Le fisc espagnol a requis quatre ans et neuf mois de prison contre Carlo Ancelotti, entraîneur du Real Madrid, pour fraude fiscale, ce mardi. L’Italien a omis de déclarer plus d’un million d’euros de droits à l’image pendant deux ans. De lourdes réquisitions contre Carlo Ancelotti. Le fisc espagnol a demandé quatre ans et neuf mois de prison contre l’entraîneur du Real Madrid, jugé ce mercredi pour fraude fiscale. L’Italien est accusé d’avoir omis de déclarer plus d’un million d’euros de droits à l’image pendant deux ans de suite. Accusé d'avoir "simulé" le transfert de ses droits à l'image à des entités "dépourvues d'activité réelle" L’ancien technicien du PSG (2012-2013) n'avait enregistré dans sa déclaration de revenus que la rémunération de travail reçu par le Real, en occultant la prestation correspondant à l'exploitation de ses droits à l'image transférés à d'autres entités. Le montant du délit se chiffre à 1.062.079 euros au cours des exercices 2014 (386.361 euros) et 2015 (675.718 euros). Nommé sur le banc du Real en 2013, Ancelotti avait été démis de ses fonctions en 2015, un an avant la fin de son contrat. Le fisc a alors constaté que l’entraîneur il a loué la maison jusqu'en octobre de la même année, de sorte qu'en 2015 "l'Espagne a été son principal centre de relations personnelles et d'intérêts économiques". "Afin d'éviter l'impôt sur les revenus des droits à l'image", l'entraîneur a eu recours à un réseau "complexe" et "déroutant" de trusts et de sociétés, a ajouté le parquet. Ancelotti aurait "simulé" le transfert de ses droits à l'image à des entités "dépourvues d'activité réelle" et de capacité d'exploitation domiciliées hors d'Espagne "poursuivant ainsi l'opacité face au Trésor public espagnol et la dissimulation du véritable bénéficiaire des revenus de ses droits à l'image, afin que ni lui-même ni aucune de ces sociétés n'aient à payer d'impôts sur les sommes importantes reçues en Espagne ou à l'étranger".