Des noms sont cités ci et là pour les primaturables : Evariste Boshab, Pierre Lumbi, Simon Mbatshi Batsia, Louis-Alphonse Koyagialo, Vital Kamerhe et autres. Les entretiens entre l’UFC Léon Kengo wa Dondo et l’informateur, le député Charles Mwando Simba dans l’optique des négociations par ce dernier amorcées laissent entrevoir une nouvelle donne. Léon Kengo serait l’oiseau rare pour occuper le fauteuil laissé par Adolphe Muzito. Eu égard aux diverses irrégularités observées dans les résultats des élections publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le chef de l’Etat avait bien été inspiré de désigner un informateur afin de dégager la véritable Majorité parlementaire. Le chef de l’Etat n’aurait du tout pas confiance de cette majorité lui présentée par la CENI à voir d’innombrables contentieux électoraux où les membres de la majorité contestent l’élection de leurs pairs.
Kabila craindrait une crise politique qui pointerait déjà à l’horizon à la suite de ces résultats électoraux qui ne reflètent nullement la vérité des urnes. Si personne n’osait le lui dire tout haut, l’UFC Léon Kengo wa Dondo a osé.
Face à l’Informateur Mwando Simba, il a fait savoir l’impératif de la mise en place d’une nouvelle majorité crédible et à même de susciter un consensus en vue de préserver les intérêts supérieurs de la nation.
La proposition faite par le président de l’UFC, quoique dérangeant plus d’un dans l’ordre la prétendue majorité fabriquée par la CENI du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, paraîtrait géniale pour un avenir radieux de la RDC. Ensuite, il y a lieu de noter que la proposition de Kengo wa Dondo vient confirmer l’existence d’une crise politique qu’il faut à tout prix écarter sans quelques faux fuyants.
Les vrais amis ne se comptent que sur le tas de ceux qui vous disent la vérité en face pour résorber les difficultés auxquels l’on fait face.
La vérité dite à l’Informateur mérite de la considération auprès du chef de l’Etat. Ce dernier,’ on se le rappelle encore voudrait diriger avec la participation de tous les Congolais sans considération de quelque coloration politique. Et dire que Joseph Kabila n’hésiterait point à adhérer à la vision d’un gouvernement d’union nationale, de cohésion nationale, en vue d’une gestion inclusive.
Un atout favorable
Le poids politique de Léon Kengo wa Dondo sur l’échiquier international constituerait un atout favorable pour sa désignation au poste de Premier ministre. Il serait la personne la mieux indiquée pour faire face aux sérieuses pressions exercées sur Kabila et son régime. Les conflits post électoraux nés des joutes du 28 novembre 2011 n’ont pas manqué à jeter le discrédit sur le nouveau pouvoir. Le retard mis par les puissances occidentales à reconnaître la réélection de Kabila à la magistrature suprême cacherait une certaine intention à chercher à tout prix à nuire au régime de Kinshasa le moment venu.
Par son poids politique, Kengo qui jouit de l’intégrité morale auprès de ces Etats, serait le mieux placé pour plaider en faveur de la quiétude que bénéficierait même Joseph Kabila et tout son régime relativement aux pressions exercées par la communauté internationale par le truchement de la CPI sur l’affaire Bosco Ntaganda.
Joseph Kabila qui a grandement besoin de diriger son pays dans la paix et en entretenant de bonnes relations avec la communauté internationale, pourrait se passer des avis des partis politiques de la majorité. Surtout qu’il s’était présenté en tant que candidat indépendant à l’échéance présidentielle.
Dans son discours d’investiture, il a fait savoir qu’il s’ouvrait à tous les Congolais désireux de l’accompagner dans la révolution de la modernité. Peu importe donc leur coloration politique.
C’est donc pour dire que Joseph Kabila pourrait pêcher son Premier ministre même au sein de l’Opposition. Et Léon Kengo ferait grandement l’affaire, estiment certains observateurs de la scène politique. Ces derniers appuient ce schéma par le fait que l’UFC Kengo qui a su mener le bateau Sénat dominé par la Majorité présidentielle en douceur et en toute impartialité, offrirait le plus de garantie pour la représentation de l’Opposition au sein du nouveau gouvernement.
