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Rappel : Les faits d’armes d’Ousmane Ngom à la tête du ministère de l’Intérieur

SETAL.NET ( Avec Libération) - Ces derniers temps, l’ancien ministre de l’Intérieur fait feu de tout bois en donnant des cours de droits à gauche et à droite. Mais Ousmane Ngom, aujourd’hui en garde à vue pour outrage à magistrat, n’est-il pas mal placé pour ? En tout cas, ses faits d’armes au ministère de l’Intérieur qu’il a quitté à la faveur de la deuxième alternance démocratique l’accablent. Rappel !


Les séquelles de son passage au ministère de l’Intérieur sont encore perceptibles. Selon Libération lu par Setal.net, la loi a subi plusieurs violations des faits d’Ousmane Ngom. A plusieurs reprises, sa police a foulé aux pieds les droits des sénégalais. Le ministre de l’Intérieur était devenu un parquet bis qui poursuivait, inculpait, gardait à vue sans l’aval du seul Ministère public qu’est le Parquet. Se substituant au juge d’Instruction, Ousmane Ngom n’avait-il pas qualifié la mort de Mamadou Diop d’accident alors que la Dic n’avait même pas débuté ses auditions ? Un enquêteur, aux ordres de l’ancien ministre de l’Intérieur n’a-t-il pas supplié le Parquet pour garder s’il vous plait le député maire Seynabou Wade dans une fausse affaire de cantine à pleine session parlementaire ? Le Procureur qui avait été informé de cette convocation par les radios avait piqué une vive colère, avant de déclarer nul le dossier d’enquête. Suffisant pour que ce même procureur soit qualifié de « traitre à liquider » en cas de victoire de Wade par un rapport qui avait mis en exergue les propos qu’il avait tenus à l’endroit de l’officier…

Parce qu’il ne faisait pas l’affaire, le chef de la Police Codé Mbengue a été injustement privé de son statut d’Inspecteur général de la Police alors qu’un plan machiavélique était en cours pour placer à la tete des vaillants policiers un élément aux ordres, épinglé par des rapports d’audits et protégé dans une enquête judiciaire qui le mettait formellement en cause sur des marchés fictifs. Un chef de la Direction de la surveillance du territoire (Dts, renseignements), connu et reconnu pour sa rigueur, a été muté tout simplement pour avoir utilisé « un mot dur » contre Wade dans une fiche blanche.  Selon le journal Libération épluché par Setal.net, les dérives d’Ousmane Ngom étaient si choquantes que le Procureur dans une rébellion totale, avait demandé à la police de « déférer à la place de Washington Thiat de Y’en a marre arrêté en toute illégalité.

Mais sachez que ceci n’est que la face visible de l’Iceberg puisqu’Ousmane Ngom qui veut donner des cours de droits à l’opinion, a été le premier à violer sans cesse la loi et sous toutes ses formes. Des « traçages » illégaux ont été exercés sur les téléphones de journalistes, d’hommes d’affaires, d’hommes politiques ou de fonctionnaires. Un défunt ministre avait été ainsi accusé sur la base d’un rapport transmis au Président sortant d’être la taupe d’un quotidien. Des bulletins, les uns plus légers que les autres, accusaient Idrissa Seck de préparer un coup d’état. Et ce, sur la base de « confidences d’un homme de média qui disait avoir infiltré le M23. Et last but not least, c’est sous Ousmane Ngom qu’un officier à ses ordres a presque insulté Macky Sall devant le ministère de l’Intérieur. Donc, de qui se moque-t-on ?


Jeudi 21 Juin 2012 - 08:45










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