Nous vivons une nouvelle ère. La circulation des informations sous toutes les formes, notamment audiovisuelles et digitales, introduit de nouveaux paradigmes à prendre en compte notamment par les dirigeants, de quelque niveau que ce soit.
A cet égard, une vidéo circule depuis quelques jours mettant en scène un très haut magistrat sénégalais au cours de son... bilan médical annuel (!) On se demande quelle mouche a donc piqué le Président Demba Kandji pour qu'il accepte de se livrer à un tel exercice. D'abord parce que la visite chez un médecin devrait demeurer strictement privée. Or, en l'occurrence, nous entendons largement les commentaires de son médecin sur son état de santé qui semble bon. Dieu Merci! Le juge Kandji s'avait-il que ses propos seraient le support d'une émission faisant la promotion du tourisme médical en France? Si oui, à quelles conditions? Si non...
Que de questions s'imposent!
Mais ce qui nous fâche davantage ici c'est la teneur de l'entretien de ce haut magistrat sénégalais, s’exprimant sur une chaîne française dans un hôpital américain et qui, comme pour y justifier sa présence , déclare que c'est parce que « le plateau technique » du système de santé du Sénégal ne serait pas performant. Soit.
Pourquoi? Comment? La faute à qui? Un jugement devrait, pour le moins, être motivé! Venant d'un professionnel de la justice.
En attendant des réponses à ces questions, et pour rester dans le domaine du Président Kandji, que dire du « plateau technique » de la Justice sénégalaise qui a mis trois ans pour reconnaître que les faits justifiant l’incarcération de l’Imam NDAO étaient insuffisants pour justifier une condamnation sérieuse ? Sans compter les centaines de détenus méconnus qui croupissent en détention préventive pendant des années sans être jugés ? Sans parler des conditions de travail catastrophiques des auxiliaires de justice à tous les niveaux? Sans revenir sur toutes les «affaires» dont les délibérés ne cessent de défrayer la chronique...
Pour nous avoir titillé avec cet entretien que rien ne saurait justifier, nous saisissons l'occasion pour nous interroger sur la qualité du «plateau technique» de notre justice, si prompte à condamner les opposants et si silencieuse sur les outrances des affidés du Pouvoir en place! Ne suivez pas mon regard!
Le Premier Magistrat de notre pays ayant affirmé maintenir sous le coude plusieurs dossiers délictueux, on comprend qu'il nous faille aller à... l'étranger, à la Cour de la CEDEAO notamment, pour entendre dire le droit.
Décidément, tous les «plateaux techniques» du pays doivent reconquérir notre confiance. CQFD...
Amadou Tidiane WONE
A cet égard, une vidéo circule depuis quelques jours mettant en scène un très haut magistrat sénégalais au cours de son... bilan médical annuel (!) On se demande quelle mouche a donc piqué le Président Demba Kandji pour qu'il accepte de se livrer à un tel exercice. D'abord parce que la visite chez un médecin devrait demeurer strictement privée. Or, en l'occurrence, nous entendons largement les commentaires de son médecin sur son état de santé qui semble bon. Dieu Merci! Le juge Kandji s'avait-il que ses propos seraient le support d'une émission faisant la promotion du tourisme médical en France? Si oui, à quelles conditions? Si non...
Que de questions s'imposent!
Mais ce qui nous fâche davantage ici c'est la teneur de l'entretien de ce haut magistrat sénégalais, s’exprimant sur une chaîne française dans un hôpital américain et qui, comme pour y justifier sa présence , déclare que c'est parce que « le plateau technique » du système de santé du Sénégal ne serait pas performant. Soit.
Pourquoi? Comment? La faute à qui? Un jugement devrait, pour le moins, être motivé! Venant d'un professionnel de la justice.
En attendant des réponses à ces questions, et pour rester dans le domaine du Président Kandji, que dire du « plateau technique » de la Justice sénégalaise qui a mis trois ans pour reconnaître que les faits justifiant l’incarcération de l’Imam NDAO étaient insuffisants pour justifier une condamnation sérieuse ? Sans compter les centaines de détenus méconnus qui croupissent en détention préventive pendant des années sans être jugés ? Sans parler des conditions de travail catastrophiques des auxiliaires de justice à tous les niveaux? Sans revenir sur toutes les «affaires» dont les délibérés ne cessent de défrayer la chronique...
Pour nous avoir titillé avec cet entretien que rien ne saurait justifier, nous saisissons l'occasion pour nous interroger sur la qualité du «plateau technique» de notre justice, si prompte à condamner les opposants et si silencieuse sur les outrances des affidés du Pouvoir en place! Ne suivez pas mon regard!
Le Premier Magistrat de notre pays ayant affirmé maintenir sous le coude plusieurs dossiers délictueux, on comprend qu'il nous faille aller à... l'étranger, à la Cour de la CEDEAO notamment, pour entendre dire le droit.
Décidément, tous les «plateaux techniques» du pays doivent reconquérir notre confiance. CQFD...
Amadou Tidiane WONE