REGARDEZ. Le document qui révolte les sénégalais de Mauritanie


«L’ensemble des étrangers adultes et enfants vivant sur le sol mauritanien sans aucune exception», devront se munir d’une carte de séjours à compter du 1er juin prochain.

La décision a fait l’objet d’une correspondance officielle, dont Alakhbar a une copie, adressée en date du 13 mai 2012 à toutes les missions diplomatiques et consulaires ainsi qu’aux organisations Internationales accréditées à Nouakchott. Un bureau a été ouvert pour la circonstance dans l’annexe du commissariat de Police de Tevragh Zeina 1, à Nouakchott.

Le dossier d’obtention de la carte de séjour comprend, pour le personnel diplomatique, une carte d’immatriculation au Ministère des affaires étrangères et un passeport en cours de validité.

Et, pour le personnel d’assistance technique, une lettre de demande d’établissement de carte de séjour, faite par l’administration d’emploi, un passeport en cours de validité, un contrat de bail ou une facture Somelec, Snde au nom de l’intéressé (souhaité) et une quittance de 30 Milles Ouguiyas sur place.

Les immigrés privilégiés (Sénégal, Mali et Gambie), doivent présenter une carte nationale d’identité en cours de validité, un acte tenant lieu de travail ou inscription au registre du commerce, un contrat de bail ou une facture Somelec, Snde (facultatif) et une quittance de 30 Milles Ouguiyas sur place.

Quant aux immigrés ordinaires, on leur demande un passeport en cour de validité, un acte tenant lieu de travail ou inscription au registre du commerce, un contrat de bail ou une facture Somelec, Snde (facultatif) en plus d'une quittance de 30 Milles Ouguiyas sur place.

Il est enfin demandé aux conjointes des Mauritaniens de présenter un passeport ou carte nationale d’identité suivant le statut de mariage, un acte de mariage, émanant des autorités compétentes, un contrat de bail ou facture Somelec, Snde (facultatif) et une quittance de 30 Milles Ouguiyas sur place. La carte de séjour fait suite à la décision des pouvoirs publics en Mauritanie, dans le cadre du contrôle de la gestion du flux migratoire, d’organiser la régularisation de la situation de l’ensemble des étrangers résidents sur son territoire.

Source: Cridem.org


Abdou Khadre Cissé

Lundi 21 Mai 2012 09:59

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