RECENSEMENT DES COTONCULTEURS DE VELINGARA SODEFITEX ET FNPC REMOBILSENT LES PRODUCTEURS DE L’OR BLANC

Après la commercialisation du coton dans les différents zone cotonnière du Fouladou, le Directeur Général de la Société des fibres textiles du sénégal, Ahmed Bachir Diop et le Président de la fédération nationale des producteurs de coton, Moussa  Sabaly ont effectué une tournée dans le but d’assister au recensement des cotonculteurs au vu et au su de tous. Une rencontre riche en enseignements car faut il le rappeler le département de vélingara qui se trouve dans le tiers sud du pays a vu son usine de coton unauguré en 1973 et 3 ans plus tard celle de Kolda baptisé en 2002 Elhadji Ibrahima Baldé ‘Hiima’ qui fut intronisé en 1991 1992 roi du coton.  A travers ce périple, sodefitex et FNPC veulent connaître le nombre de paysans qui veulent cultiver du coton la campagne à venir. Sur ce les intrants pourront être répartis selon le recensement. Et aussi les producteurs regroupés autour du FNPC seront qui doit prendre tel nombre d’ha ou non. Parce que l’objectif visé par ces deux partenaires est de permettre aux cotonculteurs de vivre dignement de leur travail. Des organisations sont mises en place pour contribuer au développement socio économique de leurs membres et qui sont gérées démocratiquement par ceux-ci. A travers ce recensement, ils veulent ainsi renforcer la cohésion sociale au niveau de ces groupements de producteurs. Pas de discrimination liée au sexe au statut social ou à l’age. Mêmes les femmes se sont impliquées nous rassure Moussa Sabaly, le Président de la fédération nationale des producteurs de coton pour luter efficacement contre la pauvreté.  Les efforts de la Société ont été loués à Saré Wogna, localité située dans la cr de Ouasadou. Il s’est dit convaincu que les cotonculteurs qu’il représentent  peuvent produire plus s’ils sont placés dans les conditions favorables. Voulant toujours satisfaire une clientèle qui est toujours exigeante, Ils reconnaissent que le dialogue, la collaboration et le partenariat doivent être maintenus.  Ensemble, ils vont relever les défis de la filière coton. Dans tous les cas depuis 1974 la sodefitex est entrain de faire un plus pour le département.  L’alphabétisation est plus que jamais un acquis fondamental pour la société des fibres textiles. Aujourd’hui il n’y a pas dans la zone cotonnière un village où sur 100 personnes vous ne trouverez pas 3 à 4 qui n’écrivent et lisent dans leur langue nationale. Grâce à elle, moniteurs et superviseurs d’alphabétisation de beaucoup de projets et programmes ont pu bénéficier d’une formation. Sur le plan des techniques agricoles les cotonculteurs ont été bien formés. Dans le domaine de  l’élevage les laiteries foisonnent dans la zone cotonnière. Des éleveurs sont formés et des financements cherchés ont permis de mettre sur pied des structures. Avec l’arrivée d’engrais en quantité dans le  pays , Malang Baldé affirme que les cotonculteurs affichent un sourire. Avec une bonne pluviométrie et des intrants subventionnés ils sont convaincus que la campagne à venir sera plus rentable que celle que nous vivons. Seulement nous avertît il  que la filière est entrain de souffrir de l’importation de plus en plus accrue des engrais  vers d’autres pays limitrophes et ce  malgré la vigilance de la Douane et des agents de la sodefitex.

Elhadji Lonka Sabaly