Pour l’instant, les prix demeurent inchangés, si l’on en croit des commerçants interrogés par l'APS au marché Tilène, la grande place marchande, logée au cœur du quartier populaire de la Médina. Seul le prix de la viande de bœuf a enregistré une hausse ces dernières semaines, du fait de l’hivernage.
Mamadou Salif Bâ explique que cette hausse est en partie due à la crise au Mali d’où sont convoyées certaines bêtes, mais aussi à la saison des pluies qui contribue à dégrader l’état des routes, rendant ainsi plus difficiles les conditions du transport.
Pour ce qui est du sucre, du lait et d’autres produits de consommation courante, ‘’les prix restent inchangés, jusqu’à ce que les grossistes ou l’Etat en décident autrement’’, assure Pape Fall, un autre commerçant.
‘’Cela dit, avec le nouveau régime, je ne m’attends à aucune hausse des prix des denrées’’, alors que le ramadan s’annonce difficile, compte tenu de la chaleur qui s’est installée depuis peu à travers le pays, en particulier dans les régions de l’intérieur.
De toutes les façons, fait observer Yacine Guèye, vendeuse de légumes, l’hivernage est une période difficile pour le panier de la ménagère, avec la hausse des prix de certaines marchandises justifiée notamment par le renchérissement du coût du transport.
La saison des pluies, argumente Yacine Guèye, se présente toujours comme une période inappropriée pour la vente des agrumes. Or, avec la chaleur qui s’est imposée, les conditions de conservation sont devenues pour le moins délicates. Des problèmes en perspective.
Par conséquent, Dieynaba Ndiaye, ménagère, estime que le nouveau pouvoir doit faire plus d’efforts, pour aider les ménages, notamment les plus pauvres, à faire face à cette conjoncture aussi difficile que mal venu.
"Ce sera certes très difficile avec la conjoncture qui est toujours là. Or, le constat au Sénégal, c’est qu’en période de ramadan, les dépenses ont tendance à doubler voire tripler’’, dit Mme Ndiaye, adjointe du maire de la Médina. Partant, poursuit-elle, le gouvernement doit faire tout ‘’pour satisfaire les familles malgré la hausse du prix de la viande et des légumes".
La prédiction du vendeur de fruits, Ibrahima Sory Diallo, semble donner un poids supplémentaire à l’appel de Dieynaba Ndiaye. Selon Diallo, les consommateurs se rabattront davantage sur les agrumes, passé un premier moment où les dattes seront inévitablement en vogue.
Mais viendra ensuite le temps des fruits, puisque les consommateurs ‘’auront besoin (de ces produits) pour compenser leur déficit en vitamine", analyse le vendeur de fruits. N’empêche, Ibrahima Sory Diallo a commencé à se ravitailler en dattes.
"Le ramadan, c’est le temps des dattes. C'est pourquoi j’ai jugé nécessaire de renouveler mon stock", confie Ibrahima Sory Diallo, signalant que les prix varient entre 1.500 et 2.500 francs CFA selon le pays d’origine (Arabie Saoudite, Mauritanie, Mali, Maroc ou la Tunisie).
APS
Mamadou Salif Bâ explique que cette hausse est en partie due à la crise au Mali d’où sont convoyées certaines bêtes, mais aussi à la saison des pluies qui contribue à dégrader l’état des routes, rendant ainsi plus difficiles les conditions du transport.
Pour ce qui est du sucre, du lait et d’autres produits de consommation courante, ‘’les prix restent inchangés, jusqu’à ce que les grossistes ou l’Etat en décident autrement’’, assure Pape Fall, un autre commerçant.
‘’Cela dit, avec le nouveau régime, je ne m’attends à aucune hausse des prix des denrées’’, alors que le ramadan s’annonce difficile, compte tenu de la chaleur qui s’est installée depuis peu à travers le pays, en particulier dans les régions de l’intérieur.
De toutes les façons, fait observer Yacine Guèye, vendeuse de légumes, l’hivernage est une période difficile pour le panier de la ménagère, avec la hausse des prix de certaines marchandises justifiée notamment par le renchérissement du coût du transport.
La saison des pluies, argumente Yacine Guèye, se présente toujours comme une période inappropriée pour la vente des agrumes. Or, avec la chaleur qui s’est imposée, les conditions de conservation sont devenues pour le moins délicates. Des problèmes en perspective.
Par conséquent, Dieynaba Ndiaye, ménagère, estime que le nouveau pouvoir doit faire plus d’efforts, pour aider les ménages, notamment les plus pauvres, à faire face à cette conjoncture aussi difficile que mal venu.
"Ce sera certes très difficile avec la conjoncture qui est toujours là. Or, le constat au Sénégal, c’est qu’en période de ramadan, les dépenses ont tendance à doubler voire tripler’’, dit Mme Ndiaye, adjointe du maire de la Médina. Partant, poursuit-elle, le gouvernement doit faire tout ‘’pour satisfaire les familles malgré la hausse du prix de la viande et des légumes".
La prédiction du vendeur de fruits, Ibrahima Sory Diallo, semble donner un poids supplémentaire à l’appel de Dieynaba Ndiaye. Selon Diallo, les consommateurs se rabattront davantage sur les agrumes, passé un premier moment où les dattes seront inévitablement en vogue.
Mais viendra ensuite le temps des fruits, puisque les consommateurs ‘’auront besoin (de ces produits) pour compenser leur déficit en vitamine", analyse le vendeur de fruits. N’empêche, Ibrahima Sory Diallo a commencé à se ravitailler en dattes.
"Le ramadan, c’est le temps des dattes. C'est pourquoi j’ai jugé nécessaire de renouveler mon stock", confie Ibrahima Sory Diallo, signalant que les prix varient entre 1.500 et 2.500 francs CFA selon le pays d’origine (Arabie Saoudite, Mauritanie, Mali, Maroc ou la Tunisie).
APS
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