Nous félicitons le Président Macky Sall pour sa position face à la grève menée par les syndicats d’enseignants. Le président a totalement raison de dire que n’a pas à recevoir les syndicats. Ils sont reçus par le Gouvernement, ce qui largement suffisant. Il a raison de ne pas revenir au système Wade qui avait fini de mettre dans l’inconscient collectif que tant que vous ne voyez pas le président de la République votre problème n’est pas réglé. Aujourd’hui la déconcentration est une réalité.
Le second aspect est la faillite du sens de la responsabilité que nous notons chez certains enseignants. Nous avons tous une responsabilité professionnelle, sociale et morale envers ce pays. Nous devons consentir un minimum de sacrifices pour construire l’émergence dont nous rêvons tous.
Il est inacceptable que les enseignants sapent leur outil de travail après la mise en place d’une réforme de l’éducation nationale par le gouvernement pour s’attaquer de manière frontale à la détérioration du système éducatif.
Réclamer l’alignement des indemnités pose un problème de soutenabilité budgétaire et économique. On ne peut du jour au lendemain aligner un corps de 80 000 membres à des corps n’ayant même pas 500 membres. Ce n’est même pas réaliste vu la faiblesse de notre budget. De plus, le régime indemnitaire, il est assujetti aux responsabilités, à la sensibilité du métier à certains facteurs comme la corruption, etc.
Pensez-vous qu’un magistrat qui doit juger un dossier à milliards devrait avoir la même indemnité qu’un autre fonctionnaire ayant moyen ? Si oui, les enseignants doivent aussi réclamer des véhicules de fonction !
Ce qui est inadmissible aussi dans cette histoire c’est qu’au même moment les enseignants dispensent des cours dans les écoles privées.
Nous invitons le ministre de l’éducation nationale à demander à tous les inspecteurs de l’éducation et de formation de faire la liste des enseignants du public en grève qui dispensent des cours dans les écoles privées et puis de prendre de les sanctionner. Quand on décide de croiser les bras, on le fait pour tout le monde.
Si jamais on allait vers l’année blanche les enseignants se retrouveraient trois mois sans salaire. Ce qui serait très fâcheux pour eux et pour leurs familles.
Donc nous invitons les syndicats à la raison et à prendre leurs responsabilités au sérieux afin de régler définitive ce conflit.
Moussa BALDE
COJER
APR
Le second aspect est la faillite du sens de la responsabilité que nous notons chez certains enseignants. Nous avons tous une responsabilité professionnelle, sociale et morale envers ce pays. Nous devons consentir un minimum de sacrifices pour construire l’émergence dont nous rêvons tous.
Il est inacceptable que les enseignants sapent leur outil de travail après la mise en place d’une réforme de l’éducation nationale par le gouvernement pour s’attaquer de manière frontale à la détérioration du système éducatif.
Réclamer l’alignement des indemnités pose un problème de soutenabilité budgétaire et économique. On ne peut du jour au lendemain aligner un corps de 80 000 membres à des corps n’ayant même pas 500 membres. Ce n’est même pas réaliste vu la faiblesse de notre budget. De plus, le régime indemnitaire, il est assujetti aux responsabilités, à la sensibilité du métier à certains facteurs comme la corruption, etc.
Pensez-vous qu’un magistrat qui doit juger un dossier à milliards devrait avoir la même indemnité qu’un autre fonctionnaire ayant moyen ? Si oui, les enseignants doivent aussi réclamer des véhicules de fonction !
Ce qui est inadmissible aussi dans cette histoire c’est qu’au même moment les enseignants dispensent des cours dans les écoles privées.
Nous invitons le ministre de l’éducation nationale à demander à tous les inspecteurs de l’éducation et de formation de faire la liste des enseignants du public en grève qui dispensent des cours dans les écoles privées et puis de prendre de les sanctionner. Quand on décide de croiser les bras, on le fait pour tout le monde.
Si jamais on allait vers l’année blanche les enseignants se retrouveraient trois mois sans salaire. Ce qui serait très fâcheux pour eux et pour leurs familles.
Donc nous invitons les syndicats à la raison et à prendre leurs responsabilités au sérieux afin de régler définitive ce conflit.
Moussa BALDE
COJER
APR