«La direction actuelle de l'Ajeb dirigée par Pape Ndong a hérité de la part de l'ancienne équipe sous le régime libéral, une situation financière déficitaire et très difficile. C'est cela qui explique que les employés ont dû rester, dès l'avènement de la nouvelle équipe dirigeante, 4 mois sans percevoir de salaires. A cause de la mauvaise gestion de l'ancienne équipe, nous nous sommes rendu compte que le budget de fonctionnement et d'investissement a entièrement absorbé les sursalaires. Depuis 2010, cette équipe n'a même pas daigné verser les cotisations sociales des travailleurs à l'Ipres, à la Css et à l'Ipm. Des réformes hardies s'imposaient ainsi pour surmonter les difficultés et remettre les pendules à l'heure», a révélé Bakary Traoré, chargé des affaires juridiques. Et de poursuivre : «Cela a justifié la tenue de l'assemblée générale du 3 mai dernier convoquée par la direction générale de l'Ajeb et durant laquelle une résolution a été prise pour la mise en place d'une commission pour renégocier les sursalaires des travailleurs qui doivent être minorés de 50%. La commission des ressources humaines s'est chargée de saisir, par voie épistolaire, chacun des 137 agents de la structure pour requérir leur avis sur la formule de renégociation des salaires.
«Il ne s'agit pas d'un contentieux»
Le chargé des affaires juridiques de l'Ajeb a fait remarquer que sur les 137 agents seuls 9 n'ont pas répondu favorablement, arguant que c'est leur syndicat qui devait les représenter pour les négociations avec la direction. Selon toujours le chargé des affaires juridiques, «il n'y a aucune obligation légale ou réglementaire qui astreint l'employeur à négocier dans le cadre d'un contrat individuel». Le seul cas prévu par la loi est la représentation et l'assistance devant les juridictions compétentes en matière contentieuse. Dans le cas d'espèce, il ne s'agit pas d'un contentieux mais d'une concertation. Bacary Traoré de marteler : «les arguments livrés par les 9 agents - en faisant allusion à l'article 7 du Code du travail qui parle de la liberté syndicale - sont dénués de tout fondement juridique. Au niveau de l'Inspection du travail, on a fait comprendre à ces 9 agents que l'inspection du travail ne peut pas apporter ses bons offices dans cette affaire, du fait qu'il n'y a pas de violation du Code du travail par l'employeur et qu'aucune disposition légale ne pèse sur l'employeur le contraignant à négocier avec un syndicat».
Sekou Dianko DIATTA rewmi
«Il ne s'agit pas d'un contentieux»
Le chargé des affaires juridiques de l'Ajeb a fait remarquer que sur les 137 agents seuls 9 n'ont pas répondu favorablement, arguant que c'est leur syndicat qui devait les représenter pour les négociations avec la direction. Selon toujours le chargé des affaires juridiques, «il n'y a aucune obligation légale ou réglementaire qui astreint l'employeur à négocier dans le cadre d'un contrat individuel». Le seul cas prévu par la loi est la représentation et l'assistance devant les juridictions compétentes en matière contentieuse. Dans le cas d'espèce, il ne s'agit pas d'un contentieux mais d'une concertation. Bacary Traoré de marteler : «les arguments livrés par les 9 agents - en faisant allusion à l'article 7 du Code du travail qui parle de la liberté syndicale - sont dénués de tout fondement juridique. Au niveau de l'Inspection du travail, on a fait comprendre à ces 9 agents que l'inspection du travail ne peut pas apporter ses bons offices dans cette affaire, du fait qu'il n'y a pas de violation du Code du travail par l'employeur et qu'aucune disposition légale ne pèse sur l'employeur le contraignant à négocier avec un syndicat».
Sekou Dianko DIATTA rewmi