dossier ressources naturelles, le patron de Tekki d’accuser Macky Sall de chercher à concentrer toutes les richesses dans ses mains « pour donner ensuite à qui il veut, quand il veut et combien il veut. » Ce type de gouvernance argue t’il , trouve sa prédilection dans les ressources naturelles, qui, à cause de leur caractère épuisable, produisent des rentes. Pour Diallo, Macky Sall veut simplement adopter la gouvernance « Mobutu ».
« Toute la question est de savoir comment se partager la rente. Les firmes minérales sont plus à l’aise avec un prédateur ; une entente à deux est plus facile que la transparence avec le peuple. C’est la gouvernance Mobutu Sese Seko, MSS, dans laquelle les firmes vont faire du »compal » avec les Etats africains, à charge pour les dictateurs de faire à leur tour du « niaaggal» avec leurs affidés. Avec l’affaire du gaz de St-Louis, Macky Sall veut conduire le Sénégal dans cette voie. Or, il est possible d’avoir un partenariat global avec la Mauritanie » finit il par dire.