Les deux parties se sont glorifiées d’avoir obtenu gain de cause après la publication du verdict rendu hier à Abuja, où se trouve la cour de la CEDEAO. Un des avocats de l’Etat en l’occurrence Me Papa Khaly Niang, inscrit au barreau de Paris commente le verdict : « Premièrement, la cour a décidé que l’arrestation de Karim Wade ainsi que sa détention ne sont pas arbitraires. Elle a dit qu’elle n’est pas compétente pour apprécier des affaires en cours dans ses Etats membres.
Et enfin elle a débouté Karim Wade de toutes ses demandes de dédommagements qui étaient de 250 milliards ». De l’autre camp les avocats de Karim Wade, Ousmane Ngom, Madické Niang, Abdoulaye Baldé, Oumar Sarr et Samuel Sarr, se sont félicité de la décision rendue par la CEDEAO. Pour Me Demba Ciré Bathily, la cour a clairement dit qu’elle est compétente pour se prononcer sur les violations des droits de la personne de Karim Wade.
En plus poursuit t-il, elle a souligné que l’exécution des décisions n’est pas une faculté pour les Etats. Or fait remarquer le conseil, la seule décision rendue est l’arrêt du 22 février qui dit entre autres que les interdictions de sorties du territoire ne reposent sous aucune base légale, que le procureur spécial de la (Crei) a violé la présomption d’innocence, que le rôle de poursuite incombe à la haute cour de justice rapporte l’As. A qui profite alors ce verdict ?
Et enfin elle a débouté Karim Wade de toutes ses demandes de dédommagements qui étaient de 250 milliards ». De l’autre camp les avocats de Karim Wade, Ousmane Ngom, Madické Niang, Abdoulaye Baldé, Oumar Sarr et Samuel Sarr, se sont félicité de la décision rendue par la CEDEAO. Pour Me Demba Ciré Bathily, la cour a clairement dit qu’elle est compétente pour se prononcer sur les violations des droits de la personne de Karim Wade.
En plus poursuit t-il, elle a souligné que l’exécution des décisions n’est pas une faculté pour les Etats. Or fait remarquer le conseil, la seule décision rendue est l’arrêt du 22 février qui dit entre autres que les interdictions de sorties du territoire ne reposent sous aucune base légale, que le procureur spécial de la (Crei) a violé la présomption d’innocence, que le rôle de poursuite incombe à la haute cour de justice rapporte l’As. A qui profite alors ce verdict ?