Qui en veut à Abdoul Mbaye ?

DAKAR "Qui en veut au Premier ministre Abdoul Mbaye au point de vouloir lui pourrir la vie ?", telle est la question que beaucoup de Sénégalais comme ASI24 se posent.


Le Premier ministre qui a fait, lundi dernier, sa Déclaration de politique générale (DPG) devant la représentation parlementaire, a reçu des critiques favorables venant de bailleurs de fonds et partenaires au développement qui l’ont trouvé "ambitieux et cohérent".
"Je ne comprends pas pourquoi qu’il a été autant critiqué et attaqué. Il a fait une Déclaration de politique générale cohérente et comme il l’a dit, elle est générale. Je comprends maintenant que l’opposition décide de rester sur le terrain politique pour lui apporter la contradiction, parce qu’il est évident qu’elle ne peut le faire sur le terrain de l’économie car dans ce secteur l’ancien régime a échoué", a dit à ASI24 un expert-économiste qui a requis l’anonymat.
Selon lui, l’ancien régime a brassé en 12 ans, 18 000 milliards de francs CFA dans ses caisses. "Les députés que j’ai vu crier au plagiat et au scandale au parlement lundi dernier doivent quand même se rappeler que leur régime a brassé de l’argent comme aucun gouvernement ne l’a fait avant eux".
En dépit des 18 000 milliards de francs CFA brassés en 12 ans (on rappelle que le budget national du Sénégal est passé à plus de 1500 milliards en 2000 contre moins de la moitié en 1999 et qu’il était arrêté à plus de 2300 milliards en 2011), de la dette publique estimée à plus de 2 700 milliards de francs CFA selon le Premier ministre, les défis du Sénégal restent les mêmes.
Ils sont économiques, sociaux, énergétique, écologiques, sanitaires, éducatifs etc... En 2012, le Président Macky Sall et son gouvernement précisent qu’ils sont en plus financiers, stratégiques, démocratiques et écologiques, a constaté ASI24. Lundi, en réponse aux députés, le Premier ministre a révélé que 72 milliards de francs CFA ont été dégagés ces dernières années pour le règlement de la question des inondations.
Plusieurs autres révélations sur des supposés scandales financiers et crimes économiques ont été faites, mais il semble que le combat de l’heure porte plus sur le départ d’un "Premier ministre au bras court" pour ne pas dire "avare" en "salutations structurantes".
Par Charles FAYE

Source: ASI24

 

Abdou Khadre Cissé

Vendredi 14 Septembre 2012 08:53

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