Depuis la suppression par Abdoulaye Wade du premier Sénat en 2001, l’ancien personnel de l’Institution créée en janvier 1999 par le régime du Président Abdou Diouf cherche, en vain, à être recasé dans la fonction publique. Ces travailleurs courent toujours et ce sont treize ans de démarches envers les autorités libérales d’alors pour recouvrer leurs droits qui se sont soldés par des promesses jusque-là non tenues. Découragés, certains membres de ce personnel sont retournés au village, d’autres sont décédés. Les autres qui continuent à se battre pour leurs droits se disent « étonnés » d’entendre aujourd’hui ces mêmes libéraux qui « ont posé les premiers actes d’injustice en refusant de recaser le personnel de l’ex- Sénat de Diouf, dans la nouvelle création de Me Wade, à savoir le Craes, puis dans le Sénat recréé, sous prétexte que nous sommes des socialistes », explique Diamane Sarr, engagé au Sénat en qualité de chauffeur, le 1er juillet 1999. Ce dernier était hier, jeudi 13 septembre, dans nos murs, munis de quelques correspondances adressées alors aux autorités du régime de Me Abdoulaye Wade.
Le personnel du Sénat de 1999 avait ainsi adressé une lettre au Secrétaire général de la présidence, en juillet 2003, demandant leur réinsertion au sein du défunt Conseil de la République pour les Affaires économiques et sociales (Craes) dirigé à l’époque par Me Mbaye Jacques Diop. Pour seule réponse, Abdoulaye Baldé, alors Secrétaire général de la présidence, écrivait que la requête des travailleurs de l’ex Sénat « a été transmise pour étude au Ministre de la Fonction publique, du travail, de l’emploi et des organisations professionnelles, qui, en rapport avec le Ministre chargé des Relations avec les Institutions, ne manquera pas de vous informer de la suite réservée ». Il n’en a rien été, disent les concernés qui indiquent avoir saisi la même autorité, cette fois-ci pour le paiement des indemnités de réinsertion.
Sud Quotidien
Le personnel du Sénat de 1999 avait ainsi adressé une lettre au Secrétaire général de la présidence, en juillet 2003, demandant leur réinsertion au sein du défunt Conseil de la République pour les Affaires économiques et sociales (Craes) dirigé à l’époque par Me Mbaye Jacques Diop. Pour seule réponse, Abdoulaye Baldé, alors Secrétaire général de la présidence, écrivait que la requête des travailleurs de l’ex Sénat « a été transmise pour étude au Ministre de la Fonction publique, du travail, de l’emploi et des organisations professionnelles, qui, en rapport avec le Ministre chargé des Relations avec les Institutions, ne manquera pas de vous informer de la suite réservée ». Il n’en a rien été, disent les concernés qui indiquent avoir saisi la même autorité, cette fois-ci pour le paiement des indemnités de réinsertion.
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