Les observateurs avertis sont d’avis que la communauté internationale aimerait voir la nouvelle équipe gouvernementale pilotée par un membre de l’Opposition politique. Ce dernier devra être en mesuré d’équilibrer les besoins de uns et des autres.
Sauf avis contraire de dernière minute, Kengo peut effectivement surprendre.
Daudet Luzayamo
Kabila craindrait une crise politique qui pointerait déjà à l’horizon à la suite de ces résultats électoraux qui ne reflètent nullement la vérité des urnes. Si personne n’osait le lui dire tout haut, l’UFC Léon Kengo wa Dondo a osé.
Face à l’Informateur Mwando Simba, il a fait savoir l’impératif de la mise en place d’une nouvelle majorité crédible et à même de susciter un consensus en vue de préserver les intérêts supérieurs de la nation.
La proposition faite par le président de l’UFC, quoique dérangeant plus d’un dans l’ordre la prétendue majorité fabriquée par la CENI du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, paraîtrait géniale pour un avenir radieux de la RDC. Ensuite, il y a lieu de noter que la proposition de Kengo wa Dondo vient confirmer l’existence d’une crise politique qu’il faut à tout prix écarter sans quelques faux fuyants.
Les vrais amis ne se comptent que sur le tas de ceux qui vous disent la vérité en face pour résorber les difficultés auxquels l’on fait face.
La vérité dite à l’Informateur mérite de la considération auprès du chef de l’Etat. Ce dernier,’ on se le rappelle encore voudrait diriger avec la participation de tous les Congolais sans considération de quelque coloration politique. Et dire que Joseph Kabila n’hésiterait point à adhérer à la vision d’un gouvernement d’union nationale, de cohésion nationale, en vue d’une gestion inclusive.
Un atout favorable
Le poids politique de Léon Kengo wa Dondo sur l’échiquier international constituerait un atout favorable pour sa désignation au poste de Premier ministre. Il serait la personne la mieux indiquée pour faire face aux sérieuses pressions exercées sur Kabila et son régime. Les conflits post électoraux nés des joutes du 28 novembre 2011 n’ont pas manqué à jeter le discrédit sur le nouveau pouvoir. Le retard mis par les puissances occidentales à reconnaître la réélection de Kabila à la magistrature suprême cacherait une certaine intention à chercher à tout prix à nuire au régime de Kinshasa le moment venu.
Par son poids politique, Kengo qui jouit de l’intégrité morale auprès de ces Etats, serait le mieux placé pour plaider en faveur de la quiétude que bénéficierait même Joseph Kabila et tout son régime relativement aux pressions exercées par la communauté internationale par le truchement de la CPI sur l’affaire Bosco Ntaganda.
Joseph Kabila qui a grandement besoin de diriger son pays dans la paix et en entretenant de bonnes relations avec la communauté internationale, pourrait se passer des avis des partis politiques de la majorité. Surtout qu’il s’était présenté en tant que candidat indépendant à l’échéance présidentielle.
Dans son discours d’investiture, il a fait savoir qu’il s’ouvrait à tous les Congolais désireux de l’accompagner dans la révolution de la modernité. Peu importe donc leur coloration politique.
C’est donc pour dire que Joseph Kabila pourrait pêcher son Premier ministre même au sein de l’Opposition. Et Léon Kengo ferait grandement l’affaire, estiment certains observateurs de la scène politique. Ces derniers appuient ce schéma par le fait que l’UFC Kengo qui a su mener le bateau Sénat dominé par la Majorité présidentielle en douceur et en toute impartialité, offrirait le plus de garantie pour la représentation de l’Opposition au sein du nouveau gouvernement.
Les observateurs avertis sont d’avis que la communauté internationale aimerait voir la nouvelle équipe gouvernementale pilotée par un membre de l’Opposition politique. Ce dernier devra être en mesuré d’équilibrer les besoins de uns et des autres.
Sauf avis contraire de dernière minute, Kengo peut effectivement surprendre.
Daudet Luzayamo