Rien ne va plus entre Alioune Ndoye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, et les acteurs de la pêche artisanale. Ces derniers, qui ont tenu une Assemblée générale hier, à Mbour, pour évaluer la Journée mondiale de la Pêche célébrée le 21 novembre dernier à Thiès, ont profité de cette tribune pour étaler les maux dont souffre le secteur de la pêche artisanale.
Selon Papa Massamba Fall, le chargé de la communication de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas), «l’heure est grave, car le secteur de la pêche artisanale agonise». Et cette agonie, dit-il, «est due à la pêche industrielle et la sur-capture de la ressource».
«Au Sénégal, nous tenons pour responsables les bateaux étrangers favorisés par le ministre de la Pêche. D’ailleurs, il est derrière une coalition qui s’appelle Coalition des acteurs de la pêche (Cap) et qui est contre la pêche artisanale. Car elle favorise l’entrée des bateaux chinois dans nos eaux et tout le monde sait que le plus petit village de la Chine est plus peuplé que le Sénégal», a déploré Papa Massamba Fall.
Les acteurs de la pêche artisanale ont clairement précisé que «le Sénégal ne peut pas nourrir la Chine». C’est pourquoi, affirme M. Fall, «nous avons demandé au ministre Alioune Ndoye de revoir les licences de pêche et les accords de pêche qu’il signe ; mais apparemment, il fait la sourde oreille avec la pêche artisanale et favorise la Cap au détriment des acteurs de la pêche artisanale. Sur ces points, nous avons décidé de ne plus lui adresser la parole. Notre action n’est pas une action rebelle, au contraire, elle est noble, car on protège nos activités. Que l’on sache que le dialogue est rompu avec le ministre de la Pêche… Nous ne considérons plus Alioune Ndoye comme notre ministre de tutelle et nous réclamons son départ de ce ministère. Nous voulons qu’il soit audité, que la flotte industrielle sénégalaise soit aussi auditée», renchérit le chargé de la communication de l’Unapas.
Après avoir désavoué le ministre de la Pêche, ces acteurs renseignent qu’ils ont la solution à leur problème. «Nous avons les solutions, nous voulons que le président de la République nous écoute. Il avait annoncé un Conseil présidentiel sur la pêche. Malheureusement, il n’a pas eu lieu. Presque depuis un an, on attend, mais rien. Nous avons la solution, il suffit juste qu’il nous rencontre et nous allons lui donner les voies pour sortir de cette situation.
Le ministre de la Pêche nous avait conviés à une rencontre, nous avons décliné l’invitation, parce que le 21 novembre dernier, c’était la Journée mondiale de la Pêche, nous lui avons envoyé une invitation, il bien reçu la lettre mais il n’a pas honoré de sa présence. Par contre, il a envoyé une délégation à la célébration de cette même journée par une autre coalition qui est constituée de bateaux industriels, du coup, on en déduit que Alioune Ndoye n’est pas de notre côté, mais plutôt du côté des bateaux industriels», a martelé, amer, le chargé de la communication de l’Unapas.
Le Quotidien
Selon Papa Massamba Fall, le chargé de la communication de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas), «l’heure est grave, car le secteur de la pêche artisanale agonise». Et cette agonie, dit-il, «est due à la pêche industrielle et la sur-capture de la ressource».
«Au Sénégal, nous tenons pour responsables les bateaux étrangers favorisés par le ministre de la Pêche. D’ailleurs, il est derrière une coalition qui s’appelle Coalition des acteurs de la pêche (Cap) et qui est contre la pêche artisanale. Car elle favorise l’entrée des bateaux chinois dans nos eaux et tout le monde sait que le plus petit village de la Chine est plus peuplé que le Sénégal», a déploré Papa Massamba Fall.
Les acteurs de la pêche artisanale ont clairement précisé que «le Sénégal ne peut pas nourrir la Chine». C’est pourquoi, affirme M. Fall, «nous avons demandé au ministre Alioune Ndoye de revoir les licences de pêche et les accords de pêche qu’il signe ; mais apparemment, il fait la sourde oreille avec la pêche artisanale et favorise la Cap au détriment des acteurs de la pêche artisanale. Sur ces points, nous avons décidé de ne plus lui adresser la parole. Notre action n’est pas une action rebelle, au contraire, elle est noble, car on protège nos activités. Que l’on sache que le dialogue est rompu avec le ministre de la Pêche… Nous ne considérons plus Alioune Ndoye comme notre ministre de tutelle et nous réclamons son départ de ce ministère. Nous voulons qu’il soit audité, que la flotte industrielle sénégalaise soit aussi auditée», renchérit le chargé de la communication de l’Unapas.
Après avoir désavoué le ministre de la Pêche, ces acteurs renseignent qu’ils ont la solution à leur problème. «Nous avons les solutions, nous voulons que le président de la République nous écoute. Il avait annoncé un Conseil présidentiel sur la pêche. Malheureusement, il n’a pas eu lieu. Presque depuis un an, on attend, mais rien. Nous avons la solution, il suffit juste qu’il nous rencontre et nous allons lui donner les voies pour sortir de cette situation.
Le ministre de la Pêche nous avait conviés à une rencontre, nous avons décliné l’invitation, parce que le 21 novembre dernier, c’était la Journée mondiale de la Pêche, nous lui avons envoyé une invitation, il bien reçu la lettre mais il n’a pas honoré de sa présence. Par contre, il a envoyé une délégation à la célébration de cette même journée par une autre coalition qui est constituée de bateaux industriels, du coup, on en déduit que Alioune Ndoye n’est pas de notre côté, mais plutôt du côté des bateaux industriels», a martelé, amer, le chargé de la communication de l’Unapas.
Le Quotidien