Au moment de l’indépendance, ils étaient 80. Leur effectif est passé de 100 en 1978, sous le règne du président Léopold Sédar Senghor. En effet, le 9 juin 1973, les députés votent la loi portant le nombre de députés à 100. Cette législature est la dernière sous le régime du parti unique.
Aux élections de 1978, le Parti socialiste (PS), le Parti de l'indépendance et du travail (PAI) et le Parti démocratique sénégalais (PDS) présentent des listes.
Pour la première fois, des députés issus de l’opposition entrent au Parlement. La majorité parlementaire revient toutefois aux socialistes qui obtiennent 82 députés, et les 18 autres reviennent au PDS sur les 100 qui composent l’institution.
Les élections de février 1978 se déroulent dans un contexte différent, avec l’instauration d’un multipartisme limité.
En 1981, Abdou Diouf, qui a succédé à Senghor, instaure le multipartisme intégral. Le nombre de député passe à 120.
Aux élections de 1983, le PS obtient 111 sièges. Seuls deux autres partis sont représentés à l’Assemblée nationale. Il s’agit du PDS (8 sièges) et du Rassemblement national démocratique (RND) avec un seul siège.
Un scenario qua-identitique se reproduit en 1988. Sur les 120 sièges en compétition, le PS gagne les 103, les libéraux font mieux que lors de la précédente législature avec 17 élus.
Les législatives de 1993, qui ont suivi, ont été marquées par l’entrée de 8 partis ou coalitions de partis à l’hémicycle. La coalition Japoo Ligeeyal Senegal formée par And Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), le RND et la Convention des démocrates et patriotes (CDP) obtient trois députés.
Le PIT gagne deux sièges, la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT) trois et le PDS 27. L’Union démocratique pour le socialisme/Rénovation (UDS/R) obtient également un siège.
La tendance vers le multipartisme sera plus accentuée en 1998. L’Assemblée nationale accueille 11 formations politiques au terme des législatives organisées au mois de mai.
Il s’agit du PS (93 députés), du PDS avec 23 députés, de la LD/MPT avec trois députés, URD 11 députés, AJ/PADS 4, Le RND, le PIT, le Font pour le socialisme et le démocratie /Bennoo Jubël (FSD/BJ), la CDP, le Parti démocratique sénégalais (PDS/R) et le Bloc des centristes Gainde (BCG) obtiennent chacun un siège.
Le président Abdou Diouf porte le nombre à 120 en 1983, avant de l’amener à 140 en 1998, pour la dernière législature, sous son magistère.
Son successeur Abdoulaye Wade arrivé au pouvoir en 2000, porte l’effectif des députés à 120, par le biais de la nouvelle Constitution adoptée par référendum en 2001.
Six années plus tard, la 11-ème législature est ouverte par les élections du 3 juin 2007 en accueillant 150 députés. L’opposition dite significative a boycotté ce scrutin pour dénoncer les résultats de la présidentielle de la même année remportée par Wade.
La coalition Sopi au pouvoir avait remporté 131 des 150 sièges mis en compétition. La 12-ème législature dont les membres seront élus dimanche comptera le même nombre de députés.
Aux élections de 1978, le Parti socialiste (PS), le Parti de l'indépendance et du travail (PAI) et le Parti démocratique sénégalais (PDS) présentent des listes.
Pour la première fois, des députés issus de l’opposition entrent au Parlement. La majorité parlementaire revient toutefois aux socialistes qui obtiennent 82 députés, et les 18 autres reviennent au PDS sur les 100 qui composent l’institution.
Les élections de février 1978 se déroulent dans un contexte différent, avec l’instauration d’un multipartisme limité.
En 1981, Abdou Diouf, qui a succédé à Senghor, instaure le multipartisme intégral. Le nombre de député passe à 120.
Aux élections de 1983, le PS obtient 111 sièges. Seuls deux autres partis sont représentés à l’Assemblée nationale. Il s’agit du PDS (8 sièges) et du Rassemblement national démocratique (RND) avec un seul siège.
Un scenario qua-identitique se reproduit en 1988. Sur les 120 sièges en compétition, le PS gagne les 103, les libéraux font mieux que lors de la précédente législature avec 17 élus.
Les législatives de 1993, qui ont suivi, ont été marquées par l’entrée de 8 partis ou coalitions de partis à l’hémicycle. La coalition Japoo Ligeeyal Senegal formée par And Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), le RND et la Convention des démocrates et patriotes (CDP) obtient trois députés.
Le PIT gagne deux sièges, la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT) trois et le PDS 27. L’Union démocratique pour le socialisme/Rénovation (UDS/R) obtient également un siège.
La tendance vers le multipartisme sera plus accentuée en 1998. L’Assemblée nationale accueille 11 formations politiques au terme des législatives organisées au mois de mai.
Il s’agit du PS (93 députés), du PDS avec 23 députés, de la LD/MPT avec trois députés, URD 11 députés, AJ/PADS 4, Le RND, le PIT, le Font pour le socialisme et le démocratie /Bennoo Jubël (FSD/BJ), la CDP, le Parti démocratique sénégalais (PDS/R) et le Bloc des centristes Gainde (BCG) obtiennent chacun un siège.
Le président Abdou Diouf porte le nombre à 120 en 1983, avant de l’amener à 140 en 1998, pour la dernière législature, sous son magistère.
Son successeur Abdoulaye Wade arrivé au pouvoir en 2000, porte l’effectif des députés à 120, par le biais de la nouvelle Constitution adoptée par référendum en 2001.
Six années plus tard, la 11-ème législature est ouverte par les élections du 3 juin 2007 en accueillant 150 députés. L’opposition dite significative a boycotté ce scrutin pour dénoncer les résultats de la présidentielle de la même année remportée par Wade.
La coalition Sopi au pouvoir avait remporté 131 des 150 sièges mis en compétition. La 12-ème législature dont les membres seront élus dimanche comptera le même nombre de députés.