Macky Sall fait dans la nuance, en réponse à l’appel lancé par son prédécesseur à la tête de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, lors du comité directeur du Pds de jeudi dernier, pour sceller les retrouvailles entre le Pds, l’Apr et Rewmi. En gros, la famille libérale. En conférence de presse tenue à Paris hier, lundi 9 juillet, le Chef de l’Etat a fermé la porte à l’appel du pied de Me Wade. « Les retrouvailles de la famille libérale ne sont pas une préoccupation », a affirmé Macky. Il a toutefois fait part de son ouverture en direction des militants du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui auraient l’intention de travailler avec lui et son équipe afin d’asseoir un processus de développement cohérent du Sénégal. Il a par ailleurs invité à « relativiser » les idéologies politiques. Le leader de l’Alliance pour la République, actuel président de la République, a indiqué que « ce qui importe, c’est le Sénégal ».
Sans écarter toutefois l’idée de se réunir avec sa famille libérale d’origine que seules les vicissitudes de la vie politique ont disloquée, le chef de l’Etat a plaidé, dans la foulée, pour « un compromis historique » au service du développement du pays. Une sorte d’union nationale et de convergence des forces qui dépasserait les clivages idéologiques ou de partis pour capitaliser toutes les énergies au service de l’essentiel : le développement national. Une posture qui semble indiquer un retour aux sources vers les Assises nationales et son esprit d’unification des forces pour le seul combat qui vaille : le Sénégal.
UNE MAIN TENDUE VOILEE D’UN CALCUL POLITICIEN
En refusant, de manière officielle, la main tendue de son ancien mentor, Me Abdoulaye Wade, Macky Sall vient clore (provisoirement) le débat sur de possibles retrouvailles du Pds avec l’Alliance pour la République (Apr) et Rewmi d’Idrissa Seck. Deux partis issus des flancs de la formation libérale et qui se retrouvent, aujourd’hui, soit au pouvoir soit dans la mouvance présidentielle. Pour rappel, l’ancien Chef de l’Etat et secrétaire général du Pds avait lancé jeudi dernier, en réunion du comité directeur de son parti, un appel du pied pour une réunification de la famille libérale et notamment du Pds, de l’Apr et de Rewmi. Cette main tendue avait déjà été rejetée par le camp de Macky Sall, et notamment par Seydou Guèye, porte-parole de l’Apr et secrétaire général du gouvernement. « L’Apr n’est pas concernée par une retrouvaille libérale. Ce n’est pas une question à l’ordre du jour. Et ce n’est même pas conforme à la démarche de l’Apr dont le souci est aujourd’hui d’apporter des réponses aux questions prioritaires des Sénégalais », avait-il souligné.
Les militants de base de l’Apr, tout comme certains membres de la classe politique, avaient suspecté dans cette main tendue de Me Wade un calcul politicien. Sachant que Macky Sall a les coudées franches aujourd’hui, avec les 119 députés de la coalition Bennoo Bokk Yakaar, pour mener à bon port les audits et les enquêtes sur les biens mal acquis et sur l’enrichissement illicite, Wade aurait jugé nécessaire, selon eux, d’appuyer sur la pédale douce pour freiner l’ardeur du camp d’en face. Une sorte de « capitulation » devant le nouveau pouvoir, ont postulé certains observateurs de la scène politique, pour un ancien chef d’Etat soucieux avant tout de préserver de la justice ses enfants pointés du doigt dans de grosses affaires de prédation des deniers publics et/ou de mauvaise gestion. Anoci ou Fesman 3, des pavés dans la mare de Karim et Sindiély Wade !
Source: Sud QUOTIDIEN
Sans écarter toutefois l’idée de se réunir avec sa famille libérale d’origine que seules les vicissitudes de la vie politique ont disloquée, le chef de l’Etat a plaidé, dans la foulée, pour « un compromis historique » au service du développement du pays. Une sorte d’union nationale et de convergence des forces qui dépasserait les clivages idéologiques ou de partis pour capitaliser toutes les énergies au service de l’essentiel : le développement national. Une posture qui semble indiquer un retour aux sources vers les Assises nationales et son esprit d’unification des forces pour le seul combat qui vaille : le Sénégal.
UNE MAIN TENDUE VOILEE D’UN CALCUL POLITICIEN
En refusant, de manière officielle, la main tendue de son ancien mentor, Me Abdoulaye Wade, Macky Sall vient clore (provisoirement) le débat sur de possibles retrouvailles du Pds avec l’Alliance pour la République (Apr) et Rewmi d’Idrissa Seck. Deux partis issus des flancs de la formation libérale et qui se retrouvent, aujourd’hui, soit au pouvoir soit dans la mouvance présidentielle. Pour rappel, l’ancien Chef de l’Etat et secrétaire général du Pds avait lancé jeudi dernier, en réunion du comité directeur de son parti, un appel du pied pour une réunification de la famille libérale et notamment du Pds, de l’Apr et de Rewmi. Cette main tendue avait déjà été rejetée par le camp de Macky Sall, et notamment par Seydou Guèye, porte-parole de l’Apr et secrétaire général du gouvernement. « L’Apr n’est pas concernée par une retrouvaille libérale. Ce n’est pas une question à l’ordre du jour. Et ce n’est même pas conforme à la démarche de l’Apr dont le souci est aujourd’hui d’apporter des réponses aux questions prioritaires des Sénégalais », avait-il souligné.
Les militants de base de l’Apr, tout comme certains membres de la classe politique, avaient suspecté dans cette main tendue de Me Wade un calcul politicien. Sachant que Macky Sall a les coudées franches aujourd’hui, avec les 119 députés de la coalition Bennoo Bokk Yakaar, pour mener à bon port les audits et les enquêtes sur les biens mal acquis et sur l’enrichissement illicite, Wade aurait jugé nécessaire, selon eux, d’appuyer sur la pédale douce pour freiner l’ardeur du camp d’en face. Une sorte de « capitulation » devant le nouveau pouvoir, ont postulé certains observateurs de la scène politique, pour un ancien chef d’Etat soucieux avant tout de préserver de la justice ses enfants pointés du doigt dans de grosses affaires de prédation des deniers publics et/ou de mauvaise gestion. Anoci ou Fesman 3, des pavés dans la mare de Karim et Sindiély Wade !
Source: Sud QUOTIDIEN